tag:blogger.com,1999:blog-52519545199459168112024-03-19T09:33:19.998+00:00Du côté de chez Fred...Un blog de réflexions, de coups de gueule, de partages et de voyages...Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.comBlogger29125tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-74758157864261062452018-05-13T19:32:00.004+01:002018-09-19T22:37:44.049+01:00Chaque être humain est un facteur de pollution<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<b>Mon diagnostic</b> <br />
Quand je regarde le mode de vie occidental, je constate qu'à chaque âge (de la naissance à la mort) on pollue, de différentes manières certes, mais on pollue toujours (souvent avec la complicité des industriels et des politiques, qui ne font pas grand chose pour améliorer les choses). 😐 Quelques exemples :<br />
<a name='more'></a><br />
<ul style="text-align: left;">
<li><b>le bébé</b> : on utilise plein de couches culottes qui sont jetées à la poubelles et qui génèrent une forte pollution (peu de gens utilisent les couches culottes lavables, mais de toutes manières vu la quantité d'eau utilisée pour les laver + les détergents + l'électricité + l'usure de la machine à laver, pas certain qu'au final le bilan écologique soit si positif).</li>
<li><b>l'enfant</b> : on commence à consommer des tas de trucs polluants, notamment plein de jouets en plastique qui finiront un jour à la poubelle.</li>
<li><b>le jeune adulte</b> a un besoin d'amour et de séduction lui fait consommer plein de trucs inutiles et polluants, par exemple : le matin la plupart des femmes se maquillent et le soir elles se démaquillent et utilisent des tas de crèmes diverses, les hommes et les femmes achètent des tas de vêtements neufs et accessoires de mode juste pour être plus attirants et "conformes" aux attentes de la société moderne (le poids du regard de l'autre...) ; en faisant ses courses dans les supermarchés on achète souvent des produits sur-emballés ; le jeune adulte a aussi une consommation importante de transports (avion = le carburant kérosène + tous les couverts et emballages en plastique utilisés pour les plateaux repas et qui finiront à la poubelle ; TGV = électricité des centrales nucléaires = déchets nucléaires), d'énergie chez soi (électricité toujours, fioul, gaz ; construction de nouveaux logements = besoin d'espace = diminution des terres agricoles et des forêts...), les objets technologiques qui un jour finiront dans une décharge à ciel ouvert en Afrique (smartphones, ordinateurs, télés...).</li>
<li><b>l'adulte vieillissant</b> : il a toujours un besoin d'amour et de séduction qui lui fait consommer plein de trucs inutiles et polluants, et avec l'âge les problèmes de santé arrivent, avec les séjours à l'hôpital (déchets de tout un tas d'objets stériles utilisables une seule fois, tous les couverts et emballages en plastique utilisés pour les plateaux repas et qui finiront à la poubelle, etc.).</li>
<li><b>l'adulte mort</b> : une fois enterré il ne génèrera que la pollution nécessitée par la fabrication de son cercueil ; incinéré il générera encore un peu de Co2 avant de tirer sa révérence...</li>
<li><b>du point de vue de la pollution générée, il n'y a pas une si grosse différence entre les familles nombreuses et les personnes seules ou les couples sans enfants </b>: certes les familles nombreuses voyagent souvent moins et consomment moins (donc polluent moins), faute de moyens, surtout si l'un des deux parents reste au foyer, le revenu n'étant souvent pas énorme et une fois que toutes les bouches sont nourries, il ne reste pas de quoi faire de grosses folies, alors qu'une personne seule ou un couple sans enfants disposera de plus de budget pour consommer et polluer à sa guise (mais comme ces personnes n'ont pas d'enfants et qu'un enfant est sources de multiples pollutions, alors au final ça s'équilibre plus ou moins)... </li>
</ul>
Pour résumer, chaque être humain est donc un facteur de pollution. 😐 Bien entendu, l'être humain n'est pas que ça, mais si on se place du point de vue de la démographie, on peut affirmer que <b>chaque être humain supplémentaire sur notre planète est un facteur de pollution supplémentaire sur notre planète</b> (dans les conditions de vie moderne : je ne parle pas ici des tribus d'indigènes en Amazonie, qui polluent très peu grâce à leur mode de vie de "chasseurs-cueilleurs", car ils ne représentent qu'une toute petite minorité de la population mondiale et que leur mode de vie n'est pas généralisable).<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEvfwO_kFayAecucMLnoRwbsq-c9hFR8l5uVh3Vx52_fh-yhY2bxdyGEP5TFQWiH2k-bblminqNEoo8jALSE6jUwu5po-FbmhF1WwJCExYFV0_Xb3pgPHR6JPSLTMV_RZ8J6Oxxw6WS73R/s1600/surpopulation-de-la-terre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="372" data-original-width="978" height="243" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEvfwO_kFayAecucMLnoRwbsq-c9hFR8l5uVh3Vx52_fh-yhY2bxdyGEP5TFQWiH2k-bblminqNEoo8jALSE6jUwu5po-FbmhF1WwJCExYFV0_Xb3pgPHR6JPSLTMV_RZ8J6Oxxw6WS73R/s640/surpopulation-de-la-terre.jpg" width="640" /></a></div>
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<b>Comment en est-on arrivé là ?</b><br />
Le monde actuel a pour modèle économique le capitalisme libéral qui, tel un vampire, a besoin d'une croissance continue. Il faut donc vendre, mais pour vendre il faut produire, et pour produire il faut exploiter (et souvent piller) la Terre, sans lui laisser le temps de renouveler ses ressources. La force du système capitaliste que de savoir flatter notre ego pour pouvoir vendre davantage : <i>"vous êtes quelqu'un de tellement bien, vous méritez le meilleur, donc il vous faudrait ceci ou cela pour être parfaitement heureux. Tiens, le dernier smartphone à 1000 euros il serait parfait pour vous ! Et ce véhicule 4x4, quelle allure vous aurez dedans !"</i>... Dans ce contexte-là, chacun vit à la petite semaine et fait semblant de s'émouvoir quand il se trouve devant les faits (<i>"Ah la mer Méditerranée est devenue une poubelle, mais quelle horreur mon Dieu !"</i>) et puis on oublie tout ça dans l'heure qui suit, submergés par un flot de nouvelles informations (via la télé, la radio et les réseaux sociaux). Donc on sait mais on oublie. <b>C'est une sorte de déni collectif teinté de mauvaise foi individuelle. La plupart des gens ont une conscience écologique à géométrie variable en fonction de ce qui les arrange</b> : <i>"le pollueur c'est l'autre, moi vous comprenez c'est différent..."</i>. Ben tiens !... <b>Chacun a toujours une bonne excuse pour polluer, et on trouve toujours un plus gros pollueur que soi sur qui rejeter la faute</b> (exemple : <i>"les américains polluent 2 fois plus que les français"</i>). Bien pratique...<br />
Et puis, d'une manière générale, quand on réfléchit, <b>ce qui est bon pour 1 individu pris isolément est souvent mauvais pour la collectivité si tout le monde se met à faire pareil.</b> Exemple n°1 : faire 5 enfants c'est génial, ça fait une belle famille avec plein d'enfants pour jouer les uns avec les autres et fêter Noël tous ensemble avec plein de cadeaux sous le sapin, youpiii ! mais pour la collectivité pas forcément (statistiquement 2 enfants sur les 5 seront au chômage, ils pollueront, il faudra couper des forêts pour créer des terrains pour leur construire des maisons, etc.). Exemple n°2 : pouvoir devenir de plus en plus vieux c'est génial pour soi et sa famille, on profite davantage de la vie, on fait des chouettes voyages, youpiii ! mais pour la collectivité qui doit payer toujours plus d'impôts pour financer les retraites et les hôpitaux c'est la cata... Mais chuuut, tout ça faut pas le dire sinon on t'explique que tu as un coeur de pierre et que c'est très mal, "<i>faut être positif !!!</i>"... <br />
La surconsommation de certains peuples est bien entendu problématique (au premier rang des accusés : les États-Unis, mais l'Europe et la Chine ne sont pas loin derrière), mais le dénominateur commun à la plupart des maux de la planète c’est l’humain, et surtout le surnombre d’humains. Il n'y a donc rien de moins écologique que de faire beaucoup d'enfants, c’est de la pure hypocrisie que de défendre le contraire. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas en faire du tout, mais ça signifie qu'il faut en faire avec modération. Certes j'entends (et je peux comprendre) les arguments des « pro vie » pour qui « faire des enfants c’est la vie », « c’est normal », « on fait ce qu’on veut », « on ne peut pas interdire à quelqu’un d’avoir un enfant » car oui à titre individuel ils ont raison, mais à titre collectif ils ne comprennent pas que la surpopulation nous envoie droit dans le mur. <br />
L’intérêt collectif importe à tellement peu de monde que peu importe les arguments, les gens trouveront toujours une excuse pour faire comme ils veulent alors qu’il suffit d’ouvrir les yeux pour comprendre qu’en continuant comme ça on cours droit à notre extinction. Il y aura toujours plus de souffrances car toujours moins de ressources et toujours plus d'êtres humains sur la Terre. Pour que tous les humains aient une vie décente il faudrait au moins 2 ou 3 terres. Seulement on en a qu’une. 😐<br />
La majorité des gens sont malheureusement incapables d’ouvrir les yeux et de regarder la réalité en face, et préfèrent tourner ça en dérision alors que c’est le plus gros problème de notre espèce.<br />
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<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrP9HzswWrbxJgOBG7cReH6nBxMDez6Asj0bCoDawYpfy7VF-2gqa6TODsSia7DNmAMp0Dtd6BAMZGi0yPU9MpZTm4pTpAg_g644yV-MWasOlCFpAfnvlYHvuNH-TsETt1P8pe1DvnNju9/s1600/dessin_demographie-hmour.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="301" data-original-width="437" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrP9HzswWrbxJgOBG7cReH6nBxMDez6Asj0bCoDawYpfy7VF-2gqa6TODsSia7DNmAMp0Dtd6BAMZGi0yPU9MpZTm4pTpAg_g644yV-MWasOlCFpAfnvlYHvuNH-TsETt1P8pe1DvnNju9/s1600/dessin_demographie-hmour.jpg" /></a> </div>
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<b>La grosse part de responsabilité des industriels et des politiques</b><br />
Attention quand même à ne pas rejeter toute la responsabilité sur les ménages, car les industriels ont souvent tendance à culpabiliser le consommateur pour se défausser de leurs propres responsabilités (arrêter de produire tous ces emballages en plastique par exemple, ne rien faire pour essayer de les remplacer par autre chose). Et les politiques (que ce soit dans chaque pays ou à la Commission européenne) sont 9 fois sur 10 totalement soumis au pouvoir des lobbies des industriels, ils privilégient presque toujours les intérêts économiques à la protection de l'environnement.<br /><br />
<b>Alors, quelles solutions ?... </b><br />
Je ne prétends pas avoir de solutions toutes faites. Mais il existe une série de choses qui vont dans la bonne direction : être conscient de la situation, faire de son mieux pour profiter de la vie sans trop polluer la planète, pratiquer le recyclage, la permaculture, manger des produits bio, aider ses semblables, ne pas voter pour des politiques qui veulent toujours plus de croissance, soutenir des ONG comme Greenpeace et aussi les lanceurs d'alerte... et pouvoir se regarder dans une glace le soir sans ressentir de honte. Et puis arrêter de procréer à tout va : il faut devenir plus responsables du point de vue démographique (ce qui signifie limiter le nombre de naissances sur tous les continents) sinon le problème ne va pas s'arranger...<br />
<b>Pour sauver la planète (ou ce qu'il en reste), il me semble que chacun doit faire sa part :<br />- Les êtres humains en consommant moins de trucs polluants et en procréant moins<br />- Les industriels en produisant moins de trucs polluants</b> (cf. <a href="https://www.capital.fr/entreprises-marches/cash-investigation-elise-lucet-piege-le-vice-president-de-coca-cola-sur-le-recyclage-1306419" target="_blank">l'émission Cash Investigation sur les bouteilles en plastique de Coca-Cola</a>)<br /><b>- Les politiques en taxant lourdement les trucs polluants</b> (ex. si on taxait de 1 euro chaque bouteille en plastique je suis certain que ça calmerait certains industriels...)<br />
<br />
<b>Les fausses solutions</b><br />
Quant à ceux qui croient que « la science va nous sauver » : il s'agit encore d'un mythe malheureusement, car le progrès technique ne peut pas tout, n'en déplaise aux scientifiques... Le plus souvent, en voulant supprimer une pollution le progrès technique va en créer une nouvelle qui n'existait pas avant (par ex. les centrales nucléaires qui remplacent les centrales à charbon). On ne fait souvent que déplacer le problème...<br />
<br />
<b>Vous avez dit "pessimiste-heureux ?"</b><br />
Mais si vous voulez le fond de ma pensée : on est foutus (<a href="https://allonschezfred.blogspot.fr/2014/02/alors-tout-est-foutu.html" target="_blank">voir ici mon article à ce sujet</a>), l'espèce humaine disparaîtra d'ici 1 ou 2 siècles (c'est pas moi qui le dis, ce sont des scientifiques) sous l'effet conjugué de l'épuisement des ressources mais surtout de la forte diminution de la biodiversité (<a href="http://www.conservation-nature.fr/article2.php?id=130" target="_blank">lire ici un article à ce sujet</a>). On est comme le Titanic qui va lentement mais sûrement droit sur son iceberg fatal, il est déjà trop tard pour le faire dévier de sa course (car pour cela, pour permettre à la Terre de souffler et de se régénérer, il faudrait à la fois une décroissance économique et une décroissance démographique, or on voit bien que nous n'en prenons pas le chemin). Mais c'est pas pour autant qu'il faut s'interdire d'être heureux. heureux mais conscient que ça va mal. Pessimiste-heureux en quelque sorte (<a href="https://allonschezfred.blogspot.fr/2014/01/petit-test-de-personnalite.html" target="_blank">lire ici mon petit test à ce sujet</a>)... 😉</div>
Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-82123150059751870752016-10-20T21:56:00.000+01:002019-05-25T11:29:14.972+01:00Planète Terre : alors, tout est foutu ?...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Dans cet article je vais tenter de répondre à quelques questions liées à l'écologie.<br />
<b>Où va le monde ? Où va la planète ? Où va l'humanité ? Y a-t-il encore de l'espoir ?... </b><br />
<a name='more'></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfbkoJnwEaYr0tjA91likRRsfJI93aAGPZ5W9E2I5FRej5pwR2LXlggD0fYLsAD05qexalguFWARCcMMawsyipdAUeiJr0CsGbab1O-h13C9hfdgImPQQO073-ZmGl5cNKQj9q3jb2mLwa/s1600/planete-terre1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfbkoJnwEaYr0tjA91likRRsfJI93aAGPZ5W9E2I5FRej5pwR2LXlggD0fYLsAD05qexalguFWARCcMMawsyipdAUeiJr0CsGbab1O-h13C9hfdgImPQQO073-ZmGl5cNKQj9q3jb2mLwa/s1600/planete-terre1.jpg" width="320" /></a>Eh bien, comment dire... En fait j'ai tourné le problème dans tous les sens, j'ai essayé d'avoir une analyse globale de la situation (c'est à dire en intégrant les paramètres essentiels, un peu comme dans une équation de maths) et le résultat n'est pas joli joli... 😟 Pour prendre une image, le film "<a href="http://www.herodote.net/_images/titanic2.jpg" target="_blank">Le Titanic</a>" ça vous dit quelque chose ?... vous savez, ce gros paquebot qui est tellement lourd qu'il est quasi impossible de modifier sa trajectoire pour lui faire éviter le fatal iceberg... A part organiser régulièrement des manifs monstre (comme le propose le collectif "<a href="https://ilestencoretemps.fr/" target="_blank">Il est encore temps</a>") pour faire plier nos gouvernants (pour qu'ils cessent de privilégier la croissance à tout prix au détriment de l'écologie), je ne vois pas trop comment inverser le cours des choses... Afin de précipiter le changement politique et social nécessaire pour ralentir le changement climatique, avant qu'il ne soit trop tard, <b>il faudrait faire des manifs monstre sur toute la planète pour inverser les choses et obliger les gouvernements à prendre des mesures impopulaires mais bénéfiques pour le climat </b>(voir à ce sujet la <a href="https://www.dailymotion.com/video/x6ty0ey" target="_blank">magnifique prise de parole de l'astrophysicien Aurélien Barrau</a>)...<br />
<b><br />
<big>Sommaire</big></b><br />
<li><a href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#F1" style="color: #771100;">L'impact séparé de la démographie, de l'économie et de l'écologie</a></li><br />
<li><a href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#F2" style="color: #771100; text-decoration-line: none;">L'impact cumulé de la démographie, de l'économie et de l'écologie</a></li><br />
<li><a href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#F3" style="color: #771100; text-decoration-line: none;">Tous les signaux sont au rouge</a></li><br />
<li><a href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#F4" style="color: #771100; text-decoration-line: none;">Quel monde allons-nous laisser à nos enfants et petit-enfants ?</a></li><br />
<li><a href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#F5" style="color: #771100; text-decoration-line: none;">Le problème du déni de la catastrophe annoncée</a></li><br />
<li><a href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#F6" style="color: #771100; text-decoration-line: none;">Les fausses solutions (les fausses bonnes idées)</a></li><br />
<li><a href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#F7" style="color: #771100; text-decoration-line: none;">Que peut-on faire concrètement ?</a></li><br />
<li><a href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#F8" style="color: #771100; text-decoration-line: none;">Nos élites politiques et économiques font tout pour maintenir le statu quo</a> </li><br />
<li><a href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#F9" style="color: #771100;">En conclusion...</a></li><br />
<br />
<big><a href="https://draft.blogger.com/null" name="F1"><b>L'impact séparé de la démographie, de l'économie et de l'écologie</b></a></big><br />
D'abord, pour être sérieux et crédible dans ce type de diagnostic il faut prendre en compte les grands paramètres qui font avancer (ou reculer, c'est selon...) le monde : <b>la démographie, l'économie, l'écologie.</b> Et il faut aussi admettre que <b>ces paramètres interagissent les uns sur les autres</b>, qu'ils ont chacun un impact sur les autres (hyper important, voir plus bas). 😐<br />
<ul><li><b>la démographie</b> : Il me semble que c’est évident : la population humaine ne PEUT PAS croître à l’infini ! Il faut des régulateurs. Alors soit le régulateur c’est la conscience et la responsabilité dans un auto-contrôle des naissances, soit ce seront les pénuries de ressources (y compris l’air respirable et l’eau potable) et d’énergie, et fatalement la guerre et les maladies. Ceux qui affirment qu'avec 7,55 milliards de personnes en 2017 la planète n'est pas en état de <b>surpopulation </b>ne sont pas des gens très sérieux, il n'y a qu'à regarder cette <a href="https://youtu.be/PUwmA3Q0_OE?t=11s" target="_blank">petite animation vidéo très pédagogique</a> pour s'en convaincre. Je suis en profond désaccord avec <a href="https://www.1jour1actu.com/planete/comment-nourrir-toute-la-planete-52686/" target="_blank">Pierre Rabhi</a>, paysan et philosophe que j'apprécie pourtant beaucoup, lorsqu'il affirme que « L'argument démographique pour sauver la planète est une imposture » : c'est un raisonnement angélique, digne du monde des bisounours... Je suis en désaccord partiel avec lui quand il dit que si l'on utilisait mieux les ressources, on pourrait nourrir sans problème 9 milliards d'êtres humains en 2050 et mettre fin à la faim dans le monde : oui, peut-être qu'on pourrait nourrir tous ces gens, mais ça ne règlerait pas <b>les problèmes engendrés par la surpopulation (pauvreté, pollutions multiples, destruction des forêts pour créer des terres cultivables ou construire de nouveaux logements...).</b> Jusqu’à présent je n’ai pas eu d’enfants, mais d’une certaine façon je m’en félicite. Il y a bien d’autres voies pour s’accomplir et pour être heureux. Je suis de ceux qui pensent qu’à l’heure actuelle, il conviendrait de faire une grosse pause au niveau « reproduction de l’espèce »... Cela serait, me semble-t-il, faire preuve d’un certain bon sens de s’interroger sur notre nombre et de <b>s’engager vers une décroissance de nos effectifs.</b> Pas une décroissance brutale (qui impliquerait des drames) mais une décroissance sur quelques générations qui permettrait à terme à l’humanité d’être plus en harmonie avec sa planète. Une décroissance dont bien sûr le seul outil serait la baisse de la fécondité (je me permets de le préciser, car dès qu’on dit souhaiter une baisse démographique, on vous soupçonne de vouloir tuer les gens). N’oublions pas que si nous voulons que beaucoup d’êtres humains profitent de la vie sur Terre, il faut d’abord (c’est une condition <i>sine qua non</i>) que l’humanité dure. <b>L</b><b>a décroissance démographique est une nécessité collective mais qui est compliquée à mettre en place sur un plan individuel</b>, car on touche à l'essence de l'être humain (un de ses instincts de base) qui est de se reproduire pour survivre. <b>La croissance démographique participe de cette fuite en avant : plus d'habitants, plus de consommation, plus de profits, mais aussi... plus de pollution et d'épuisement des ressources...</b> Celui qui trouvera la solution à ce cercle infernal méritera un prix Nobel... Malheureusement il y a fort à parier qu'aucun gouvernement ne pourra imposer une baisse de la natalité (les Chinois l'ont fait, alors qu'il était déjà trop tard). Ces idées sont défendues par assez peu de mouvements (car on touche au tabou de la natalité), en France à ma connaissance seule <a href="http://www.demographie-responsable.org/" target="_blank">l’association Démographie Responsable</a> ose les mettre sur la place publique.</li>
<li><b>l'économie</b> : je suis de plus en plus convaincu que <b>la mondialisation de l'économie</b><b> profite surtout aux actionnaires des multinationales</b> (Coca-Cola, Mac Donald's, Microsoft, Amazon, Monsanto...) et détruit énormément d'emplois chez les petites et moyennes entreprises qui ne peuvent pas lutter à armes égales contre ces mastodontes, donc c'est un mensonge de dire que le libre échange est une bonne chose pour l'humanité ; la mondialisation profite surtout aux grandes métropoles (Paris, New-York, Tokyo, Singapour...) et ne laisse que des miettes aux petites villes et aux villages (voire contribue à les vider de leur population active qui part dans les grandes villes où sont implantées les multinationales) ; par ailleurs, <b>l'accroissement infini des dettes publiques</b> va forcément aboutir à d'autres crises majeures en Europe, dont la crise grecque n'est qu'un avant-goût, car les gens sérieux savent bien qu'un jour ou l'autre il faudra rembourser, qu'on ne pourra pas indéfiniment "refiler la patate chaude" de la dette publique aux générations futures en se disant "ils trouveront bien une solution", car les banquiers font rarement dans le bénévolat et le jour où ils vont présenter l'addition ça va faire très très mal (y compris à la France, qui a trop souvent tendance à se croire meilleure que les autres nations dans plein de domaines) ; pour ceux qui s'y connaissent un peu en économie, on parle de <b>risque de crise systémique</b> (fragilisation, par le jeu d'un effet domino, de toutes les banques du fait du défaut de paiement d'un établissement fortement débiteur) : pour creuser un peu le sujet, lire des bons articles par exemple <a href="http://www.les-crises.fr/risque-systemique-1/" target="_blank">ici</a>, <a href="http://www.lafinancepourtous.com/Decryptages/Mots-de-la-finance/Risque-systemique" target="_blank">ici </a>et <a href="http://www.memoireonline.com/11/10/4122/m_Limpact-de-la-reglementation-prudentielle-internationales-sur-les-strategies-bancaires-cas-des5.html" target="_blank">ici</a> ; et puis on peut s'interroger : <b>le bonheur réside-t-il dans un taux de croissance positif ?</b> je pense qu'une décroissance permettrait à la planète de souffler un peu, et tant pis si cela crée davantage de chômage, car on ne peut plus continuer dans cette fuite en avant qui épuise les ressources naturelles et nous propulse droit dans le mur... Malheureusement, comme fort taux de croissance = davantage d'emplois et de richesses, <b>les hommes politiques ont bien compris que, s'ils veulent être réélus, mieux vaut une bonne croissance bien polluante qu'une décroissance qui permettrait à la nature de se régénérer... 😔</b></li>
<li><b>l'écologie</b> : ce n'est un secret pour personne (sauf peut-être pour ceux qui ferment les yeux et se bouchent les oreilles en même temps, et il y en a plus qu'on ne le croit...), <b>les ressources naturelles sont en voie d'épuisement</b> (surpêche, disparition des forêts notamment amazonienne et indonésienne, asséchement des sols dû au réchauffement climatique...)</li>
</ul><div style="text-align: right;"><b><a class="backtotop" href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#">Retour haut de page</a></b></div><big><a href="https://draft.blogger.com/null" name="F2"><b>L'impact cumulé de la démographie, de l'économie et de l'écologie</b></a></big><br />
Et quand on mixe ces 3 grands paramètres ça fait encore plus mal, en effet <b>ces paramètres interagissent entre eux</b>, je veux dire par là qu'on ne peut pas les traiter de manière isolée comme le font trop souvent certains experts mono disciplinaires (l'ingénieur agronome, le démographe, l'économiste, qui réfléchissent trop souvent chacun dans leur coin) :<br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNMcjJcsUzh5z8d-xwskR_upTOvLCxIuejJdwU1-oOdS_y6sJD3ljheo4Bp0neajyySf6NZz8KQKVMirwmD8Ub8_W6mF-fJwSMCjYfURDtPg28RRPdrce-M4kU8uxLk2tB7IQtDWQMHr6H/s1600/Sch%25C3%25A9ma+D%25C3%25A9mographie+Economie+Environnement.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="336" data-original-width="386" height="276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNMcjJcsUzh5z8d-xwskR_upTOvLCxIuejJdwU1-oOdS_y6sJD3ljheo4Bp0neajyySf6NZz8KQKVMirwmD8Ub8_W6mF-fJwSMCjYfURDtPg28RRPdrce-M4kU8uxLk2tB7IQtDWQMHr6H/s320/Sch%25C3%25A9ma+D%25C3%25A9mographie+Economie+Environnement.jpg" width="320" /></a> </div><ul><li><b>la démographie et l'économie</b> : il n'existe aucune règle économique qui prévoit que le nombre d'emplois doit naturellement s'ajuster à la croissance démographique, bref c'est bien beau de faire des bébés pour payer nos retraites, mais on sait très bien que les bébés en question n'auront pas tous du boulot... Le gâteau des ressources à se partager n'est pas infini et donc les emplois à se partager non plus.</li>
<li><b>la démographie et l'écologie</b> : oui, en théorie la planète peut nourrir 10 milliards de personnes, mais à quel prix ? s'il faut pour cela exercer une pression encore plus forte sur les ressources naturelles, cela ne fera que résoudre momentanément un problème (la faim dans le monde) en amplifiant un autre problème (l'épuisement des ressources naturelles). Et peut-on me dire comment la planète peut faire pour absorber régulièrement des centaines de millions d'habitants supplémentaires sans que la pollution augmente ? C'est juste impossible, car <b>chaque être humain supplémentaire représente un facteur de pollution supplémentaire</b> (d'accord, c'est pas super poétique comme vision de l'être humain, mais c'est pour les besoins de la démonstration... bien entendu un être humain c'est aussi plein d'autres choses que de la pollution (c'est de l'amour, de la joie, du bonheur...)...😉). Outre <a href="https://allonschezfred.blogspot.fr/2018/05/etre-humain-facteur-de-pollution.html" target="_blank">mon propre article</a> qui développe ce thème, je recommande la lecture de ces excellents articles qui résument bien la situation : <a href="https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-181377-surpopulation-et-environnement-le-debat-interdit-2167572.php" target="_blank">Surpopulation et environnement, le débat interdit</a> et <a href="https://e-rse.net/demographie-population-enjeu-ecologique-26355/#gs.f0Wg89I" target="_blank">Le vrai enjeu écologique, c'est la croissance démographique</a>.</li>
<li><b>l'économie et l'écologie</b> : l'activité industrielle est-elle compatible avec le respect de l'environnement ? Non c'est évident, car les entreprises sont là pour faire du profit, et elles se fichent pour la plupart des éventuels dégâts à l'environnement, l'appât du gain est bien trop fort pour se préoccuper d'autre chose (cela est encore plus vrai dans les pays moins développés que le nôtre, dont les populations considèrent souvent que "l'écologie c'est un problème de riches" et que "d'abord il faut manger, ensuite on verra"... mais comment leur faire ce reproche ? si nous étions à leur place, ne penserions-nous pas la même chose ?...). Qu’on le veuille ou non, il n’y a pas assez de travail pour tout le monde et si nous vivions réellement en harmonie avec les capacités réelles de la nature il y en aurait encore beaucoup moins. A partir de là, la seule solution c’est de <a href="http://www.konbini.com/fr/tendances-2/pourquoi-2017-doit-etre-lannee-qui-sonne-le-glas-de-la-deconsommation/" target="_blank">vivre avec beaucoup moins</a> et donc de travailler beaucoup moins et de répartir ce travail entre tous... Vivre dans une société basée sur le partage et la générosité plutôt que sur l’égoïsme exacerbé. Ce serait plus intelligent que de tenter de relancer une fois de plus l’économie au détriment de la nature. Une nature qui, on le sait, à ce rythme, causera l’extinction de l’espèce humaine, d’ici quelques centaines d’années.</li>
</ul><div style="text-align: right;"><b><a class="backtotop" href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#">Retour haut de page</a></b></div><a href="https://draft.blogger.com/null" name="F3"><b>Tous les signaux sont au rouge</b></a><br />
En effet, plusieurs « murs » se présentent à nous :<br />
Le mur du réchauffement climatique<br />
Le mur de l'épuisement des énergies fossiles, abondantes et quasi gratuites<br />
Le mur de l'effondrement de la biodiversité<br />
Le mur de la pollution des eaux et de l'air<br />
Le mur de l'épuisement des ressources en eau potable<br />
Le mur des inégalités sociales et de la pression migratoire<br />
Le mur d'une nouvelle crise financière de grande ampleur<br />
Et d'autres "murs" que j'oublie ...<br />
La rencontre avec n'importe lequel de ces murs sera le déclenchement d'une gigantesque crise qui, si elle se cumuule avec d'autres crises, aboutira à un désastre absolu.<br />
<div style="text-align: right;"><b><a class="backtotop" href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#">Retour haut de page</a></b></div><a href="https://draft.blogger.com/null" name="F4"><b>Quel monde allons-nous laisser à nos enfants et petit-enfants ?</b></a><br />
L’ampleur du dérèglement climatique est liée au cumul de toutes les émissions de CO2 passées. Les implications en matière de justice intergénérationnelle sont majeures. Elles affectent l’ensemble des relations entre générations, sous des formes impensées jusqu’à maintenant. Une partie du dérèglement climatique qui nous affecte déjà provient des émissions de nos aïeux. À leur décharge, ils n’avaient pas conscience du problème et ont de toute façon plus modestement contribué au cumul actuel des émissions.<br />
Nos enfants et petits-enfants, leurs enfants… vont également vivre avec les émissions de ces aïeux qu’ils n’ont pas connus, mais surtout avec celles, massives, de leurs parents et grands-parents. Avec leurs émissions aussi bien sûr, plus ou moins grandes selon que le monde va changer vite ou lentement.<br />
La France, comme beaucoup d’autres pays, est incapable de réduire ses émissions et continue d’alourdir le fardeau des générations futures.<br />
Comment nous sentirons-nous au moment de laisser nos enfants et petits enfants aux prises avec les conséquences de nos choix absurdes : dérèglement climatique ; pollutions des sols, des nappes phréatiques et des océans ; perte massive de biodiversité ; transition superficielle des économies ; sociétés minées par les inégalités ; et, ultime fardeau en France, acharnement à faire durer une filière nucléaire dont ces jeunes devront assurer le démantèlement. Il est bien trop tard pour leur faire croire que nous allons leur laisser un monde meilleur que celui dont nous avons hérité.<br />
<div style="text-align: right;"><b><a class="backtotop" href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#">Retour haut de page</a></b></div><a href="https://draft.blogger.com/null" name="F5"><b>Le problème du déni de la catastrophe annoncée</b></a><br />
Tout le monde est d’accord concernant la situation écologique de notre planète aujourd’hui : on va droit dans le mur ! Mais que fait-on pour éviter la catastrophe ? <b>L’homme a cette capacité à vivre dans le déni, et cette incapacité à être sensible aux conséquences de ses actes…</b> Bref il est myope ! Pour le dire autrement, l’homme n’est pas capable de changer tant qu’il ne s’est pas pris de mur, tant qu’il n’a pas atteint un point si irréversible qu’il en souffre physiquement ! A ce sujet, Pierre Henri Castel, chercheur et psychanalyste français, écrit ceci : « La certitude de la fin proche est souvent tenue pour un facteur mobilisateur qui devrait nous pousser à corriger la trajectoire qui nous précipite vers l’abime au point qu’on pourrait se demander pourquoi les gens aussi avertis que nous sommes ne font finalement rien ou si peu, et d’autre part <b>il est loin d’être clair que l’angoisse aussi totale devrait déclencher un sursaut salvateur ; et si c’était l’inverse, si elle nous paralysait encore plus.</b> D’autre part plus dangereusement la certitude de la fin pourrait bien nourrir et nourrit déjà une option morale et politique qui précipite la fin car si tout est perdu – et cette attitude augmentera à mesure que la fin approche – radicalisant le processus auquel je pense, alors qu’est ce qui nous empêcherait de jouir de la façon la plus effrénée de tout ce qui reste encore pendant qu’il est encore temps. » <br />
Le déni est très largement répandu (ce à quoi s'ajoute soit un climatoscepticisme, soit un climatofatalisme). Distinguons quelques types de déni : Déni actif – “Le réchauffement climatique, c’est faux !”, déni partiel – “Oui je sais mais ça ne me concerne pas”, déni attentiste – “Je sais mais je ne changerai que si tout le monde change sinon ça ne sert à rien”. Le déni du réchauffement climatique et de la disparition de la biodiversité est une stratégie de survie. Si nous pensons sans cesse à cet effondrement, nous serons tétanisés, car chaque geste de notre quotidien et de ce qui nous entoure y contribue. Il nous faut donc, pour continuer à vivre, la mettre de côté. Mais cette stratégie est paradoxale puisqu’elle nous permet de continuer à vivre d’un point de vue individuel mais elle contribue par là-même à menacer notre survie en tant qu’espèce. Une partie de notre cerveau préfère nier une information source d’angoisse et à la mettre de côté. Car un certain déni est nécessaire pour pouvoir vivre, avant de revenir au combat.<br />
Le théologien jésuite Christoph Theobald nous dit qu’il y a trois attitudes par rapport à la menace écologique : - La première c’est celle du prophétisme : « attention la catastrophe va arriver, mobilisez vous ! » Mais ça peut être complètement démobilisateur, car on devient déprimé devant l’ampleur de la tâche. - La deuxième c’est l’attitude de Hans Jonas (philosophe allemand) qui dit : nous avons une responsabilité éthique infinie et non réciproque vis-à-vis des générations futures. Des parents qui élèvent leurs enfants nuit et jour posent des gestes de tendresse non réciproques car l’enfant ne peut pas restituer la totalité de ce qu’il reçoit. C’est un don sans réciprocité. Nous avons une responsabilité éthique sans réciprocité au niveau des générations futures mais celle là aussi est très angoissante et peut être très démobilisatrice. - Finalement il y a une troisième attitude, une attitude spirituelle qui est de faire l’expérience de la tendresse de la nature qui nous sort du fantasme de la surpuissance dans laquelle nous nous trouvons. Au fond, <b>le drame de l’histoire industrielle et de l’économie libérale est de croire que l’humanité est surpuissante, peut détruire les écosystèmes qu’elle remplacera par des machines.</b> Ceux qui racontent que lorsque les abeilles auront disparu on pollinisera avec des machines ce qui est évidemment faux. Pourquoi évidemment ? Parce que ce n’est pas possible techniquement : une machine a besoin d’énergie et de minerai, et nous n’en avons déjà plus assez… C’est donc juste un fantasme. Cette expérience de réconciliation avec la nature nous sort du fantasme de la toute-puissance de l’homme et de la science. On peut aussi citer cette fameuse phrase de Jacques-Bénigne Bossuet (prédicateur et écrivain français) : <i>« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes »</i>. D’un côté nous déplorons la destruction des écosystèmes qui nous entourent, mais d’un autre côté nous ne voulons rien changer (ou presque) à notre mode de vie. Bienvenue dans la schizophrénie collective... La messe est dite. <b>En matière d’écologie, le déni typique consiste à dire : « Je sais que nous sommes en danger, mais je n’y crois pas vraiment, alors pourquoi changer mes habitudes? » Mais il existe un déni inverse : « Je sais que nous ne pouvons pas faire grand-chose pour enrayer le processus qui risque de mener à notre perte, mais cette idée m’est tellement insupportable que je vais essayer, même si cela ne servira à rien. » </b>Tel est le raisonnement qui nous pousse à mieux trier nos déchets ou à utiliser davantage les transports en commun. Si nous choisissons de changer certains comportements, c’est souvent dans l’illusion de faire un geste utile, pour témoigner de nos convictions, ou pour nous donner bonne conscience, participer à un vaste projet collectif. L’impact de l’humanité sur la Terre est mesuré par le nombre de consommateurs multiplié par la consommation du terrien moyen. En conclusion je pense que <b>l’homme peu à peu s’autodétruira, incapable qu'il est de sortir du cercle infernal "course au profit - surpopulation - dégradation de l'environnement". L'homme est une espèce invasive, l'homme agit comme un prédateur sur la nature, et un jour la nature le lui fera payer en le faisant disparaître.</b> Dans les 50 années à venir, de plus en plus d'individus mourront probablement des conséquences des catastrophes dites "naturelles", que ce soient des tsunamis, des épidémies et autres. Ce sera une forme d'auto-régulation imposée par "mère nature". Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les plus grands scientifiques qui arrivent toujours plus nombreux à ce type de conclusion. Quand les enfants pas sages ne veulent rien entendre et comprendre, c'est la mère fouettard qui arrive et qui se charge de remettre les pendules à l'heure... 😐 J'ai toujours été frappé par le nombre d'individus qui sont dans le<b> déni (ou l'aveuglement) par rapport à ces problèmes</b>, et par le nombre d'individus qui s'accrochent à des fausses solutions un peu comme on s'accroche à une bouée de sauvetage lorsque le navire coule... Je ne suis pas loin de penser qu'il s'agit là souvent de processus inconscients qui viseraient à préserver l'individu soit de tomber en dépression soit d'être tenté de mettre fin à ses jours, <b>comme s'il était dangereux psychologiquement et/ou inacceptable moralement de ne pas s'accrocher à une espérance, aussi utopique soit-elle... </b>J'observe souvent autour de moi que le fait d'avoir des enfants contribue à être dans ce déni/aveuglement, probablement parce qu'il est trop difficile de se dire en tant que parent que le monde à venir sera encore pire pour nos enfants... 😕<br />
<div style="text-align: right;"><b><a class="backtotop" href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#">Retour haut de page</a></b></div><div style="text-align: left;"><a href="https://draft.blogger.com/null" name="F6"><b>Les fausses solutions (les fausses bonnes idées)</b></a></div><div style="text-align: left;">Et puis il y a les <b>fausses solutions</b> :</div><ul><li style="text-align: left;"><b>le progrès technique et la science </b>nous sauveront-t-ils ? j'en doute fort, car par exemple dans le domaine de l'environnement, à l'occasion d'une innovation technologique<b> souvent une pollution en chasse une autre</b> (certes le nucléaire n'émet pas de Co2, mais constitue une très forte menace par ailleurs, cf. Tchernobyl et Fukushima ; certes les incinérateurs d'ordures ménagères réduisent les déchets mais émettent des dioxines et des particules fines qui sont cancérigènes, etc.) ; <b>les progrès de la médecine</b> nous permettent certes de vivre mieux et plus vieux mais cela accroît la surpopulation, et l'augmentation de l'espérance de vie des retraités creuse les déficits des caisses de retraite, alors qu'il y a en même temps de moins en moins d'actifs pour cotiser...</li>
<li style="text-align: left;"><b>le développement de l'économie solidaire</b> nous sauvera-t-il ? j'en doute fort, car c'est beaucoup trop marginal par rapport au reste de l'activité économique, c'est une goutte d'eau de sagesse au milieu d'un océan d'avidité, de course au profit. Idem pour l'agriculture raisonnée, l'agriculture biologique, le développement du "consommer local" : ce sont certes <b>des initiatives intéressantes qu'il faut soutenir, mais qui ne pourront jamais rivaliser avec le poids des intérêts financiers</b> et en particulier de l'industrie agro-alimentaire.</li>
<li style="text-align: left;">Le discours écologique dominant nous interpelle comme si nous étions a priori coupables, en dette envers notre mère Nature, sous la pression constante d’un surmoi écologique: « Qu’as-tu fait aujourd’hui pour dame Nature ? As-tu bien jeté tes vieux papiers dans le container de recyclage prévu à cet effet ? Et les bouteilles en verre, les cannettes ? As-tu pris ta voiture alors que tu aurais pu circuler à vélo ou emprunter les transports en commun ? As-tu branché la climatisation au lieu d’ouvrir les fenêtres ? » Les enjeux idéologiques d’une telle individualisation sont évidents : <b>tout occupé à faire mon examen de conscience personnel, j’en oublie de me poser des questions bien plus pertinentes sur notre civilisation industrielle dans son ensemble. Cette entreprise de culpabilisation trouve d’ailleurs une échappatoire facile : recycler, manger bio, utiliser des sources d’énergie renouvelables, etc. En toute bonne conscience, nous pouvons continuer notre petit bonhomme de chemin.</b> Comme si réduire sa pollution personnelle de 20% allait sauver la planète... C'est ce qu'on appelle <b>"l'effet masse" : même si chacun des 7,55 milliards d'êtres humains de la planète réduisait sa pollution de 20%, le stock de pollution produites resterait gigantesque</b> (sans compter le stock de ce qui a déjà été pollué ces 50 dernières années, notamment tous ces déchets en plastique qui mettent des centaines d'années à disparaître totalement).</li>
</ul><div style="text-align: right;"><b><a class="backtotop" href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#">Retour haut de page</a></b></div><div style="text-align: left;"><a href="https://draft.blogger.com/null" name="F7"><b>Que peut-on faire concrètement ?</b></a></div><div style="text-align: left;"><b>Quelles mesures concrètes mettre en œuvre si l’on veut contenir le réchauffement climatique ?</b></div><div style="text-align: left;">Le pire va sans doute arriver. Notre monde, tel que nous le connaissons, va s’effondrer. Nous devrons vivre avec moins, faire le deuil de toutes nos dépendances énergétiques, matérialistes. De nombreux gestes du quotidien (la consommation de viande, les transports aériens, l’achat de produits agricoles d’importation, la consommation énergétique en général…) sont sources d’émissions de gaz à effet de serre. Chacun peut bien sûr agir selon ses priorités et ses préférences, mais il devient de plus en plus évident que <b>l’addition de quelques bonnes volontés et la modification à la marge des habitudes de consommation ne suffiront pas à endiguer la dérive climatique.</b> Les petits pas ne suffiront pas, il nous faut chausser les bottes de sept lieues. Seule une volonté politique forte, au niveau international, pourra éventuellement infléchir le cours des choses.</div><div style="text-align: left;">En effet ces petits gestes ne sont pas inintéressants, ils sont souvent pleins de bon sens, simplement <b>ils ne peuvent que ralentir le processus</b> de destruction de la planète (ralentir la course du Titanic vers son iceberg). Cela ne m'empêche pas de <b>soutenir des ONG qui luttent pour la préservation de l'environnement</b>, tout en sachant que leur action n'est qu'<b>une goutte d'eau de bon sens et de clairvoyance dans un océan d'avidité et de recherche du profit à court terme.</b><br />
L’objectif de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre suppose un changement radical du mode de vie et des habitudes de consommation dans le sens de la sobriété. Et ce ne sera pas facile : pas ou presque plus d’avion, du vélo et beaucoup moins d’autos, moins de viande, beaucoup moins de tous ces objets dont on a pris l’habitude de les considérer comme normaux, pas ou plus de publicité, on en passe. Pour le dire autrement, faire face à l’urgence climatique, ce n’est pas mettre des éoliennes partout, c’est réduire drastiquement la consommation d’énergie donc la consommation matérielle.<br />
Côté logement, rénover en haute performance environnementale 1 million de logements par an, limiter les constructions neuves à de l’habitat collectif avec une surface par habitant de 30 m². Sur le plan des transports, il faut en particulier stopper les lignes aériennes internes disposant d’une alternative par la route ou le fer en moins de 4 h, interdire les poids lourds en zone urbaine, limiter à 110 km/heure la vitesse sur autoroute. Nos modes de consommation seront également visés : il s’agit de diviser par un peu plus de trois notre consommation de viande, d’interdire à la vente les téléviseurs de plus de 40 pouces, de diviser par trois le flux vidéo consommé par personne, de limiter à 1 kg de vêtements neufs mis sur le marché par personne et par an… au total, une soixantaine de mesures qui nous confrontent directement à nos modes de vie, à ce qui semble acquis pour toujours, mais que le réchauffement climatique questionne.<br />
Beaucoup de ces mesures « radicales » peuvent paraître restreindre nos libertés, comme l’interdiction des vols long-courriers non justifiés ou le rationnement de certains produits de consommation tels que le café. Mais elles ne le sont que si notre conception de la liberté est de consommer toujours plus. Mais, à un niveau plus collectif et global, c’est l’inaction actuelle et le dérèglement climatique en cours qui seront liberticides. Des rationnements alimentaires à la suite de pertes de rendement agricole, la prolifération de maladies, la contrainte de déplacements imposés par des conditions météorologiques invivables, l’obligation de rester confiné dans une salle climatisée en cas de forte chaleur, la perte de son habitat et de tout ce qu’on possède à la suite de phénomènes météorologiques extrêmes, vont priver des millions de personnes de leurs droits fondamentaux. La véritable utopie c’est de croire que nous pouvons continuer sur notre trajectoire sans remettre en question nos modes de vies, sans s’interroger sur nos véritables besoins, nos véritables libertés.<br />
<div style="text-align: right;"><b><a class="backtotop" href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#">Retour haut de page</a></b><br />
</div><div style="text-align: left;"><a href="https://draft.blogger.com/null" name="F8"><b>Nos élites politiques et économiques font tout pour maintenir le statu quo</b></a></div>Les gouvernants, aujourd’hui, ne sont pas de braves gens qui, par pure ignorance, ne voudraient pas agir pour le climat et qu’il faudrait ramener à la raison. Ce sont les instruments d’une oligarchie qui vise essentiellement à maintenir la position privilégiée des ultra-riches et un système économico-financier qui préfère la prédation de la planète à la baisse des profits. Autrement dit, <b>les gouvernants aujourd’hui ne sont pas des alliés, mais des ennemis, et seul le rapport de force — ou le changement de gouvernants — peut faire évoluer fortement les politiques.</b><br />
L’obstacle principal dans la transition vers une société écologique vient donc de nos élites politiques et économiques : les gouvernements et la grande industrie (les multinationales principalement) bloquent le passage à l’action (le mécanisme est simple : les multinationales financent les campagnes électorales des candidats, et leurs demandent en échange des réglementations permettant de maximiser les profits ; si cela ne suffit pas, les multinationales exercent un ignoble chantage à l'emploi auprès des politiques : "si vous créez telle réglementation pour protéger la nature, cela va détruire des emplois et créer du chômage et vous serez battus aux prochaines élections..."). <b>La quête incessante du gain immédiat, sans se soucier de ses conséquences écologiques à long terme, s’inscrit dans le fonctionnement même du système capitaliste</b> dans lequel nous vivons.</div><div style="text-align: left;"><br />
</div><div style="text-align: right;"><b><a class="backtotop" href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#">Retour haut de page</a></b></div><div style="text-align: left;"><a href="https://draft.blogger.com/null" name="F9"><b>En conclusion...</b></a></div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRxx8D_REjgGWPzy9nWXzul3GOaLBl2ETLFitdFLbEvFsUE3kgIBUzrVwwsvpgFjdXoR5hDU8qT9ATw_IBFGxnghiImhtk6olGpcdRSG4EzCWwmBQOl3aH4eHwLEpTED0QOB1jHnRuBQnS/s1600/thermom%C3%A8tre-malade-de-la-terre.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: left;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRxx8D_REjgGWPzy9nWXzul3GOaLBl2ETLFitdFLbEvFsUE3kgIBUzrVwwsvpgFjdXoR5hDU8qT9ATw_IBFGxnghiImhtk6olGpcdRSG4EzCWwmBQOl3aH4eHwLEpTED0QOB1jHnRuBQnS/s1600/thermom%C3%A8tre-malade-de-la-terre.jpg" width="320" /></a><br />
<div style="text-align: left;">Oui la situation est (très) grave, et je suis persuadé que ça ne va pas s'arranger... 😔</div><div style="text-align: left;">C'est triste à dire, mais il est probable que seule une bonne grosse guerre ou une épidémie meurtrière permettra de faire retomber cette <b>pression démographique de plus en plus intenable pour la planète.</b></div><div style="text-align: left;">J’avoue être parfois impressionné (et étonné) par la foi - aveugle et utopique - de certains dans la capacité de pouvoir changer le monde dans lequel on vit... Moi j’apprends à vivre simplement, plutôt dans une forme de résignation joyeuse et désespérée face à ce qu’il advient… Je ne suis pas porté par ce positivisme, même si profondément, j’aimerais y croire !...</div><div style="text-align: left;">Bon, d'accord le paysage est très noir. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut se suicider (il y a plein de belles choses à vivre dans cette vie : l'amour, les voyages, les pratiques artistiques...), mais vivre sans illusions oui... Donc soyons des "pessimistes (ou réalistes diront certains) heureux", cf. mon <a href="http://allonschezfred.blogspot.fr/2014/01/petit-test-de-personnalite.html" target="_blank">petit test de personnalité</a>. Vivons en étant conscients des nombreuses imperfections de ce monde, mais vivons pleinement cette vie quand même... 😃<br />
<div style="text-align: right;"><b><a class="backtotop" href="http://allonschezfred.blogspot.com/2014/02/alors-tout-est-foutu.html#">Retour haut de page</a></b></div></div></div>Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-11189513796304464892015-07-11T18:35:00.000+01:002015-07-11T18:41:37.129+01:00La méditation<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;">Depuis quelques années j'ai découvert avec bonheur les bienfaits de la méditation<b><span style="color: purple;"><a href="http://vieconsciente.com/144/qu-est-ce-que-la-meditation/" target="_blank"></a></span></b>. </span>Je suis sensible aux idées du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddhisme" target="_blank">bouddhisme</a>, ce qui explique en partie mon attirance pour des pays comme l'Inde et le Népal... Ce n'est pas un hasard si la personnalité que j'admire le plus est un indien... nommé <a href="http://www.evene.fr/celebre/biographie/gandhi-516.p" target="_blank">Gandhi</a>... ;-) </span></span><br />
<br />
<a name='more'></a><br />
<div style="text-align: center;">
<i><b>Méditer c’est réaliser la tranquillité de l’esprit et la paix du cœur.</b><b><br /></b></i></div>
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPH8Q_cBbzbaETeByCaT1xKnLIhFZiPSv04LGSjr34EE0vLej2D4_X53N48zZ5Kj8X8TZJXyeb_spOhejYTD35bzBx5axs49F6nSp_bTl7TRSboB1aIfGlnD_44U4NQUqGOtV3-iGQSJZk/s1600/DSCF5972.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPH8Q_cBbzbaETeByCaT1xKnLIhFZiPSv04LGSjr34EE0vLej2D4_X53N48zZ5Kj8X8TZJXyeb_spOhejYTD35bzBx5axs49F6nSp_bTl7TRSboB1aIfGlnD_44U4NQUqGOtV3-iGQSJZk/s1600/DSCF5972.JPG" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Bodh Gaya, Inde, 2013</td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivWF8lTuONaCqJFdd8XYgnrF2eTOfGDrcbaZFdTHxLBb5xMSbnV4JDD1vHRMx4z8WnZH_96UBvA8p8a988JcgLn-Y6iT-1O1EDo4bbj8asrHro-DygYr8fysHpEpammtf2C43KHol1DRD8/s1600/DSCF2275.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivWF8lTuONaCqJFdd8XYgnrF2eTOfGDrcbaZFdTHxLBb5xMSbnV4JDD1vHRMx4z8WnZH_96UBvA8p8a988JcgLn-Y6iT-1O1EDo4bbj8asrHro-DygYr8fysHpEpammtf2C43KHol1DRD8/s1600/DSCF2275.JPG" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Katmandou, Népal, 2009</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi39eah1Ex2KY3JJVuwXsOx6q2tO-8aOj3Q0sOIGxbwbN5bviWxKbIOi2kl8yj82eK9pZFH21RWvxTDnRKvoyEQW45shx7bziDdDdptnT9jjEfZ1tcHK4fH-JsqhTVYniaICsdmLp60oRu3/s1600/DSCF5958.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi39eah1Ex2KY3JJVuwXsOx6q2tO-8aOj3Q0sOIGxbwbN5bviWxKbIOi2kl8yj82eK9pZFH21RWvxTDnRKvoyEQW45shx7bziDdDdptnT9jjEfZ1tcHK4fH-JsqhTVYniaICsdmLp60oRu3/s1600/DSCF5958.JPG" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Bodh Gaya, Inde, 2013</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><b>Définition de la méditation</b><br /><br />J'aime bien cette définition de la méditation trouvée dans une présentation du Raja Yoga :</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">" La méditation, quelle que soit sa forme ou son origine, est un élan qui part des profondeurs de soi, pour mieux s'ouvrir vers le monde. Je me centre en moi, stable, serein, pour mieux m'épanouir et m'ouvrir vers autrui. Non pas pour établir avec l'autre un rapport de dépendance, mais pour lui permettre, à son tour de retrouver son centre, de s'y sentir bien, et de partager sans se disperser, son énergie vitale. Peu importe qui je suis en termes de culture, d'âge de religion ou de race, je rentre en contact avec le centre de mon être, siège de mes qualités uniques, de mes valeurs, mémoire de mon histoire, là où tout se fait et se défait au gré des transformations que suscite en moi la vie ".<br /><br /><b>Pourquoi pratiquer la méditation ?</b><br /><br />Chaque jour, on passe du temps à faire sa toilette extérieure (se laver, se peigner, se brosser les dents...), alors pourquoi on ne prendrait pas le temps de faire aussi sa toilette intérieure quotidienne grâce à la méditation ?<br />La méditation permet de développer notre musculature mentale. Elle permet de placer notre cœur, notre âme, notre sensibilité, dans une attitude ouverte et bienveillante vis à vis de nous-mêmes et vis à vis des autres.<br />Méditer fait diminuer le rythme cardiaque, relâche les muscles sous tension, et procure une montée d’endorphines, ces hormones de la joie et de l’éveil.<br />La pratique de la méditation promeut l'empathie, la compassion et accroît la concentration.<br /><br /><b>Le but de la méditation</b><br /><br />Le but de la méditation est de calmer l’agitation de l’esprit, de s’ancrer dans le corps, d’être présent à soi-même et d’élargir le champ de la conscience. La pratique régulière influe profondément sur la vie quotidienne, assurant un plus grand équilibre.<br /><br />La méditation c’est : le retour à soi, le recueillement, l’arrêt de la pensée, la pause intellectuelle, le lâcher prise, l’expiration, la non tension, la paix, la douceur, le repos de l’esprit, le hors du temps, la ressource.</span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">J'aime bien cette e</span>xplication donnée par un moine bouddhiste cambodgien dans l’émission « Sagesses bouddhistes » (France 2) : On ne peut pas supprimer définitivement les mauvaises pensées qui perturbent l’esprit, ce n’est toujours que temporaire. Si on ne pratique pas constamment la méditation, peu à peu les mauvaises pensées reviennent en nous et recommencent à avoir de l’effet. On ne peut les éradiquer. On peut seulement les mettre à l’écart par une pratique constante [un peu comme un logiciel antivirus qui mettrait un virus en quarantaine : si on supprime le logiciel antivirus, alors le virus peut à nouveau s’activer car la mise en quarantaine n’agit plus]. Il en est de même quand une étendue d’eau est recouverte de plantes : si on écarte avec nos deux mains les plantes qui l’envahissent, on peut voir la clarté de l’eau. Mais si on enlève les mains (c'est-à-dire si on ne pratique pas la médication), les plantes parasites reviennent inexorablement.<br /><br /><b>Très bonnes adresses pour s'initier en douceur à la méditation</b></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><br /><i><b>Association Terre d'Eveil</b></i> <a href="http://www.vipassana.fr/">http://www.vipassana.fr </a>(organisent régulièrement des week-end à Paris avec un enseignant différent à chaque fois, mais aussi des retraites de quelques jours)</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">Mes enseignants préférés :</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">- <a href="http://www.vipassana.fr/Enseignants/MartineBatchelor.htm" target="_blank">Martine Batchelor</a> et <a href="http://www.vipassana.fr/Enseignants/PatriciaGenoudFeldman.htm" target="_blank">Patricia Genoud-Feldman</a> : enseignement assez classique mais clair et efficace, idéal pour les débutants.<br />- <a href="http://www.vipassana.fr/Enseignants/Teachers.htm" target="_blank">Pascal Auclair</a> : enseignement assez original mais clair et efficace.<br />- <a href="http://www.vipassana.fr/Enseignants/Akincano.htm" target="_blank">Akincano Marc Weber</a> : selon moi le meilleur enseignant de cette association (excellente synthèse entre méditation et psychologie).<br />- <a href="http://www.vipassana.fr/Enseignants/AnneMichel.htm" target="_blank">Anne Michel</a> (spécialiste du « dialogue conscient ») : excellente enseignante également<br /> </span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><i><b>Dojo zen de Paris</b></i> <a href="http://www.dojozenparis.com/">http://www.dojozenparis.com</a> (y aller le samedi de 16h à 18h pour une séance d'initiation d'une heure suivie d'une heure de pratique)</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<i><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><b>Centre de Méditation Vipassana Dhamma Mahi</b></span></span></i><br />
<span style="font-family: inherit;"><a href="http://www.mahi.dhamma.org/dhammamahi.html"><span style="font-size: small;">http://www.mahi.dhamma.org/dhammamahi.html</span></a></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">Ce sont les fameuses retraites de méditation Vipassana de 10 jours. S'inscrire plusieurs mois à l'avance si on veut avoir de la place. Là c'est vraiment du costaud, <b>le genre d'expérience qui vous marque à vie.</b> Les résultats sont à la hauteur de la difficulté et de la rigueur de ce qui est demandé aux pratiquants. Voici mon <a href="http://forum.psychologies.com/psychologiescom/Spiritualite-s/experience-meditation-vipassana-sujet_964_1.htm#t16403" target="_blank">récit</a></span><span style="font-size: small;"> de ma première retraite de méditation Vipassana de 10 jours (je précise que c'était ma toute première expérience de méditation). Depuis j'en ai suivi une deuxième quelques années après, et cette deuxième expérience fut très riche également. Lire aussi ce <a href="http://trottinageenasie.blogspot.fr/2012/10/meditation-vipassana.html" target="_blank">récit</a> d’une française qui a effectué une retraite Vipassana de 10 jours en Inde. J'ai fait une troisième retraite de méditation en Nouvelle-Zélande.</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<b><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">O</span>m <span style="font-family: inherit;">R</span>eiki <span style="font-family: inherit;">F</span>amily <span style="font-family: inherit;">F</span>rance</span></span></b><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.omreikifamily.fr/">http://www.omreikifamily.fr/</a> </span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">Près de Toulouse se trouve cet ashram indien dont l'implantation principale se trouve à Pune <span style="font-family: inherit;">dans le sud de l'</span>Inde. On y enseigne notamment les méditations actives créé<span style="font-family: inherit;">es par le grand maître spirituel Osho.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><b>Autres sites web intéressants sur la méditation</b></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"></span></span><br />
<i>a) Site de présentation de la méditation</i><br />
<br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.carevox.fr/Je-medite-Je-me-soigne.html">Je médite - Je me soigne</a></span></span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"> </span></span><br />
<i>b) Sites pour approfondir la connaissance de la méditation</i><br />
<br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.dhammadelaforet.org/">Le Dhamma de la forêt</a></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><a href="http://dhammasukha.free.fr/biblio/MahasiInstructions.htm">Instructions de base pour la contemplation vipassana</a><br /><a href="http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article51" target="_blank">Méditation de Metta par Bhante Henepola Gunaratana</a></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><b>Quelques maîtres de méditation que j'apprécie beaucoup</b></span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><b></b></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><a href="http://s1.dmcdn.net/hMwF/526x297-Dlt.jpg" target="_blank"><i><b>Gérard Pilet</b></i></a> (tradition zen) a écrit de très bons ouvrages sur la méditation ainsi que de nombreux articles et a participé à plusieurs émissions de "Sagesses bouddhistes" dont <a href="http://www.youtube.com/watch?v=XgXjHeP5EcU" target="_blank">celle-ci</a> pour ceux qui découvrent la méditation. Son enseignement est simple, clair et profond, il dit l'essentiel avec justesse et simplicité.</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thich_Nhat_Hanh" target="_blank"><i><b>Thich Nhat Hanh</b></i></a> </span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">(tradition zen) : peut-être le meilleur maître de méditation que nous ayons actuellement en France. Ses bouquins sont d'une simplicité et d'une justesse incroyable, et ses retraites de méditation au <a href="http://villagedespruniers.net/" target="_blank">Village des pruniers</a> connaissent un immense succès. Lire l'article <a href="http://www.psychologies.com/Culture/Philosophie-et-spiritualite/Maitres-de-vie/Thich-Nhat-Hanh" target="_blank">Thich Nhat Hanh, un moine pour la paix</a>.</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"></span>
<span style="font-family: inherit;"></span>
<span style="font-family: inherit;"></span><br />
<br /><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"></span></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
</div>
Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-13483686574822077722015-04-02T16:48:00.001+01:002015-04-02T17:30:39.881+01:00La jeunesse actuelle a-t-elle envie de devenir adulte ?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><i>Cet article est tiré de ce <a href="http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/12/27/la-jeunesse-actuelle-a-t-elle-envie-de-devenir-adulte/" target="_blank">blog du journal Le Monde</a>, dont j'ai sélectionné les commentaires les plus intéressants (commentaires que je conseille vivement de lire car ils apportent autant - sinon plus - que l'article en lui-même), en corrigeant les (parfois nombreuses) fautes d’orthographe et de grammaire.</i><br />
<a name='more'></a><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpPJX5Ko8nEvnJ6JyNl8aFfiFyIjym305IXMS5lPXcv8lCuyde6Kh_zSWZUuXA87uGUWXHQSbFkCQbDQaBb0N3q7XxeihYyOYig6Ifl4vq3btmIOqZt-2gIyMHpyIhb3WNM9b7q01bBRfl/s1600/La+jeunesse+actuelle.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpPJX5Ko8nEvnJ6JyNl8aFfiFyIjym305IXMS5lPXcv8lCuyde6Kh_zSWZUuXA87uGUWXHQSbFkCQbDQaBb0N3q7XxeihYyOYig6Ifl4vq3btmIOqZt-2gIyMHpyIhb3WNM9b7q01bBRfl/s1600/La+jeunesse+actuelle.jpeg" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Personnages de la série "Skins" (source)</i></div><br />
"Notre génération ne sait plus quand s’arrêter de faire la fête" : cette phrase du Londonien Clive Martin, argumentée dans un long billet publié sur Vice (<a href="http://www.vice.com/fr/read/la-fete-est-finie-927" target="_blank">traduit en français</a>), s'appuie sur son constat, un brin désabusé, d'un manque de volonté globale pour les vingtenaires ("de vingt à ving-neuf ans" dit le Larousse) à se conformer aux "grands principes qui régissent la vie d'adulte" et à reproduire le schéma de leurs parents. A savoir, selon lui : "fonder une famille et posséder un bien immobilier".<br />
<br />
Dans un style qui mêle les références à de grandes thématiques historiques et sociales (la fin du baby-boom en Grande-Bretagne, le coût immobilier en forte augmentation, la part de plus en plus grande de jeunes britanniques vivant chez leurs parents) et de nombreuses observations personnelles, l'auteur décrit des "régiments de jeunes hommes et de jeunes femmes" qui ne "savent pas quoi faire" et n'arrivent pas à "inventer une nouvelle façon de vieillir" :<br />
"Je n'ai pas encore trente ans, mais je n'en suis pas bien loin. Quand je me penche sur ma vie, je remarque qu'elle n'a pas beaucoup changé depuis mes 17 ans. L'été que je viens de passer est un bon exemple. Je me souviens avoir erré dans les rues de Londres avec mes potes, vidé des canettes de bières, entonné des chants de supporters, essayé de m'incruster à des fêtes, envoyé des textos à des meufs pour savoir ce qu'elles faisaient (mais elles ne m'ont jamais répondu), tapé des demi-grammes de coke, écouté Underworld et passé mes après-midis en jogging. (...) Selon moi, ce rejet global et exclusif de la maturité constitue un enjeu majeur, qui influencera probablement les futurs écrivains pour décrire notre génération. Ils raconteront comment nous avons brisé <b>les schémas traditionnels : avoir des enfants, une maison et un boulot qui méritent qu'on trime en permanence.</b> Ils décriront comment nous nous sommes enfermés dans une mentalité d'adolescent."<br />
<br />
Comme un écho à ce descriptif acerbe ("évident" et "pertinent" pour certains, ou seulement amusant par son exagération pour d'autres), le New York Times a ouvert, jeudi 25 décembre 2014, ses colonnes à <a href="http://www.nytimes.com/roomfordebate/2014/12/25/is-it-smart-to-delay-adulthood" target="_blank">un débat de plusieurs spécialistes</a>, qui tentent de déterminer si le concept d'âge adulte est "retardé" ou carrément "oublié" pour les jeunes générations actuelles. Leurs observations recoupent, sur de nombreux aspects, celles du texte publié sur Vice.<br />
<br />
<b>"Le mariage, les enfants, un salaire et une maison sont les marqueurs traditionnels de l'âge adulte. Prenez un effondrement économique qui touche particulièrement les jeunes, associez le avec une culture toujours plus grande d'individualisme et de narcissisme, et vous aurez comme résultat une disparition progressive de ces marqueurs"</b>, écrit W. Keith Campbell, chercheur en psychologie à l'université de Georgie, quelque peu fataliste :<br />
<b>"Être adulte est de plus en plus vu comme un choix de vie.</b> Je peux assumer des responsabilités d'adultes, (...) ou je peux juste choisir la Xbox et décider de ne pas commencer ma carrière ou entamer une relation adulte avec quelqu'un. (...) Cela peut être le vieux modèle d'une sociabilisation adulte repoussée à plus tard, ou bien la naissance d'une nouvelle culture d'"âge adulte en option". Je pense que les deux arrivent en ce moment, et je suis à la fois curieux et nerveux de voir à quoi cela va conduire."<br />
<br />
Pour autant, les autres auteurs à qui le New York Times donne la parole sont plus terre-à-terre, expliquant ces évolutions par le contexte économique.<br />
<br />
• Lire aussi : <a href="http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/02/25/frustree-la-jeunesse-francaise-reve-d-en-decoudre_4372879_1698637.html#7Kzom18hAAdWB4Wd.99" target="_blank">Frustrée, la jeunesse française rêve d’en découdre</a><br />
<br />
<b>La situation en France</b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZcVE_D4CkKGDNWDvign2niW49X-TEvyGwbaZ0urc6074o9DNkleDOIM-Q_3RDTXxj0RxxFX7TOUDLyvofBwVukXPjaQXPRNVuTCxhWYNzWp2qA3Bol7QHnigfx5804cGzfoDdYuNWHwLN/s1600/4372970_5_aa3f_ill-4372970-52bf-jeunes.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZcVE_D4CkKGDNWDvign2niW49X-TEvyGwbaZ0urc6074o9DNkleDOIM-Q_3RDTXxj0RxxFX7TOUDLyvofBwVukXPjaQXPRNVuTCxhWYNzWp2qA3Bol7QHnigfx5804cGzfoDdYuNWHwLN/s1600/4372970_5_aa3f_ill-4372970-52bf-jeunes.png" /></a></div><br />
"Pour beaucoup de jeunes, avoir des enfants coûte trop cher", résume la journaliste Jessica Grose, selon qui <b>les jeunes d'aujourd'hui sont seulement "rationnels" : "ils ne veulent pas avoir d'enfants qu'ils ne pourront pas élever convenablement".</b><br />
"Les millenials [les 15-32 ans] seront bien moins obsédés par l'idée de la propriété que leurs prédécesseurs", analyse l'économiste Ian Shepherdson : "il est bien plus facile pour un locataire de déménager pour profiter d'une opportunité de carrière, et c'est quelque chose d'important dans une économie (...) où les gens ne s'attendent plus à travailler pour le même employeur dans la même ville toute leur vie."<br />
"Les millenials [les 15-32 ans] sont bien plus lents que leurs parents à se marier. La mollesse de l'économie y est sûrement pour quelque chose", selon Kim Parker, une directrice de recherche de l'institut Pew Center : "d'après nos observations, un quart des millenials ne se seront jamais mariés lorsqu'ils auront atteint le milieu de leur vie. Ce sera la part la plus haute jamais observée dans l'histoire moderne."<br />
Dans ce paysage, le point de vue le plus optimiste vient de l'avocate Binta Niambi Brown, qui trouve "admirable" la manière dont les jeunes générations prennent leurs décisions. Elle remercie en ça Internet et les réseaux sociaux : "l'économie du partage, si elle devient plus solide, pourra permettre de réduire la consommation. (...) La technologie donne aux jeunes adultes des possibilités que les générations précédentes ne pouvaient pas avoir au même âge."<br />
<br />
<b>Réactions des internautes à cet article :</b><br />
<br />
« Faire un enfant pour qu’il obtienne encore moins avec encore plus d’efforts c’est limite criminel »<br />
<br />
« Et si on se posait la question des effets secondaires de la génération des enfants rois ? Une génération pour qui on a aplani le terrain de la vie quotidienne (que ce soit en famille, dans la société et à l’école). Quand ils arrivent devant la montagne de la vie adulte, il est normal que beaucoup d’entre eux préfèrent rester dans la vallée ou attaquer l’ascension en mode touriste. »<br />
<br />
« Le modèle classique d’accession au statut d’adulte (mariage, accession à la propriété, enfants) est trop souvent un échec, donc on ne peut pas reprocher aux nouvelles générations de s’en tenir à distance. »<br />
<br />
« Libre à chacun de se battre pour le pavillon de banlieue, l’endettement à vie, les 42 ans à faire la même chose chaque jour, l’enchainement à vie au même partenaire et la reproduction pour la reproduction. Certains d’entre nous ont d’autres valeurs et choisissent un mode de vie différent. Cela n’en fait pas des perdants pour autant. J’ajoute à cela qu’on nous bassine depuis des années avec la flexibilité, à laquelle il est de bon ton de se conformer sans rechigner. Il est difficile d’être à la fois flexible professionnellement et marié avec deux enfants et un pavillon de banlieue, il ne faut donc pas s’étonner si le modèle traditionnel est en perte de vitesse. »<br />
<br />
« La flexibilité, qui est l’ordre donné depuis un moment déjà (les années 90 ?) n’est en effet absolument pas compatible avec un projet familial – sauf pour ceux qui ne craignent pas de squatter ici ou là avec leur bébé sous le bras. »<br />
<br />
« Quelle escroquerie générationnelle est devenue en quelques décennies la retraite par répartition. »<br />
<br />
« C’est évident, on ne peut pas tout avoir, la liberté et le couple, la liberté et la stabilité, le travail et les enfants (et à un autre niveau, par exemple l’effondrement démographique et l’absence d’immigration). Notre société a fait des choix débiles (pour la période 68, ce n’est pas surprenant), elle assume maintenant les conséquences, une société malheureuse, le déclin. »<br />
<br />
« Voilà une génération qui en a raz la gueule d’à peu près tout , qui n’a jamais autant bouffé que maintenant, voyagé, joui, fumé, bu, qui a un accès illimité à la connaissance grâce à Internet, qui peut télécharger tout ce qu’elle veut à toute heure, qui a une offre de loisirs à n’en plus finir, qui peut se connecter partout et dialoguer quand elle veut avec qui elle veut, qui jouit de la liberté de conscience et de la liberté religieuse, de la liberté politique comme de la liberté de philosopher, qui peut acheter tout ce qu’elle veut quand elle veut, qui se douche et qui chie dans de l’eau potable, bref qui a un mode de vie à faire fantasmer la planète entière (mode de vie qui au passage était « à peine imaginable » pour ses parents et « complètement inimaginable » pour ses grands-parents et pour tous ses ancêtres en remontant jusqu’à la première bactérie)… Franchement, qu’elle ait au moins la décence de cracher pour de bon à la face du reste de l’Humanité Et puis qu’elle libère le terrain, ça fera de la place. »<br />
<br />
« Les jeunes vivent un paradoxe, ils sont aujourd’hui gâtés à titre individuel par leurs parents et spoliés collectivement par les générations de ces mêmes parents pour ce qui est des possibilités de s’émanciper économiquement. L’effet de ciseau est terrible entre la vie à l’abri de la famille et les débuts d’une vie indépendante. Face à l’impasse qui se dresse devant eux, ils cèdent aux formes d’hédonisme auxquels ils ont accès, profitent de la diffusion des technologies, souvent dans la mesure des moyens de leurs parents, et tournent le dos à la voie escarpée qui conduit à l’âge adulte faute de perspectives motivantes. Une sorte de carpe diem permanent qui devient fuite en avant.<br />
Plus d’idéal collectif ou individuel, plus d’envie, plus de possibilité de se construire dans le temps, je ne vois guère de motifs d’optimisme pour une bonne partie de ces jeunes. »<br />
<br />
« J’ai 38 ans et encore un peu de mémoire. Je me souviens très bien que lorsque j’étais ado le discours sur ma génération était exactement la même. On s’est assagi comme la génération qui nous suit va s’assagir parce qu’il vient un moment ou faire la fête n’a plus le même goût et on veut quelque chose de plus solide (ce qui ne veut absolument pas dire que je regrette mes années de fête, ni que je pense que la « quelque chose de plus solide » est nécessairement une famille et un boulot fixe). »<br />
<br />
« Finalement n’est-ce pas le propre de tout adolescent de tenter de ressembler à un adulte au moment où il se cherche une identité ? Ils ne sont pas si différents de ce qu’on a été à leur âge. La différence, est que nous n’étions pas matraqués de séries TV et de télé-réalités toutes plus abrutissantes les unes que les autres, qui s’adressent à nos jeunes comme s’ils étaient des adultes qu’ils ne sont pas, sans leur proposer de mode d’emploi, qui parlent uniquement d’une sexualité basée exclusivement sur la séduction et l’apparence, autrement dit sans leur parler des choses vraies et profondes, que seules les expériences de vie permettent de découvrir. Nos jeunes accèdent à l’apparence des adultes, à l’apparence de leurs comportements, sans en connaître les fondements. Et nous ne leur présentons pas grand-chose d’autre pour leur permettre de vraiment se construire… »<br />
<br />
« J’ai 33 ans. Pourtant je ne suis pas mariée, je n’ai pas d’enfants et ce n’est pas dans mes projets. Ça ne veut pas dire que je ne veux pas grandir et que je ne fais rien de mes journées. J’ai des projets, au contraire, je travaille beaucoup à les réaliser et je m’estime engagée dans la société. Ce n’est pas parce qu’on ne suit pas les modèles établis que l’on refuse d’être adulte. Au contraire, parfois réfléchir pour faire ses propres choix, c’est plus responsable. »<br />
<br />
« Si vous avez le permis à 18 ans, ce n’est probablement pas vous qui le payez (et certainement pas la co-location ou une location entière en faisant des études en classe prépa). Ce n’est pas une critique à votre intention, c’est une illustration de solidarité intergénérationnelle forcée, qui ne vous coûtera probablement pas (au sortir d’une prépa, on s’en tire en général assez bien et surtout richement pour se lancer), mais qui, pour trois jeunes sur quatre de votre âge, va continuer à s’imposer jusqu’à la trentaine. En effet, il est difficile aujourd’hui de décrocher un emploi stable sans de très solides qualifications, ou de moins solides mais qui correspondent à une réelle demande du marché de l’emploi. Et dans le second cas, votre revenu reste assez bas, faisant de la fondation d’un foyer un véritable casse-tête financier… à moins, une fois de plus, de recourir à la solidarité intergénérationnelle… »<br />
<br />
« Personnellement j’ai 20 ans et je ne veux pas grandir, j’avance à reculons. Je veux vivre mes rêves alors qu’il faudrait savoir se satisfaire de la dure réalité. Et ce décalage entre réalité et aspirations me fait souffrir comme beaucoup d’autres jeunes. »<br />
<br />
« Arrête de penser que les générations qui t’ont précédées sont toutes des nantis, pour info la crise est là depuis pas mal de temps, les cinquantenaires ont aussi connu les contrats aidés et autres produits miracles pondus par les gouvernements qui se sont succédé, il y a eu les TUC, SIVP, CES et autres appellations, les « anciens nantis » compléteront... Quand à la génération de mes parents sortis de l’après-guerre, je comprends leur envie de vivre après avoir vécu l’horreur de la guerre. Arrêtons de jeter en pâture ce qui nous a précédés et essayons d’avancer ensemble. »<br />
<br />
« Ce qui est formidable c’est d’accuser toute une génération sans distinction. Si les jeunes ont du mal à s’installer, c’est à cause des salaires trop faibles (ou inexistants) et des loyers trop élevés. Ce qui relève des patrons, des propriétaires et des hommes politiques chargés de réguler tout ça. Soit à peu près 10% d’une classe d’âge, en comptant large. Mais bon, il vaut mieux s’en prendre à l’ouvrier parti en retraite à 60 ans, c’est sûr que c’est lui qui a mis la France dans la merde… »<br />
<br />
« Je suis un vingtenaire dont les parents ont parfaitement respecté le schéma traditionnel. Résultat : mon père s’est laissé bouffer par son boulot et est devenu alcoolique, faisant souffrir toute sa famille. Cela n’est certainement pas étranger au fait que je ne suis pas sûr de vouloir des enfants et que je suis loin de me voir habiter un petit pavillon en périphérie pour faire la navette tous les jours vers un boulot morne et harassant… »<br />
<br />
« Désolant… « se conformer aux « grands principes qui régissent la vie d’adulte » et à reproduire le schéma de leurs parents. A savoir, selon lui : « fonder une famille et posséder un bien immobilier ». Et pourquoi devenir adulte passerait uniquement par ces choses-là ? C’est trop facile de traiter les jeunes d’éternels adolescents immatures quand il est beaucoup plus difficile pour nous d’accéder à tout ça que pour nos parents. Et pourquoi le voudrions-nous forcément ? Comme s’il existait un seul schéma de vie adulte et que tout autre schéma revenait à demeurer un adolescent ou être un raté, comme si nous devions forcément chercher à reproduire ce qu’ont fait nos parents… quelle vision réductrice de la « vie adulte » franchement… Si devenir adulte signifie pour vous arrêter de s’amuser, galérer financièrement et se foutre en plus un crédit sur le dos, ne vous étonnez pas que les jeunes cherchent d’autres voies. Et ce n’est pas parce qu’ils ne suivent pas la vôtre que ce ne seront jamais des « adultes ». Ridicule. »<br />
<br />
« Pour moi, la définition d’ « être adulte », c’est être indépendant financièrement des parents. Je veux dire par là, être totalement autonome. Après, être locataire/propriétaire, crédit/pas crédit, enfant/pas enfant, couple/célibataire, ça je suis d’accord avec toi, c’est laissé à la liberté de chacun, de faire sa vie comme il lui semble. Mais le schéma où la personne continue à vivre chez ses parents, se fait nourrir/blanchir aux frais de la princesse à 35-40 ans, ce schéma-là, malheureusement de plus en plus fréquent, c’est justement ne pas être adulte, ne pas vouloir ou être capable de s’assumer. »<br />
<br />
« Je suis plutôt d’accord avec vous, cependant je trouve votre définition un peu incomplète. J’oserais définir le « comportement adulte » comme suit :<br />
- autonomie financière évidemment<br />
- autonomie politique, morale, philosophique ; j’entends par là qu’un individu doit pouvoir faire ses propres choix, et non suivre les choix qu’ont fait ses proches/parents pour lui, quitte à leur déplaire (ce point me paraît essentiel dans la construction de soi-même)<br />
- tout individu qui se veut adulte doit assumer ses responsabilités et accepter les conséquences de ses choix (nous ne voulons pas être témoin d’une génération de fuyards) »<br />
<br />
« Voilà pour l’essentiel, après qu’il vive en France ou à l’étranger, qu’il ait une maison, un appart’ ou un camping-car, qu’il ait des enfants ou non, un chien ou un chat ou même un crocodile, un travail fixe, une carrière ou un travail ponctuel, j’ai envie de vous dire peu importe, du moment qu’il respecte les 3 points sus-cités. Signé : un jeune homme de 21 ans. »<br />
<br />
« Bravo ! Tout à fait d’accord ! Tu mets le doigt sur l’essentiel, sur ce qui permet d’orienter sa vie, de faire des choix de vie en fonction de ce que l’on veut et non pas en fonction de modèles imposés ou ancestraux. Aujourd’hui, je pense que vous, les jeunes, vous mettez à l’épreuve tous les modèles suivis par les générations précédentes parce que la société d’aujourd’hui vous le permet. les générations précédentes n’avaient pas autant de liberté. Vous, vous avez accès à bcp plus de choses, bcp plus de possibilités. c’est une chance mais c’est aussi une grande liberté dont tout le monde ne sait pas s’accommoder et qui peut être flippante quand on ne sait pas ce que l’on veut… Tous les modèles précédents ne sont pas à suivre à la lettre. Ils ne sont qu’une manière de vivre. On peut vivre de manière différente tant qu’on en assume pleinement les conséquences et qu’on ne nuit à personne… »<br />
<br />
« Quand on voit que le seul optimiste dans ce pays est celui qui est obligé de l’être pour des raisons politiques… Oui les jeunes ne veulent pas entendre parler de l’âge adulte. Les jeunes d’aujourd’hui tendent à prendre conscience qu’ils héritent d’une société moribonde qui perd en cohérence et en intérêt, sans ciment social et économique. Le rêve laisse place à la résignation. »<br />
<br />
« Le « modèle adulte » tel que décrit, n’a jamais vraiment existé, c’est un mythe instauré à la fin de la seconde guerre mondiale pour inciter les populations à repeupler leur pays. Le véritable modèle millénaire voire universel, ce sont les enfants qui demeurent avec les parents dans le même logement ou des logements voisins (et le mariage a moins d’influence sur cela, que l’espace de vie disponible dans le logement). C’est d’ailleurs un phénomène notarié assez récent que de se retrouver à devoir vendre la maison des parents décédés. »<br />
<br />
« Ce besoin d’immédiateté et d’illimité a été créé par la société de consommation, la société du spectacle… que nous avons un peu adulé, beaucoup favorisé, même si nous pouvions en pressentir les risques… nous les enfants du baby-boom…. le principe de plaisir a été valorisé… pas étonnant que nous ayons engendré des enfants qui n’ont ni envie de singer les vieux comme moi qui s’emmerdent avec une retraite de plus en plus ridicule dans tous les sens du terme, et qui ont juste contribué à bouziller la planète plutôt que d’inventer une société qui fasse vraiment envie… qui valoriserait quelque Vertu plutôt que des dieux futiles comme l’argent, la religion, le pouvoir… »<br />
<br />
« Pour ma part je fais partie de la génération « 25-32 » citée dans cet article, je n’ai pas d’enfants, pas de maison et j’en suis satisfaite. J’ai un emploi qui me permet de beaucoup voyager, une super famille et des amis aux quatre coins du monde… Malgré le fait que je ne respecte pas le schéma habituel, je m’estime être une adulte à part entière ! La vie est une question de choix. Les enfants/maison… viendront en temps voulu… »<br />
<br />
« C’est bien pour un temps… Mais à un moment tu vas vouloir de poser. Et le petit appart, ou la petite maison avec le chien, c’est pas si mal. Et puis tu découvriras que c’est aussi agréable de passer une heure à discuter avec la crémière que tu as connue gamine, que d’aller voir ton pote à Singapour.<br />
Je ne sais pas si c’est devenir adulte… Mais en tous cas, ce sont des étapes normales lorsque l’on vieillit. »<br />
<br />
« J’ai un parcours franchement pas « normal », un CV à trous, notamment parce que je suis beaucoup parti en voyage… Et effectivement, il y a eu un moment où, contre toute attente, j’ai eu envie de me poser, et où j’ai trouvé qu’il y avait autant d’intérêt à vivre des choses ici que « là-bas ». »<br />
<br />
« L’humanité est en manque de sens et en pleine dépression spirituelle. Non, le vrai choix d’adulte n’est pas de posséder un bien immobilier, réussir sa carrière professionnelle et avoir une vie relationnelle harmonieuse. Une vraie vie d’adulte c’est de faire le nécessaire pour devenir indépendant physiquement, émotionnellement, intellectuellement et spirituellement. C’est ça, réussir sa vie… Et il n’y a aucune garantie de bien immobilier, d’amour toujours et de brillante carrière. »<br />
<br />
« Qui peut juger de ce qu’il faut réaliser pour « être adulte » ? Les époques passent et ne se ressemblent pas. L’adulte de demain ne sera pas l’adulte d’aujourd’hui, l’adulte d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier, etc… Il y a une forme d’émancipation à chaque génération par rapport aux générations précédentes, et tant mieux ! »<br />
<br />
« Effectivement, c’est bien ça le problème, ces satanés jeunes qui ne veulent pas travailler, ne veulent pas de boulot stable, ne veulent pas de salaires, ne veulent pas fonder de famille. Bravo au journal Le Monde de faire enfin toute la lumière sur cette génération de parasites assistés inconscients et glandeurs. »<br />
<br />
« Ils ne veulent pas de boulot stable ni de salaire… ce doit être pour leur donner satisfaction qu’on a fait sauter le CDI et qu’on s’apprête à faire de même avec le SMIC. Franchement, quand je compare mon niveau de vie à celui de mes grands-parents à mon âge, y a pas photo! Avec sept bouches à nourrir au total, dont quatre enfants scolarisés dans le privé, ils n’ont jamais eu à faire d’heures supplémentaires le soir ni le WE. Certes, il n’ont jamais pris de vraies vacances, mais c’était un autre rythme de vie au quotidien, ils aimaient leur travail et cette génération n’a pas connu le chômage.<br />
Je ne comprends pas comment la jeune génération peut s’en sortir avec un double parcours du combattant à accomplir: trouver un logement et un travail décents pas trop éloignés l’un de l’autre pour ne pas perdre l’équivalent de trois mois par an dans les transports en commun (voire pire pour les moins chanceux). Alors en plus fonder une famille ! »<br />
<br />
« A 27 ans, je n’ai pas de boulot (pas faute de candidater… dernier entretien, j’ai été refusé pour une mission de deux mois payée au lance-pierre parce que j’avais pas bossé depuis un an et demi, résultat, au prochain entretien, j’aurai pas bossé depuis un an et 9 mois et je manquerai toujours d’expérience, logique), je vis chez mes parents (bah oui, quand on a pas de sous, difficile de payer un loyer), et j’ai pas de copine (paie ta vie de couple quand tu peux pas être tranquille à deux chez toi ni chez elle parce que toutes les filles que je rencontre sont dans le même genre de situation que moi …). Alors quand l’oligarchie dirigeante choisit de retarder les départs en retraite, de baisser les cotisations sociales (et donc les prestations ainsi financées), de finalement ne pas encadrer les loyers, de réduire le nombre de fonctionnaires (et donc d’emplois à pourvoir), et de réduire les commandes publiques qui permettent à un certain nombre d’entreprises de ne pas couler (et parfois même d’embaucher), bah bizarrement, je me dis que c’est pas demain la veille que ma situation va changer. »<br />
<br />
« Je vais avoir 20 ans et ce que j’aimerais c’est finir au plus vite mes études pour pouvoir enfin travailler, avoir un boulot stable, avoir un salaire me permettant d’économiser pour prévoir un avenir à peu près correct à mes futurs enfants, mon futur mari et moi-même. J’admets que certains jeunes ne veulent pas travailler ou ne veulent pas grandir, mais il faut arrêter de tout généraliser… « Cette génération de parasites assistés inconscients et glandeurs », comme vous dites, n’a des fois pas d’autres choix que de faire des études car maintenant on n’a rien sans rien, le chômage étant présent, les métiers d’avenir se voulant de plus en plus rares. J’essaye du haut de mes (bientôt) 20 ans de concilier études, travail, détente (eh oui car il faut bien vivre aussi mais cela ne concerne pas que les fêtes tout du moins me concernant), amour et vie future. Tout le monde n’a pas la chance d’obtenir un job dès la fin de ses études mais j’espère trouver au mieux un CDI pour m’assurer une vie professionnelle à peu près stable. Dans le pire des cas un CDD pour commencer la vie active mais j’aspire à autre chose qu’à un contrat à durée déterminée… »<br />
<br />
« Personnellement, je pense que la génération en question se plonge dans une vie beaucoup trop mature pour elle jusqu’à la majorité et qu’elle tente ensuite de rattraper la jeunesse qu’elle n’a pas eu en rejetant la stabilité et les responsabilités qui incombent à la vie d’adulte, en restant volontairement dans l’adolescence (l’instabilité actuelle – tant relationnelle, professionnelle, économique et j’en passe – n’est pas particulièrement motivante !…). »<br />
<br />
« J’ai 20 ans. Je ne veux pas arriver à 40 ans et me dire que mes jeunes années ont simplement servi à accumuler de l’argent pour pouvoir vivre ma vie à ma retraite après 60 ans… Je vois mes parents essayer de réaliser leurs rêves de voyager et de vivre des aventures alors que leurs jambes ne leur permettent plus de marcher des heures avec un gros sac à dos et leurs dos ne leur permettent plus de dormir sur un vieux divan chez des amis rencontrés dans un pays étranger. Donc j’accepterai plus facilement la prison du quotidien après avoir vécu, pas avant… »<br />
<br />
« L’article oublie surtout de préciser que la société est aujourd’hui divisée en deux clans. D’un côté les nantis dont les gamins ont 100 000 € de capital, le permis et la bagnole à 18 ans, et de l’autre ceux qui en chient pour essayer de financer leurs études, qui sortent à 23 ans sur un marché du travail qui les rejette, parce qu’ils n’ont aucune expérience, qui ont du mal à s’acheter une bagnole pour essayer de trouver du boulot, et à qui il faudra des années pour rembourser leurs études, mettre un peu de capital de côté, et commencer à stabiliser leur situation. »<br />
<br />
« Le monde change, les époques ne se ressemblent pas. Avant à 18 ans on avait souvent terminé ses études, on commençait déjà à travailler. On arrivait vite à être en situation d’avoir maison/enfant… Aujourd’hui on fait des études plus longues, sans même avoir de boulot à la sortie. On rentre forcément plus tardivement dans la vie active et tout ce qu’elle implique. »<br />
<br />
« L’amour, ce concept bourgeois… Comme le bonheur, d’ailleurs. Mais si en plus, faire une flopée de mioches parce que l’on n’a pas d’autres distractions, comme les prolétaires d’autrefois, devient hors de portée, alors vraiment, que nous reste-t-il ? »<br />
<br />
« Je ne pense pas que les jeunes aujourd’hui n’aient pas « envie » de devenir adulte, c’est juste que leurs priorités ne sont plus les mêmes ou que l’ordre des priorités a changé.<br />
Les études longues sont plus fréquentes, et par exemple, pour les diplômés bac +5, j’observe à peu près les mêmes priorités autour de moi :<br />
1. Trouver un CDI bien payé<br />
2. Profiter un peu de son argent (bah oui, après 5 ans à trimer sans sous en faisant des stages payés 400€ on a un peu envie de profiter, bon c’est cliché mais vous voyez le truc)<br />
Puis acheter et avoir des enfants viendra quand ça viendra (il faut trouver le/la partenaire et à force de voir autant de divorces on n’a peut-être moins envie de se jeter corps et âme dans une relation).<br />
Et demandez à nos parents s’ils avaient envie de devenir adultes quand ils étaient encore à l’école ou quand ils commençaient à peine à bosser… Aujourd’hui, beaucoup de gens de 25-32 ans sont au début de leur carrière, et ce n’est pas pour rien que l’âge des femmes au premier enfant ne cesse d’augmenter… »<br />
<br />
« Article intéressant car je me sens un peu concerné (25 ans) : <br />
Pardon de ne pas vouloir brasser des millions à la Défense, de gagner moins et d’aller à mon rythme…Je n’ai pas l’impression que tous les cadres sont super heureux dans leur peau. On m’a dit : « fais ce qui te plaît dans la vie », je suivrais ce conseil. <br />
Pardon de ne pas faire 3 gosses, le réchauffement climatique, la bonne ambiance du vivre ensemble français, et d’autres gaités qui vont certainement attendre ce pays ne m’y incitent pas tellement. <br />
Pardon de ne pas fonder de famille : au bout de 5 ans de mariage, 50% des couples ont divorcés… Pardon de ne pas vouloir investir dans une baraque avec un chien : le prêt sur 30 ans… avec le discours « vous allez être mobile toute votre vie (comprenez : vous n’aurez jamais accès à la sécurité de l’emploi »)…Un prêt avec des jobs en CDD ? J’y crois pas trop. <br />
Devenir adulte ça veut dire quoi ? C’est devenir indépendant financièrement.<br />
La société, en l’état actuelle des choses, ne le permet pas à la plupart des jeunes. Il reste le piston, les réseaux, l’héritage et les diplômes prestigieux pour certains. Pour les autres, ça reste une petite galère… <br />
Donc oui, avec tout ce qu’on a à côté de positif : internet, sexualité très (trop ?) débridée, réseaux sociaux, connaissances, voyages pas cher…Bah on profite au moins de tout ça ! »<br />
<br />
« Je ne ferai pas d’enfants, tout simplement parce que ça coûte beaucoup trop cher, et parce qu’on va tous laisser aux suivants un monde pire que ce qu’il est aujourd’hui, et que je ne souhaite à aucun bambin d’y vivre. Je précise également que je souhaite faire si possible le tour du monde avant 50 ans, et mourir avant 70 ou 75 pour ne pas subir les défaillances du grand-âge. En d’autres mots et comme beaucoup de gens de ma génération, je suis, à 23 ans, désabusé et cynique. »<br />
<br />
« Personnellement, je ne pense pas qu’il s’agisse d’une « envie » de ne pas devenir adulte. C’est un peu la force des choses qui nous pousse à ne pas grandir aussi vite que nos parents ou grands-parents. L’évolution de la vie, les technologies, les difficultés à trouver une voie qui nous convient, etc. Il y a 50 ou 60 ans, il était bien moins difficile de trouver un travail sans diplôme ou alors un diplôme issu après 2 ans d’études. Il fallait montrer ses qualifications ou prouver sa motivation (du moins selon les récits de mes parents). Mais à présent, nous devons compléter 5 années (voire plus) d’études, ce qui bien souvent implique que nous resterons plus longtemps chez nos parents. »<br />
<br />
« Ce que tu oublies peut être c’est qu’il y a 60 ans, on sortait de la guerre, pas toujours en bonne santé… pas toujours en vie non plus… C’était mieux avant ?? à méditer… »<br />
<br />
« La jeunesse actuelle a peut-être bien compris qu’on lui laisse un monde pourri et que c’est justement les « adultes » qui sont en fait des gamins égoïstes et j’m'en foutistes… Nous n’imaginerons pas le monde de demain en suivant le modèle de nos parents qui l’ont conduit droit dans le mur. Si tant est qu’il y ait encore une place pour l’humain demain… »<br />
<br />
« La vie d’adulte ne fait plus rêver. Le chômage nous décourage d’entrer dans le monde du travail, la précarité nous impose la location, le mariage perd de sa valeur et de son intérêt car il est coûteux et obsolète (on préfère le PACS), et les enfants s’avèrent être l’aboutissement, la réussite d’une vie professionnelle qui, en plus de ne pas être flatteuse (métro boulot dodo, stress, précarité de l’emploi, faillites, licenciements), nous semble inaccessible et lointaine. Cette vie lointaine s’oppose à une autre vie, la vie des actuels jeunes, basée sur la recherche du bonheur presque épicurien dans lequel nous allons cueillir les plaisirs comme ils viennent, nous installant sur les bancs de l’école, puis de la fac, sur lesquels nous nous instruisons, nous développons une vie sociale enrichissante tout en se gardant du temps pour soi, nous appliquant à des loisirs plaisants, nous attelant à bâtir chacun notre propre culture. »<br />
<br />
« L’accès à ce fameux « modèle adulte » relève aujourd’hui du parcours du combattant :<br />
- les études sont plus longues qu’avant<br />
- même en ayant fait les bonnes études, l’accès à l’emploi stable (CDI) est plus long qu’avant<br />
- rencontrer sa moitié n’est pas toujours évident (sachant que nombre d’entre nous avons en tête le divorce de nos parents)<br />
- même en ayant un job et une femme, l’obtention du « full package » reste un rêve lointain en raison de la hausse fulgurante des prix de l’immobilier ces quinze dernières années »<br />
<br />
« De quoi vous inquiétez-vous ? J’ai 36 ans, chômeur actuellement après avoir fait plusieurs CDD de diverses durées, mon projet pour 2015 est un voyage en Amérique du Nord avec les sous gagnés lors de mon dernier contrat qui a duré un an et demi, et il sera bien temps quand je reviendrai en France de m’inquiéter de retrouver un boulot, un logement, une copine et que sais-je encore. Le monde ne va pas s’arrêter de tourner demain ni après-demain, alors réalisez des projets qui ont du sens, qui vous motivent et vous tiennent à cœur, c’est LA véritable priorité ! »<br />
<br />
« Des jeunes qui cherchent le bonheur ? Je pensais que seuls les bourgeois étaient en quête de bonheur… rongés par l’ennui et la monotonie de leur vie luxueuse. Nous les gens ordinaires, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer, on doit gagner notre pain, cotiser pour espérer finir nos jours sous un toit et non dans la rue avec les chiens et les rats… Nos seuls moments de bonheur sont en réalité des moments de répit loin des bureaux et des usines… Les jeunes ne sont pas en quête de bonheur, ils fuient seulement la réalité. Ils ne veulent pas vivre comme leurs parents dans une société décadente qui nous enseigne l’individualisme et où le profit est Roi. »<br />
<br />
« J’ai 18 ans, et j’avais exactement la même conversation l’autre jour avec mon oncle qui approche la 50aine. Il en bave tous les jours avec son taff pour faire vivre ses gosses, dans le stress et le rythme parfois infernal de la vie urbaine. A côté de ça, je m’amuse, je suis logé-nourri-blanchi, protégé par la sécu/mes parents, je suis au chaud et je n’ai pas faim. Mes parents m’offrent une grande école de commerce, donc ma vie étudiante n’est pas horrible. Alors, pourquoi, expliquez-le moi, j’irais m’embêter avec des papiers, des patrons, un salaire de merde ou le chômage, un petit appart ou je m’engueule avec les voisins pour le bruit, des gosses à élever (quand je vois tout le mal que j’ai donné à mes parents). Les débouchés sont saturés, ce qui m’empêche de vivre mon métier de rêve, et si jamais je trouve un job, j’ai plus de chance que ce soit un boulot routinier, chiant à mourir qui m’enferme dans le cycle métro-boulot-dodo. En bref, la vie de « jeune » fait beaucoup plus rêver aujourd’hui que la vie d’adulte, comme vous l’avez tous dit. Je pense que le jeune français moyen n’a aujourd’hui plus aucune raison réelle de se « battre » pour une cause puisqu’il a déjà tout chez lui/dans la société. De plus, la télé, les jeux-vidéos et les réseaux sociaux nous permettent de nous évader très facilement face aux difficultés du quotidien. Il est grand temps que tous nos échappatoires soient déconstruits pour nous remettre dans le « droit chemin ». Nous n’en bavons pas assez, donc nous n’avons pas réellement la valeur du travail et du combat en nous. Il faudrait que ces caprices de « bobo parisien » cessent pour nous ouvrir les yeux, en tout cas, les miens. »<br />
<br />
« Ce n’est pas le cas exclusif des bobos parisiens. J’étudie dans une école française à l’étranger et je me sens à peu près comme toi, surtout lorsque tu dis que “le jeune français moyen n’a aujourd’hui aune raison réelle de se “battre” pour une cause puisqu’il a déjà tout chez lui/dans la société.” Certes, je vis dans un pays du tiers-monde, où la vie est assez lente en comparaison à celle du parisien moyen, donc on pourrait me dire que j’ai de quoi me battre. Cependant, pour les jeunes de mon entourage il n’y a que deux issues possibles : soit aller étudier à l’étranger (comme en France) où la méritocratie empêche toute réussite facile et donc implique une vie pleine d’exigences, soit rester ici où, appartenant à l’élite du pays, je peux ne rien faire et boire de l’alcool en excès comme mes pairs parce que la vie est déjà faite pour nous. Le problème est que je ne trouve pas une vraie motivation dans ces deux options; je n’aime pas la première car j’imagine ma frustration face à un monde où je n’ai aucune valeur (ce que j’imagine si j’allais étudier en France) et je déteste la seconde car elle est dépourvue de tout sens. »<br />
<br />
« Le monde riche et libre où je vivais a duré, a réalisé tous les rêves, et la prochaine génération ne sait plus où aller. Dans deux générations les Européens seront beaucoup moins nombreux et beaucoup moins riches. Les habitants des mondes qui s’enrichissent voyageront en Europe contempler les beaux restes de la civilisation occidentale déchue. Dans les mondes qui s’enrichissent celui qui arrive à l’âge adulte n’a pas d’autre choix que de devenir adulte, comme en Europe cinquante ans avant. Et si tout va bien, dans cinquante ans on déplorera que l’incapacité à devenir adulte, mais cette fois la population du monde entier aura commencé sa décroissance, ce qu’on n’avait jamais vu, ce sera nouveau et intéressant. »<br />
<br />
« Personnellement, quand je vois que environ 50% des mariages se soldent par un divorce, je passe mon tour haha. De plus, avec l’avènement des réseaux sociaux, il est tellement aisé de faire de l’amour un produit, que l’on change et actualise comme on le ferait pour une garde-robe. Car notre monde va beaucoup plus vite. Avoir des enfants, et se marier, dans une société d’amour temporaire et instable, me paraît tout bonnement stupide. Et pour ce qui est du bien immobilier, si l’on n’a pas d’attaches, autant profiter pour être à fond sur le marché du travail. »<br />
<br />
« J’ai 20 ans et de mon point de vue, la vie semble incroyablement complexe et l’indépendance très instable. J’ai littéralement peur de l’avenir. Plutôt que de me rebeller contre la société en profitant de la vie et en espérant que le système change, je fais les études les plus hautes que je peux. Aujourd’hui dans une « bonne » école d’ingénieur j’ai toujours peur de ne pas pouvoir vivre la vie que je souhaite (et je ne demande pourtant pas vraiment plus que mes parents si ce n’est éviter le divorce) alors imaginez ceux qui n’arrivent pas à faire de hautes études et qui pourtant rêvent de tout à cause de la société de consommation et de divertissement. Le mécontentement social n’est alors pas étonnant. »<br />
<br />
« J’ai 32 ans, je travaille passe mon temps à voyager dans des endroits paradisiaques. Je sors tous les WE avec ma copine qui a 10 ans de moins que moi dans des endroits super sympa. Je loue : pas question d’investir dans une maison qui vaut 300 000 en France mais 30 000 dans un autre pays. Pas question de me marier d’avoir des enfants et d’avoir la même vie que mes collègues à savoir des vacances au camping et des WE à regarder la tv faute de budget. Et puis pourquoi se marier alors que la personne avec qui je suis ne m’intéressera peut être plus dans 10 ans ? »<br />
<br />
« Je pense avant tout que les jeunes réalisent une chose : ils n’ont pas envie de perdre leur vie à la gagner. »<br />
<br />
« Je pense aussi que si nous ne reproduisons pas le même schéma familial que nos parents c’est que nous ne vivons pas les 30 Glorieuses. Personnellement j’ai 26 ans cela fait 3 ans que j’ai fini mon Master et 3ans que j’enchaîne les CDD au Smic, idem pour mon copain de 29 ans qui les enchaîne depuis 4 ans. Nous sommes confrontés à une précarité interminable qui ne nous permet pas d’accéder à la propriété ou à la création d’une famille, pas par désir égoïste mais en tenant compte de la réalité de notre situation. Et malheureusement vu le taux de chômage nous sommes bien conscients ne pas être les seuls dans cette situation. De plus je ne saisis pas en quoi le fait de fonder une famille est obligatoire et est un marqueur de l’entrée dans la vie d’adulte. »<br />
<br />
« J’ai 33 ans et je ne sais pas quoi foutre de ma vie, vraiment. Professionnellement c’est un fiasco, je tente une reconversion en espérant que ça n’est pas trop tard (au rythme où ça va je ne me vois pas à la retraite avant mes 90ans). Pas marié non plus, assez immature je dois bien l’avouer dans le sens où le fait d’assumer des responsabilités me rebute totalement. Tout paraît « vain » en un sens, je ne vois pas l’intérêt de trimer toute sa vie comme mes parents, de se sacrifier, et au final d’être tellement abimé par la vie et le boulot qu’ils ne peuvent même pas jouir de leur retraite et d’être victime de la peur de l’inutilité du fait de ne plus travailler. Je pensais être un peu à part, mais cet article me rassure, mais je me demande vraiment comment les choses vont évoluer. »<br />
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« J’ai passé depuis longtemps l’âge adolescent et je suis triste de voir combien d’entre vous sont en souffrance. Oubliez l’argent, la réussite pro, rappelez-vous que vous êtes un maillon d’une chaîne vieille de 8 millions d’années. Nous sommes sur terre pour faire perdurer une vieille race d’animaux un peu évolués. Il vous faut retrouver du sens… Basta la techno, les politiques, les fêtes, la consommation. Priorité à votre vie, à l’amour, à vos futurs enfants, car vous en aurez, vous « rentrerez » dans « le rang » non pas par force mais par nature. Oubliez les fausses excuses (crise économique, dureté du marché du travail et d’autres balivernes) et avancez en ayant la fierté de ne plus dépendre de vos parents qui en ont peut-être assez de vous entretenir, en construisant votre petit paradis fait de petits riens et d’amour. Il est trop facile de « charger » les autres de sa propre incapacité à s’assumer. Essayer, tentez des choses, vous échouerez parfois, vous réussirez d’autres fois, et alors? Vous croyez que votre ancêtre Australopithèque ne s’est pas vautré en tentant de sauter d’un arbre à l’autre? Arrêtez de regarder votre nombril, la vie est devant vous, chaque jour qui passe est un jour en moins, et vous êtes maître de votre destin, et je ne vous demanderez qu’une chose : chaque soir demandez-vous si vous êtes fier de vos choix et actions, demandez-vous si vous n’avez pas participé vous aussi par de petits actes à la déliquescence de ce système ou bien si vous l’avez fait grandir un petit peu. Vous êtes jeune, soyez responsables car votre devoir futur va être de changer le système, de prendre en charge la vieillesse de vos parents et d’assurer le bien-être de votre progéniture… Bon courage les « ados éternels » ! »<br />
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« Réussite (définition) : travailler entre 50 et 70h par semaine en tant que cadre supérieur, si possible dans une grande multinationale bien dégueulasse. Affirmer son triste statut social auprès de ses « proches » en dépensant entre 10 et 20000 boules pour fêter ton union avec la meuf qui partage ton lit depuis 8 piges, mais que tu ne baises plus qu’une fois par mois (« pas le temps »). Enfin, mettre au monde deux merdeux : un garçon / une fille de préférence, que tu couvriras de biens matériels en vue de compenser le fait que tu ne les vois jamais. Ton premier conseil à leur encontre sera le désormais célèbre : « faites une école de commerce les enfants ; c’est la garantie d’un emploi intéressant et bien payé ». Et le pire dans tout ça c’est que ma caricature n’est finalement pas si extrême, et qu’on est toujours convaincu d’être autre chose qu’un troupeau de moutons en mal de reconnaissance sociale. »<br />
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« Ayant 25 ans, je me sens également concerné par cet article. Je n’aurai pas la prétention de parler au nom de tous les jeunes de ma génération mais je peux au moins parler en mon nom. Pour apporter un contexte, j’ai fait une école d’ingénieur et je suis actuellement salarié d’une entreprise en CDI. Je n’ai pas fondé de famille mais je me considère comme un « adulte » dans le sens où je suis financièrement autonome. Mes parents sont divorcés. J’ai donc un regard assez négatif sur le modèle familial.<br />
Tout d’abord, j’ai conscience que mon raisonnement ne s’applique pas aux jeunes de mon age qui ne trouvent pas d’emploi ou ont des difficultés financières. Je pense que savoir si cette jeunesse « a envie d’être adulte » n’est pas pertinent étant donné que cette jeunesse n’en a pas la possibilité. Une nouvelle fois, je parlerai ici de ma propre expérience.<br />
Je m’étonne que la question du bonheur n’ait pas été plus évoquée. <br />
Le capitalisme a peut-être effectivement fait de nous des « enfants » narcissiques, égocentriques. L’une des volontés du capitalisme n’était-elle pas de créer une société où l’individu est tourné vers lui-même ? Alors certes, quand on se regarde le nombril, on se demande quel sera le prochain achat qui nous fera plaisir. Mais parfois, on avance dans la réflexion. On regarde à plus long terme et on se demande quelle vie nous rendra heureux, NOUS. <br />
Donc nous regardons la vie qu’ont choisi les personnes plus âgées autour de nous : nos parents, notre famille, les personnes avec qui on travaille. Toute cette génération qui a choisi d’obtenir un travail et de ne jamais le quitter, de fonder une famille, d’acheter une maison. <br />
Certaines de ces personnes ont sincèrement l’air heureuses. D’autres ont échoué et regrettent les 30 dernières années de leur vie. C’est effrayant de se mettre à leur place. 30 ans, c’est plus que ce que j’ai vécu aujourd’hui.<br />
Alors, sommes-nous convaincu ? Allons-nous suivre le modèle de nos parents ? Certains seront séduits et fonceront. D’autres voudront d’abord avoir du temps à consacrer pour eux avant de se lancer. Ils suivront ce modèle mais plus tard. D’autres encore ne se reconnaîtront pas dans tout ça et chercherons « une autre voie ».<br />
Je fais partie de ces personnes. Nous ne voulons pas suivre le modèle de nos parents par choix. Nous ne voulons pas de cette vie rangée qui nous semble si morne et monotone. Nous cherchons autre chose mais il n’y a aucune autre formule préfabriquée qui nous est proposée.<br />
Nous sommes nés dans les années 80/90. Les deux guerres mondiales sont loin. Le mur de Berlin est tombé l’année de ma naissance. Nous n’avons pas connu de grands conflits. Nous n’avons pas eu à choisir un camp. Nous n’avons pas peur pour nos vies. Nous avons grandi dans un pays riche.<br />
Peut-être sommes nous les premiers à ne pas avoir de préoccupations plus vitales que notre bonheur. »<br />
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« Aujourd’hui, nous les jeunes cherchons d’autres alternatives (sans pour autant laisser tomber nos responsabilités et le travail), on rejette ce conformisme social car il nous semble bien fade. On ne veut nullement être dicté sur notre façon de vivre, on est à la recherche de liberté, de partage avec les amis, de rebondissements et d’expériences. Le bonheur ne passera pas par l’acquisition de biens ou par le franchissement de ces étapes préconçues par la société, mais par la recherche pure et simple de ce qu’est avant tout vivre. Et que l’on soit jeune ou âgé, c’est l’une des principales aspirations de chaque être humain. »<br />
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« J’ai largement plus de trente ans et je comprends les jeunes d’aujourd’hui. A vrai dire j’essaie de vivre comme eux. C’est quoi finalement être adulte aujourd’hui ? Se fatiguer à s’investir dans un travail et se mettre un costard cravate tous les jours pour être jeté à Pole Emploi à 40 ans ? Fonder une famille qui se terminera en divorce une fois sur deux ? Mes collègues féminines ne parlent que de leur enfant : elles n’ont finalement que la vie de leurs enfants et pas la leur. Quant à mes collègues masculins, j’en vois beaucoup à mon âge qui s’endettent sur trente ans pour acheter des baraques qu’ils sont forcés de passer leur week-end à entretenir. Moi c’est maintenant que j’ai besoin d’argent, pas quand je serais trop vieux pour en profiter pleinement. C’est vrai que la vie est courte, et elle nous file entre les doigts une fois qu’on a dépassé 35 ans. J’estime que j’ai le droit de profiter des quelques vestiges de jeunesse qu’il me reste. La société actuelle donne des moyens quasi illimités de loisirs sportifs ou culturels (y compris gratuits quand on cherche bien) de sorties entre amis, de voyages. Pourquoi la gâcher en la passant dans le bricolage pour le père, la cuisine pour la mère, la Playstation pour l’enfant, le travail pour tout le monde ? »<br />
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« La définition de la capacité à être adulte a très certainement beaucoup évolué ! Autrefois, nombre de femmes se contentaient de leur apparence sans avoir beaucoup de volonté, et de faire des mouflets en vivant sur le dos d’un bonhomme…c’était ça la réussite ! Etre une manipulatrice au foyer qui prétend « suer comme un boeuf » pour élever 2 ou 3 enfants, tout en faisant comprendre à ses congénères « qu’elle le vaut bien » (contrairement à celles qui travaillent au moins 35h par semaine)… Les anciennes générations n’ont que le vernis, et l’orgueil pour faire croire à leurs descendants qu’ils ont été plus adultes que nous. Auparavant, la manipulation sociétale était une norme, la femme était une poupée pondeuse qui attendait son pognon, pendant que monsieur attendait en retour la bouffe, le ménage, et le cul… »<br />
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« On aurait pu lire ces commentaires à n’importe quelle époque, ils n’ont pas changé : « on vit une époque de merde, c’était mieux avant, les vieux sont cons, etc. » Moi, j’aime bien les jeunes qui m’entourent, je les regarde avec respect, on a 30 ou 40 ans de différence mais on a vécu les mêmes états d’âme. C’est un peu comme la mode, ça revient de temps en temps. Ils sont différents et c’est tant mieux. Qu’on leur foute la paix, et ces jeunes qui veulent que les vieux leur laissent la place, qu’ils ne s’inquiètent pas, même si les « personnes âgées » vivent un peu longtemps, ça finit par arriver. »<br />
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« Laissez-moi rire, j’ai 25 ans et j’appartiens à cette génération. Nos parents nous ont dit de faire des études (« plus c’est long mieux c’est » disaient-ils afin d’avoir un « bagage » solide), en fin de parcours pas de travail proportionnel, et des années à faire des stages, voire même parfois bosser gratuitement (et là effectivement heureusement qu’on habite chez nos parents). La vie de nos parents ne nous fait pas rêver, on veut éviter un certain schéma qui est devenu désuet et dans lequel on s’imagine difficilement heureux. Evidemment ces arguments sont aussi là pour nous rassurer, parce que nous ne sommes pas respectés, ni valorisés, un peu rejetés en fait. Donnez-nous du travail, un salaire convenable, et je vous garantis que « la tendance » changera de nouveau ! En attendant on s’amuse quand même et heureusement. Si beaucoup de jeunes français s’en vont à l’étranger, c’est peut-être parce qu’il n’y a rien pour eux ici ? Etre adulte ? Nous le sommes assez bien, merci ! Un adulte est une personne qui est arrivée à sa maturité physique, intellectuelle et psychologique. J’aimerais qu’on m’explique en quoi nous ne le sommes pas ? Pour assumer des responsabilités, il faudrait commencer par nous en confier, ou nous en donner les moyens, nan ? Il n’est pas question de tendance, ni de style de vie, et encore moins d’une volonté de sortir des sentiers battus pour faire original. C’est les conséquences d’un système qui vient à bout, et qui doit changer. Nous sommes en transition, et c’est bien. Sauf que j’ai pas 200 ans à vivre, donc pardonnez-moi si je préfère partir en vacances en sac à dos, et boire des coups dans toutes les langues au lieu de faire des mômes que j’élèverai tant bien que mal dans un HLM, en dépassant mon découvert autorisé tous les mois. »<br />
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« Les jeunes n’ont pas d’espoir. Il faut le dire, le contexte économique et social actuel ne fait pas rêver : on ne voit plus le bout de ce contexte de crise qui nous habitue à une vie bien loin du faste des trente glorieuses. On ne croit plus en l’avenir, et de ce fait, grandir n’est plus une fin. Vivre sans espoir, c’est comme manger sans appétit… A quoi bon ? Croyez-vous que ces jeunes-là se préoccupent de fonder une famille, trouver un emploi stable pour leur retraite ou que sais-je, alors que se projeter trente ans dans le futur est davantage angoissant qu’exaltant, comme c’était le cas autrefois ? On ne veut pas penser au futur, car on est persuadé que le pire reste à venir ; une sorte de fatalisme de l’histoire qui semble confirmé par la tournure général des événements aujourd’hui. Alors on préfère vivre aujourd’hui. Une sorte de syndrome de Peter Pan liée à cette dépression sociale qu’engagent les crises économiques sans fin. Qui plus est, je vois qu’on confond ici « réussir sa vie » et « réussir dans la vie ». La première est existentielle, l’autre plutôt carriériste. Je dirais pour ma part, que les jeunes n’ont plus fois en cette dernière, et ne voient plus le moyen dans le contexte d’aujourd’hui, de parvenir à la première. »<br />
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« Les anciennes générations ne comprennent pas que la société et le monde ont changé. Ils croient que leurs schémas s’appliquent encore. Je suis jeune (22 ans), en école d’ingénieurs et parlant plusieurs langues, et n’ai aucune envie de tenter de reproduire ça. Le pourrais-je, de toute façon ?<br />
- avoir un boulot stable, même en ayant un bon profil ça semble difficile aux dires des anciens. Et de toute façon dans tous les cas je risque d’être trimbalé tous les deux ans car maintenant il faut être « mobile ». Bien sûr au bout de quelques années je pourrais y arriver en léchant les bottes de mes chefs, en acceptant servilement un peu tout et n’importe quoi. A 35 ans je devrais pouvoir gagner ma vie convenablement et ressembler ensuite à ces quadra qui ne pensent qu’à se faire le plus de fric possible (pour en faire quoi d’ailleurs ?).<br />
- être marié, ah oui… mes parents encore mariés font office d’exception au milieu de tous ces couples divorcés, familles recomposées et enfants sans véritable foyer. Ça donne envie.<br />
- avoir un bien immobilier… je devrais pouvoir y arriver à force de trimer mais pas tout de suite, pas la chance d’être héritier et puis à coup de contrats courts et de mobilité…<br />
Tout ça pour gagner assez de fric pour se payer une maison, travailler jusqu’à 75 ans ou plus, pour pouvoir enfin profiter lors de la retraite. Sauf que je serai alors un vieux croulant, j’aurais sans doute déjà chopé plusieurs cancers même si je ne fume pas ni ne bois pas. Passer sa vie à la gagner.<br />
C’est vrai que les jeunes d’aujourd’hui ne savent pas trop ce qu’ils veulent, mais on sait ce qu’on ne veut pas. On ne veut pas de cette vie, car on n’est pas cons quand même, on voit que ça n’en vaut pas la peine. Il y a des exceptions, qui ont vraiment envie de faire comme leurs aînés, mais à moins d’avoir une bonne situation ils se rendent vite compte que ça ne va pas être simple.<br />
Je n’ai jamais manqué de rien mais je ne viens pas d’une famille riche. Je suis boursier, mes deux grand-pères étaient mineurs, mes grand-mères savent à peine compter. Je suis à moitié issu de l’immigration, et pourtant j’aime mon pays (ah mince c’est louche non ?).<br />
J’ai pu aller à l’étranger pour des stages et un semestre d’études. Tout n’est pas rose là-bas non plus, mais on découvre de nouvelles choses, de nouvelles personnes, on est insouciant. On vit. On arrête de penser à tous ces impératifs que la société veut nous imposer. Les gens sont souvent plus sympas qu’en France aussi, ce qui est triste à reconnaître.<br />
Sans aller à l’étranger, sur internet on est abreuvé de rêve, d’images venues d’ailleurs, de tentations d’autre chose. Comment s’étonner qu’on n’ait plus envie de se conformer, qu’on ait envie de nouvelles expériences ?<br />
Mon seul salut je le vois dans le voyage, travailler à l’étranger. Non pas que je veuille fuir mon pays, mais je veux fuir cette vie toute tracée qui ne mène à rien.<br />
Pour moi la situation actuelle est une chance, elle doit pousser les jeunes à choisir ce dont ils ont vraiment envie. Tuez-vous à la tâche si vous le voulez, glandez si vous le voulez, partez si vous le voulez. Faisons ce dont nous avons envie. Vivons. Dans tous les cas on galèrera, alors autant donner un sens à sa vie, et pas simplement le sens que d’autres avant nous ont choisi.<br />
Les vieux nous traiteront d’égoïstes, d’enfants gâtés, mais au fond d’eux ils regretteront de ne pas avoir pu choisir. »<br />
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« Je crois justement que nos parents ont eu le choix, mais qu’aujourd’hui nous l’avons beaucoup moins. »<br />
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« Notre nouvelle génération ne tient en aucun cas pour responsable, la vôtre, de tous les maux de ce monde. En revanche, il semblerait que votre génération pense que les jeunes sont tous des écervelés ayant eu la vie facile. Oui, nous n’avons pas été à l’école avec des sabots de bois quand il gelait dehors ; néanmoins, alors que votre génération passait son temps à se faire tringler dès 18 ans pour faire des enfants, nous nous sommes fait chier à faire des études accaparant nos soirs et week-ends (et n’ayant pas d’argent pour se divertir) pour ne pas avoir de travail au bout du compte. »<br />
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« Chaque génération s’est rebellée et a rejeté le mode de vie et les valeurs de la génération précédente. La génération Y n’est pas plus sage ni plus réfléchie que ses prédécesseurs. Les baby boomers et la génération X étaient des hommes et femmes de leur époque et adhéraient aux valeurs qui leur étaient imposées et inculquées par les médias, l’école et les grandes sociétés, et leurs parents assistaient impuissants à leur conditionnement de masse au consumérisme. Le même phénomène se poursuit avec la génération Y. En fait, il atteint son paroxysme avec cette dernière. Toutes les trois dernières générations sont victimes du même conditionnement qui a mené au vide existentiel dont nous souffrons tous. »<br />
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« Faire une formation qui donne automatiquement un emploi est justement ce qui rebute, à mon sens, une bonne partie de ma génération (j’ai 29 ans). Cette vision des choses me semble particulièrement matérialiste : entrer très jeune (après un BEP, un CAP, on a quoi ? 18 ans ? 20 ans ?) dans la vie active, pour gagner sa vie assez tôt. Ce qui permet de faire des enfants vers 21-25 ans, de faire construire un magnifique pavillon en plein milieu de nulle part, d’avoir le dernier smartphone, etc.<br />
A aucun moment on ne pense que les gens peuvent aspirer à autre chose ? Etudier des choses « inutiles » pour certains (philosophie, littérature, géographie, histoire, arts…) ? Certes, dans la société actuelle, les « humanités » ne sont que peu mises en valeur…<br />
J’ai un baccalauréat littéraire, un master d’histoire et un autre d’histoire des arts. Je suis donc pour certains probablement inutile à la société. Mais je ne regrette absolument rien. Ces années d’étude m’ont permis d’acquérir une culture, un esprit d’analyse et de critique qu’il m’aurait été beaucoup plus difficile d’obtenir en suivant une formation professionnelle courte (même si ce n’est pas impossible, cela se ferait alors sur le temps libre, ou lors de la retraite).<br />
Une partie de ma génération (venant plutôt des classes moyennes ou « moyennes supérieures ») refuse une vie qu’elle juge sans saveur, sans liberté. Beaucoup refusent d’avoir des enfants, de se conformer à une « norme » (la Famille/le Pavillon). Ils veulent être « libres », tout simplement (là, voyez-vous, il est presque 14h, mon compagnon et moi-même sommes encore en pyjama, et on se fera à manger quand on aura envie de manger : zéro responsabilité autre que nous-mêmes). Ça ne nous empêche pas d’aller au turbin comme tout le monde le lundi et de contribuer aux dépenses publiques (en tant que couple sans enfant, nous sommes les « vaches à lait de la République » au niveau fiscal !).<br />
Bref nous pouvons avoir le luxe, aujourd’hui en France, de choisir la vie qu’on mène. Alors oui, les choix faits par les jeunes adultes peuvent ne pas correspondre à ceux des générations précédentes. Mais ça tombe bien, car les sociétés évoluent toujours ! »<br />
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« Faire des enfants n’a rien à voir avec se sentir adulte. En revanche nos enfants nous obligent effectivement à regarder autre chose que notre nombril. »<br />
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« A aucun moment je n’ai dit que faire des enfants faisait se sentir adulte. Ce que je veux dire, c’est que justement aujourd’hui, il n’y a plus rien (de visible immédiatement) qui définisse ce qu’est « être adulte ». Au contraire, aujourd’hui de multiples choix se proposent dans un pays développé comme le nôtre : ne pas faire de longues études et avoir un travail rapidement, faire de longues études en sachant qu’on va galérer pour trouver un travail, faire des études en fonction du marché de l’emploi, avoir un ou deux enfants, ne pas avoir d’enfant, fonder une famille nombreuse, être locataire ou propriétaire en ville, à la campagne, en périurbain, etc. Bien sûr que la vie oppose à cela ses contingences matérielles (surtout au niveau du boulot et du lieu de vie). Mais la grande nouveauté est aujourd’hui de pouvoir tout de même relativement choisir sa vie. »<br />
<br />
« Ah ces moutons de l’anticonformisme ringard… C’est fini les années lycée, faudrait voir à grandir un peu. Surtout pour une fille. Des comme vous on en trouve par pack de 12 dans toutes les facs, à l’ère de l’ultra individualisme, vous vous prenez pour une exception ? Non mais sérieusement ? C’te blague ! 26 ans, plus étudiant et si j’avais le choix j’aimerais vivre une vie « rangée », « conformiste » avec maison et enfants. Alors vos propres clichés nombrilistes... Marre de ces boulets qui parlent au nom des « jeunes ». Comme si on formait un troupeau homogène… »<br />
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« Et ça peut durer longtemps, j’en suis le parfait exemple. A 41 ans, je joue encore à la Playstation, je reste à la page sur la mode jusqu’aux sous-vêtements, je participe à des flash-mobs, etc. Au grand dam de ma femme, qui contrairement à moi, semble mûrir au fil des années, et surtout de mes parents, qui semblent souvent consternés (j’en suis venu à cacher la Playstation lorsqu’ils viennent, pour leur faire croire que j’y joue moins). Mais il faut dire que je suis heureux comme ça ! J’assume totalement mon côté gamin, et je sais bien que je suis loin d’être le seul comme ça, très loin ! Je pense que c’est juste une sorte de retard, et que je finirai bien par mûrir. Je me vois mal comme je suis maintenant à 60 balais. Et si jamais ça arrive, peut-être que ça m’ira très bien, qui sait… »<br />
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« Au fond, la question relève de la condition humaine : trouver ce que signifie être un humain et quel sens donner à son existence. De nombreuses générations se sont contentées de suivre des cadres tracés ; la nouvelle génération se trouve libérée de nombreux carcans, mais ne sait pas quoi faire de cette liberté… L’alcool, les fêtes sans fin, le consumérisme et l’absence de responsabilités sont jouissifs pendant un temps mais ne peuvent visiblement pas apporter un bonheur durable. Alors, où sont les réponses ? Peut-être dans un retour au spirituel, à une véritable humanité, à des échanges sincères à et une certaine simplicité… ce qui n’exclut pas de « vivre avec son temps » et d’utiliser les technologies modernes, qui sont un outil puissant. Il me semble que c’est ce défi que la nouvelle génération devra relever pour être heureuse ! »<br />
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« Eh bien voyez-vous, je suis de la génération dont il est question dans cet article. Et je vous rejoins totalement sur cette analyse. Mais je crois malheureusement que notre génération n’est pas prête à relever ces défis. Elle ne l’est pas parce qu’elle a sans cesse vécu dans la satisfaction matérielle des besoins et dans un monde qui évolue tant qu’il en vient même créer des besoins non élémentaires qui le deviennent (je veux parler ici de la technologie, des réseaux sociaux, etc.). Alors non elle n’est pas prête cette génération, parce qu’elle n’a pas les pieds sur terre et a perdu depuis bien longtemps le sens de la réalité. Et le drame c’est qu’elle ne voudra pas retourner à cette réalité tant qu’elle n’y sera pas forcée d’une manière ou d’une autre par les évènements. »<br />
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« Pour une fois que la discussion est intergénérationnelle on ne va pas s’en plaindre. Mais au-delà de tout ça si les élèves faisaient preuve d’autant de réflexion lorsqu’ils passent le bac, il y aurait davantage de bacheliers même si il est vrai que les métiers manuels ne sont pas des sous professions et n’ont rien de dégradant. Il faut de tout pour faire un monde où tout le monde pourrait trouver sa place et les seniors pourraient être là pour servir de passerelle aux plus jeunes. »<br />
<br />
« Je me retrouve assez dans ce refus de la vie d’adulte, mais cela est un choix conscient, volontaire… 25 ans, ingénieure, en couple depuis près de 10 ans avec la même personne et fiancée… Je présente bien chez les banquiers, on m’appelle madame et on me traite avec déférence. Une adulte comme dans les caricatures, il ne nous manque qu’un labrador et des marmots. Seulement, je ne m’estime pas adulte et je ne veux pas être adulte.<br />
Je veux refaire le monde autour d’une bière jusqu’au petit matin, je veux pouvoir être utopiste jusqu’à ma mort. Je veux être libre d’aimer, de rire et garder une forme d’insouciance. Je veux continuer à jouer, à rêver à imaginer, je veux continuer à aller faire de la luge ou me déguiser en princesse, sans qu’on me dise « mais à ton âge quand même ».<br />
Parce qu’être adulte, c’est passer plus de temps à se prendre la tête avec les administrations, parler de ses horaires, des couches de son marmot, de l’augmentation de la baguette de pain, divorcer à 40 ans et sombrer dans la dépression à 45. Je refuse cette vie qui est terne, triste, à l’horizon limité. »<br />
<br />
« J’estime que l’égoïsme est un mal caractéristique de notre génération… J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de gens de ma génération qui oublient qu’ils ne sont que de misérables petits êtres, perdus sur une misérable petite planète, paumée dans une misérable petite galaxie de l’univers… Bien moins qu’un minuscule atome d’un grain de sable sur une plage….<br />
On nous a tellement laissé entendre que nous sommes indispensables, on nous a tellement fait croire que nous étions la huitième merveille du monde, que nous nous pensons plus importants que ce que nous sommes en réalité. Bref. Encore trois ou quatre générations comme la nôtre – voire même, probablement, pire que la nôtre – et notre société s’écroulera. Aucune société ne peut durablement fonctionner avec un modèle comme celui-là. Pour qu’une société fonctionne, il faut faire preuve d’altruisme et d’abnégation, ce dont, vraisemblablement, nous sommes de plus en plus incapables. »<br />
<br />
« Je refuse cette injonction à la dépression, à l’excès de sérieux. Rêver d’un monde meilleur et plus juste n’empêche pas de payer ses impôts en temps et en heure. Jouer, imaginer, créer, n’empêche pas de faire des études, d’avoir un métier et de gagner sa vie. Et je pense qu’au contraire l’égoïsme de la société vient de ces gens qui sont trop occupés par la médiocrité de leur quotidien pour s’occuper du sort de leurs voisins. Les aigris, les frustrés ne font pas des altruistes, mais des réacs qui finissent par te dire « non, mais tu veux changer le monde, mais ça c’est parce que t’es jeune, quand tu seras une adulte, tu comprendras que la vie c’est de la merde et que ça sert à rien de vouloir faire la révolution ». Je ne veux pas de cette vie de petit bourgeois du 19ème à l’esprit étriqué, parce que l’injonction « être adulte » se résume à cela pour moi. »<br />
<br />
« On peut très bien être né dans une famille de nantis tout en étant conscient des difficultés du monde actuel. Même s’il est plus difficile de se rendre compte de la réalité de la majorité des gens. Pour le moment et pour longtemps encore, il n’y a qu’un seul monde avec une multitude de réalités. Et en fonction de notre sensibilité, on peut aisément comprendre que nous sommes chanceux par rapport à la majorité des gens qui naissent et vivent sur notre planète !!! Tout cela demande une propension à être conscient de la réalité d’autrui… Ce qui n’est pas évident… »<br />
<br />
« Ne lâchons pas le dialogue entre générations et groupes « socio-culturels ». Inutile de viser le « grand soir » ou la révolution, mais discutons. En couple. En famille. Entre amis. Entre collègues. Entre voisins. Voyons ce que l’on peut améliorer pour vivre mieux ensemble. Cessons de miser sur les « têtes pensantes » et les « faiseurs d’opinions » et les « faiseurs de promesses ». En fin de compte, je pense que ce à quoi nous aspirons est au-delà des âges et culture, exactement la / les même(s) chose(s)… Non ? »<br />
<br />
« Je suis un « babyboommer » puisque né en 1947; j’ai entendu et lu ce genre de remarques dans les années 68: « les jeunes ne veulent plus rien faire » ou « les jeunes ne pensent qu’à faire la fête » « ou les jeunes refusent de penser à l’avenir » et d’autres du même genre qu’il serait trop long à citer ici ou que j’ai oubliés; certes, les raisonnements ont changé sur la forme, mais pas sur le fond, pas sur l’esprit; et je redécouvre aujourd’hui les mêmes discours qu’on nous servait en 68 et plus; donc, rien de nouveau sous le soleil; je suis même prêt à prendre les paris que dans 20 ans ou 30 ans, nos jeunes d’aujourd’hui (qui ne le seront plus et que j’aurais sans doute disparu de la circulation) resserviront le même discours à leurs moutards, sans doute avec d’autres vocabulaires, mais dans le même esprit.<br />
Cela posé, force est de constater, hélas, que les jeunes d’aujourd’hui auront une vie plus difficile que la nôtre, plus précaire, plus fragile, parce que les conditions ont radicalement changé : ce sont les dictatures financières et économiques qui ont pris le pouvoir, que les Etats les ont laissé faire et que souvent ils encouragent.<br />
Donc aujourd’hui, alors que les salariés ne sont plus, pour ces gens-là, que des coûts, il me semble que l’avenir des 20-30 ans est plus sombre que le mien ne l’était; et ce n’est pas près de changer, à moins d’un miracle; mais je n’ai jamais cru aux miracles et je ne suis pas prêt de changer d’opinion à ce sujet. Et puis, jeunes gens, si je puis me permettre un conseil: ne vous laissez pas piéger par ces gens qui veulent opposer les jeunes aux vieux, les ceux qui ont un boulot à ceux qui n’en n’ont pas, à ceux du privé aux fonctionnaires, aux diplômés aux non diplômés, etc, etc… Ces discours ne sont en place que pour mieux vous diviser : n’oubliez pas le slogan : « diviser pour mieux régner »…et je peux témoigner que ces gens-là, les financiers et autres, sont de savants manipulateurs… »<br />
<br />
« Si chaque génération ressort les mêmes discours à propos de la suivante, c’est tout simplement parce que nous assistons depuis 50 ans à une progression de l’égoïsme et de l’individualisme dans chaque nouvelle génération. Ma génération (celle dont on parle dans ce post), est bien plus égoïste et empreinte de liberté que celle précédente. Cette dernière était elle-même plus égoïste et empreinte de liberté que leurs parents. Et on peut parier que la génération à venir, les enfants de ma génération, sera encore plus égoïste et empreinte de liberté que la mienne – ce pourquoi on les critiquera à notre tour.<br />
Nous avançons de plus en plus dans l’égoïsme et dans l’individualisme. Je dirais même que nous nous y enfonçons. Et il y a fort à parier que cela nous perdra. »<br />
<br />
« Voici une idée forte de John Lennon, beaucoup d’autres auraient pu l’énoncer mais il l’a fait :<br />
- Quand je suis allé à l’école, ils m’ont demandé ce que je voulais être quand je serai grand.<br />
- J’ai répondu « heureux ».<br />
- Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la question.<br />
- J’ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie. »<br />
<br />
« A Noël j’ai eu l’occasion de parler à beaucoup de personnes que je connais depuis longtemps. la fourchette d’âge était large de 40 à 70 ans… Tous avaient le même constat : un monde d’une férocité extrême, un rejet de la politique en général quelque soit la tendance, et un avenir rogné par la grande finance qui suce tout pour le profit de quelques-uns. Et dans les profils cela va d’amis expats qui bossent en Afrique dans l’humanitaire, d’anciens ouvriers, de postier, de cadres… Ce qui m’a surpris c’est la réponse unanime :<br />
1/ L’humanité va dans le mur<br />
2/ Les politiques se protègent entre eux et c’est une caste qui ne vise que ses intérêts<br />
3/ La finance bouffe tout jusqu’au trognon. Que se passera-t-il quand elle aura tout mangé ?<br />
En tout cas, ils ont exprimé un très gros pessimisme pour l’avenir et une impuissance de pouvoir changer les choses puisque tout le pouvoir est dans les mains de la finance….<br />
J’étais étonné car c’est la première fois que j’entends ce groupe être aussi unanime. »<br />
<br />
« Je cite : « Quand l’air sera irrespirable, quand le dernier arbre sera coupé, quand la dernière rivière sera polluée, quand le dernier animal aura disparu, alors vous vous rendrez compte que l’argent ne se mange pas. » Je suppose que l’on en a, toutes et tous, plus ou moins conscience. Et cela permet de se souder entre gens de bonnes volontés, ce que l’on est toutes et tous, plus ou moins. »<br />
<br />
« Je cite : « Ils ne veulent pas avoir d’enfants qu’ils ne pourront pas élever convenablement »<br />
lol. Voilà comment des spécialistes cinquantenaires ou plus observent des choses qui les dépassent. Pour ma part, je suis loin d’avoir encore trente ans, et si les gens de ma génération ne veulent pas avoir d’enfants, ce n’est pas par crainte d’un avenir incertain, mais pour quelque chose de nettement plus prosaïque : ils veulent tout simplement conserver leur liberté. Voilà tout. C’est par pur égoïsme, rien de plus. Car nous sommes bel et bien une génération capricieuse, d’un égoïsme exacerbé, qui veut obtenir tout, tout de suite, sans fournir le moindre effort. Beaucoup de ma génération ne veulent pas de contraintes : pas de mariage, pas d’enfants, pas d’achat d’une maison… Autant de choses qui les enchaîneraient dans une vie qu’ils jugeraient « liberticide ». C’est très triste, mais c’est ainsi… »<br />
<br />
« L’égoïsme dont vous parlez s’applique aussi bien à ceux qui fabriquent un enfant qu’à ceux qui n’en veulent pas. Dans les deux cas il s’agit de satisfaire ses besoins personnels. Tout simplement.<br />
« L’économie du partage ! L’économie du partage ! C’est l’économie du partage de l’argent de papa ! C’est quand fi-fils et fi-fille vivent sur l’argent de papa, cet obsédé du pognon ! L’argent ne fait pas le bonheur, mais celui de papa est bien utile… »<br />
<br />
« Si je ne voyais pas l’emploi remplacé par l’informatique et la robotisation à outrance…. La très grande majorité des emplois qui restent sont dans le commercial pour fourguer des mutuelles. Les actuaires des bacs + 5 au gros niveau de maths qui créent les produits… Et tout ce qui touche au web et à la data. Y compris le codage au kilomètre. Ou de la compta… Bref, 95% de postes où on est rivé sur un écran…. Et au bout d’un moment on se lasse un peu de son écran surtout que l’informatique fait tout à votre place… Les graphiques, les stats, les calculs… On se fait vite chier au bout de deux ans …. C’est très loin d’être explorateur ou d’ouvrir un restaurant au Brésil, une boulangerie en Chine ou d’ouvrir un hôtel à Bali ! »<br />
<br />
« J’ai 22 ans, et je vous assure que quand on vit dans un monde aussi pessimiste : augmentation du chômage tous les mois, pauvreté, régressions sociales, inégalités… on n’a qu’une seule envie : repousser au maximum la vie d’adulte. »<br />
<br />
« Pour moi, la valeur n’attend pas le nombre des années. Tout dépend de notre définition d’être adulte. Pour moi, si tu es réfléchi et conscient de tes choix, c’est déjà une bonne base. Avoir des gamins, un boulot stable, ou autre chose en rapport, n’est pas une preuve de maturité, juste une preuve de conformité. Nous sommes adultes quand nous sommes responsables, c’est à dire quand nous assumons nos choix et que nous faisons face à nos erreurs. S’assumer financièrement est devenu hors de portée pour la majorité de la jeunesse. Ce n’est donc, pour moi, plus un critère pour définir l’âge adulte. »<br />
<br />
« Je trouve qu’on est tellement malheureux : on a de quoi se loger, se nourrir, se soigner, c’est troooop triste !!! Et, avec 10% de chômeurs, nous avons de quoi faire travailler 9 personnes sur 10 dans notre société… Tout ça est très très malheureux… Et sinon, ce qui est encore plus malheureux, c’est comment vous ne vous rendez pas compte de la chance que l’on a de vivre dans notre société, où nous ne manquons de rien, où nous avons la chance d’avoir le choix. Ouvrez un peu les yeux, regardez un peu ailleurs dans le monde, et vous verrez la réalité du monde, la réalité de la vie, et à quel point on est incroyablement chanceux en France. Que l’on ait du travail ou pas. »<br />
<br />
« Avant l’arrivée de la liberté sexuelle, on devrait se marier ou vivre en couple pour vivre une vie sexuelle, de même avant l’arrivée de la contraception, une fille « faisait attention ». De nos jours c’est sur ce plan une totale liberté, de plus les parents acceptent d’héberger l’ami(e), alors pourquoi voulez-vous qu’un garçon se marie et assume des responsabilités ? Ils ont le « fun » et gardent leur argent pour la fêtes, c’est pas plus compliqué que cela… »<br />
<br />
« D’après vous, nous sommes (même si j’ai bientôt 29, je me considère encore comme un jeune) tous des irresponsables qui ne pensent qu’à leur jouissance… Voilà une bien triste façon de penser. Quand on voit l’exemple de nos parents (en tout cas des miens) qui se sont rencontrés entre 17 et 20 ans, puis mariés vers les 22/24 ans, pour ensuite divorcer, je comprends parfaitement que rien ne sert de courir… L’amour se construit avec le temps. Pour moi, le coup de foudre n’existe pas, ce n’est qu’une réaction physico-chimique qui fait naître le désir. Il est donc normal que l’on multiplie les expériences, dans l’attente de trouver quelqu’un qui nous correspond ; au moins, on aura déjà une bonne base pour discerner l’amour du désir. »<br />
<br />
« Voici un article très intéressant dans le même genre : « <a href="http://www.courrierinternational.com/article/2013/12/05/une-generation-qui-renonce-au-travail" target="_blank">Corée du Sud.</a><br />
<a href="http://www.courrierinternational.com/article/2013/12/05/une-generation-qui-renonce-au-travail" target="_blank">Une génération qui renonce au travail. Face à des pressions sociales et économiques croissantes, de plus en plus de jeunes Coréens préfèrent ne pas se lancer sur le marché du travail après leurs études. Explications.</a> » »<br />
<br />
« Connaissez-vous l’expérience des chiens de Pavlov ? En résumé, on inflige à des chiens des décharges électriques, avec aucune chance de les éviter. Que se passe-t-il ? Ils se résignent. Et ceux même si on leur offre une possibilité a posteriori d’évasion. Ils se résignent à subir, c’est du formatage. Quel rapport ? Du haut de mes 20 ans, la chose concernant mon futur que l’on m’a le plus répété (surtout mes parents) c’est qu’il n’y a plus d’avenir pour les jeunes, plus d’emplois. Nous essayons pour autant de réussir même si on nous assène sans arrêt cela. Nous sommes actuellement dans un contexte géopolitique relativement tendu qui nous étouffe et nous écrase, même si nous n’en sommes pas responsables. Que nous reste-t-il, toutes générations confondues, de plus beau que l’espoir ? Au lieu de se rejeter la faute, c’est mieux de penser à rêver et profiter avant que le capitalisme, les guerres et la pollution de la planète nous retirent ces derniers plaisir. »<br />
<br />
« La définition d’un adulte pourrait être celle-ci : « s’assumer moralement (dans ses convictions, choix et actes) et faire face à ses erreurs quand elles se présentent. » »<br />
<br />
« Il me semble que la question n’est pas que les jeunes adultes d’aujourd’hui ne se conforment pas au modèle social « mariage-propriété-enfant(s) » mais plutôt est-ce qu’ils sont éduqués, encouragés à faire ce qu’ils ont envie de faire vraiment ? La liberté relative dont on peut bénéficier aujourd’hui est une chose intéressante mais il reste à trouver quoi en faire. Comment investir ce champ de liberté ? Faire la fête sans interruption ressemble plus à un désœuvrement qu’à un véritable désir profond « d’envoyer des textos à des meufs pour savoir ce qu’elles font » par exemple. On peut penser au film « Un jour sans fin » où les jeunes adultes répéteraient la même soirée en boucle jusqu’à épuisement où jusqu’au moment où ils trouveront finalement dans quoi ils ont envie d’investir leur énergie, leur vie. »<br />
<br />
« Je cite : « Etre adulte, c’est s’assumer dans ses choix, ses convictions, sa façon de vivre, et surtout, faire face aux conséquences de tout cela ! » En regard de cette définition, la jeunesse actuelle n’est pas prête de devenir adulte non plus… Je n’ai pas de travail ? C’est la faute de l’Etat ! Je suis obèse ? C’est la faute au Nutella ! Je suis nul à l’école ? C’est la faute au système éducatif qui n’est pas adapté à moi ! (parce que je suis surdoué bien sûr ! – je ne plaisante pas, beaucoup de parents dont les enfants sont des cancres pensent que si leur enfant n’a pas de bonnes notes, c’est parce qu’il est un surdoué incompris) Nous n’assumons plus du tout nos actes. C’est forcément la faute de quelqu’un d’autre si nous commettons une erreur. Ca ne peut pas être de notre propre faute, nous sommes tellement parfaits… »<br />
<br />
« Pourquoi blâmer l’école pour une chose dont elle n’est pas responsable ? Le but de l’école est de fournir une « éducation » au plus grand nombre, point. Les personnes les plus rapides, comme celles les plus lentes sont inadaptées au système. Et c’est même pour cette raison bien précise que les tests de QI ont été créés : afin de détecter les personnes qui ne peuvent totalement s’épanouir dans le système scolaire général, et, si besoin, de trouver des solutions qui leur sont adaptées. Il y a des écoles spécifiques pour les surdoués comme pour celles ayant des difficultés spécifiques. Si vos parents ont choisi de ne pas vous y envoyer, vous ne pouvez que les en blâmer… Si c’est vous-mêmes, vous ne pouvez que vous en blâmer… Si vous n’avez pas pu aller dans un de ces centres car il y en avait pas à proximité de chez vous, vous ne pouvez en blâmer que la fatalité des choses. En aucun cas, le système scolaire est à condamner pour la simple raison qu’il n’était pas adapté à votre niveau. Moi, cela a été mon choix, tout comme celui de mes parents, de rester dans le cursus scolaire classique. Et je ne le regrette pas. »<br />
<br />
« Croyez-vous qu’il y a 50 ans, les parents auraient osé faire la morale aux professeurs ? Ou même il y a tout juste 30 ans ? Bien sûr que non, et cela, chez les classes les moins aisées, comme chez celles plus bourgeoises (et donc, plus éduquées, en général, à l’époque).<br />
En faisant cette critique, je blâme avant tout les parents. Qui sont tout juste de la génération précédente… Et qui ne peuvent juste imaginer qu’ils ont une faille dans l’éducation de leur enfant. Si leur gosse n’est pas bon à l’école, c’est souvent la faute du professeur, et non la leur, ou celle de leur enfant (bien entendu, ce n’est pas le cas de tous les parents, mais cela revient suffisamment fréquemment pour que cela en soit inquiétant – et même, très inquiétant). Bien entendu, je ne mets pas là-dedans les enfants qui ont de réels problèmes d’apprentissage, et qui travaillent beaucoup pour peu de résultats, malheureusement…<br />
Quant à leurs enfants ? Ils reproduisent le même schéma que leurs parents. Arrivés au collège et au lycée, ils sont encore pires qu’en primaire, mais bon, on leur a toujours dit que ce n’était pas de leur faute, que c’était leurs professeurs qui étaient mauvais… Alors, pourquoi donc respecter ces professeurs qui ne les comprennent pas ? Bien entendu, on peut dire qu’ils ne sont que le produit de l’éducation de leurs parents. Qui ne sont eux-mêmes que le produit de l’éducation de leurs propres parents. Qui eux respectaient les professeurs. Alors, pour qu’on en arrive à ce résultat aujourd’hui, il y a bien quelque part où cela a merdé non ? Après, le fait de toujours remettre en question l’avis d’un professeur est symptomatique, je pense, de l’état actuel de notre société. Nous ne supportons pas qu’il y ait quelqu’un qui puisse remettre en question les aptitudes de nos enfants, et, par là-même, nos propres aptitudes. »<br />
<br />
« La vie n’a strictement aucun sens objectif, chacun lui donne le sens qu’il veut. Ceci fait que ce qui importe pour l’un, n’importe pas forcément pour l’autre. Donc, ce qui rend heureux l’un, ne rend pas forcément heureux l’autre. Or, nous poursuivons tous, en général, la même quête de maximisation du bonheur. Comment un seul modèle aussi restreint (carrière – femme – enfants avant 25 ans et tous les préjugés sur la vie idéale) pourrait-il être adapté à tous ?<br />
Une chose est sûre : ce modèle n’est pas indispensable à la survie de notre société, faire moins d’enfants sera bientôt un acte moral et du travail il y en aura de moins en moins « grâce » au progrès.<br />
La seule conclusion qu’on peut en tirer, c’est que certains profitent de la vie à 100% en suivant ce modèle, mais que d’autres subissent des pertes colossales, ne tirant que 10, 20, 30% de leur vie, alors qu’une autre voie aurait pu les rendre bien plus heureux. C’est pourquoi je pense que chacun devrait utiliser son libre arbitre pour faire les choix les plus adaptés à sa situation, en concordance avec son for intérieur. Bien sûr, cela n’empêche pas d’écouter les conseils des autres, mais ceux-ci ne devraient en aucun cas avoir le dernier mot sur la question. »<br />
<br />
« Je suis entièrement d’accord que la vie n’a aucun sens objectif !!! Il est dur d’imaginer que nous sommes là sans but… même si pour moi c’est le cas ! Chacun se construira son but, son idéal, ou sa destinée (tout dépend du point de vue…) tout dépend de ce qu’il veut vivre ! Et tout dépend de sa vie, de son environnement… Mais si on y regarde de près, on reste des mammifères, des êtres prédéterminés, à vivre selon notre programmation… Tout le reste n’est qu’étincelle de l’esprit, l’expression de notre égo démesuré. Et si l’on avait un minimum de sens commun, ont arrêterais de vouloir paraître meilleurs que les autres… »<br />
<br />
« Pas mal l’ont déjà dit mais je soutiens le fait que le modèle mariage/enfant/boulot n’est pas forcément adapté à tous. Même à de moins en moins de gens. Je pense qu’on va être de plus en plus à ne jamais devenir de « vrais » adultes ! »<br />
<br />
« La plupart des français n’ont plus aucun rêve si ce n’est matériel, ont le cerveau remplis d’imbécilités diverses par les médias car ils ne peuvent même plus penser par eux-mêmes. Pour finir, une belle alimentation industrielle pour des vies industrielles également pour mourir d’un cancer lui aussi bien industriel. »<br />
<br />
« L’épuisement du modèle « un papa / une maman / trois enfants / un pavillon / deux voitures » est une excellente nouvelle pour la planète. Mais la transition va être douloureuse, alors bon courage les amis ! »<br />
<br />
« Je suis toujours surprise de lire comment c’était dans… ma jeunesse (18 ans en 68, pour faire bref) : que de clichés, que de choses que je n’ai, moi-même, ni vécues ni constatées autour de moi ! Alors… OUI, la vie était peut-être un peu plus facile, dans ce sens que le boulot ne manquait pas, SI, toutefois, on avait bossé pendant nos études… ce que nous faisions, généralement. »<br />
<br />
« J’avoue que, aujourd’hui, je m’étonne sans cesse de voir des « jeunes » abonnés au chômage longue durée et capables 1/ d’aller en discothèque, quand ils vivent encore aux crochets de leurs parents, 2/ de ne RIEN apprendre de nouveau pendant ce temps-là de « chômage », qui pourrait peut-être leur permettre de trouver du travail AUTREMENT, dans une AUTRE voie que celle qu’ils ont choisie au départ, 3/ de s’accrocher, parfois, à leur volonté de trouver un job dans un métier certes peut-être passionnant (« oenologue », par exemple), mais confidentiel, et qui n’offre plus d’emplois depuis belle lurette, sous prétexte que c’est ce pour quoi ils ont été formés, plutôt que de changer de voie quand il en est encore temps !<br />
Quand moi, j’ai commencé à gagner réellement ma vie le jour où j’ai découvert un métier dont j’ignorais tout et que j’ai découvert « par hasard », et qui n’avait strictement rien à voir avec les études que j’avais faites dans ma jeunesse – et je ne regrette ni les études faites ni le métier que j’ai finalement adopté… Je mets « par hasard » entre guillemets, parce que, de fait, je ne crois pas trop au pur hasard, ou plutôt, j’y crois dur comme fer : on peut « vouloir » tout ce qu’on veut, mais, ensuite, si l’on ne permet pas au hasard d’entrer par la fenêtre, si on n’explore pas la vie, le monde, si on n’ouvre pas portes et fenêtres, si on n’est jamais au bon endroit au bon moment, eh bien… ce qu’on « veut », souvent, tout le monde s’en fout, et… on reste avec ses frustrations… Pour l’avoir expérimenté moi-même, je ne crois pas aux vies « sans chances qui passent », mais j’ai pu constater bien souvent que, si tous ont des chances qui passent sous leur nez, bien peu savent les saisir… ou en ont envie. Ça commence, déjà, par le fait de… n’avoir pas trop envie, c’est vrai, de « devenir adulte »… On prend le temps… On veut « profiter de sa jeunesse »… C’est, pour moi, un choix, et un choix qu’il faudrait assumer ensuite. »<br />
<br />
« Devenir adulte, c’est faire et penser par soi-même. Tant qu’on n’a pas coupé le cordon, on ne sait pas ce que veut dire « penser par soi-même », parce qu’on reste dans le giron de l’enfance et des parents. Il faut se jeter à l’eau, prendre la tasse et en sortir pour savoir de quoi la liberté est faite. Devenir adulte, ça ne s’explique pas, ça se vit. »<br />
<br />
« Etre adulte ? C’est très compliqué… Ca voudrait dire quelque chose comme euh… voyons voir… ah oui ! autonome et responsable !... Oui parce que je suis responsable de ce que je suis, de ce que je fais, de ce que je décide d’être… Ce n’était pas facile hier, ce n’est pas facile aujourd’hui, car il y a d’autres problèmes et d’autres soucis à affronter. Une chose est sûre, cependant : ce n’est pas en rejetant la faute sur l’autre que les choses avanceront pour chacun. Je suis le seul responsable de ce qui m’arrive et tout ne passe que par moi. C’est sans doute cela être adulte. »<br />
<br />
« La génération de ceux nés dès 1965-1970, maintenant quadragénaires, bientôt quinqua, a aussi connu le chômage des jeunes, le chômage adulte, l’accès difficile à l’immobilier, etc. et pourtant elle a fait plus d’enfants que la génération des baby-boomers (en nombre d’enfant par femme).<br />
Et elle connaitra la retraite retardée et avec une pension moindre que celle de leurs aînés.<br />
J’avais d’ailleurs lu plusieurs fois que c’était une génération sacrifiée, qui avait du mal à trouver sa place après les soixante-huitards qui détiennent argent et pouvoir. »<br />
<br />
« De moins en moins de travail à offrir aux jeunes, et à tous les autres AUSSI, alors le gouvernement pousse les jeunes vers les écoles, les facs, les études... car c’est autant de chômeurs de moins de 25 ans qui n’apparaitront pas sur les statistiques des chiffres du chômage et c’est le moyen de ne pas détruire, auprès de l’opinion publique, l’image du politique !<br />
Mon entreprise recrute aujourd’hui, à grand peine, voire pas du tout, des chauffeurs et conducteurs routiers, des mécaniciens poids lourds, des manutentionnaires... pas des agrégés de philosophie ou d’histoire de l’art ou… ou… ou… Bien sûr que c’est frustrant et TRES injuste parce qu’il faut aussi des philosophes, des historiens, des… et des… Tout cela est un grand mensonge, que nos politiques, impuissants ont posé là en attendant... Mais personne ne semble trouver de réponses pour le moment, ni en France, ni ailleurs. »<br />
<br />
« Contrairement à ce qui se clame, l’avenir n’est pas à l’augmentation des populations pour subvenir aux besoins des personnes âgées ! La Terre n’est pas extensible. »<br />
<br />
« Rien ne va plus, les jeunes, les plus vieux, tant de gens semblent non pas malheureux mais en tous cas pas si heureux que cela ! Au point que certains se posent la question de savoir si la vie a un sens ! Qu’attendre de nos vies, de la vie, de la société ?<br />
Et si la vie n’avait pas de sens ? Et si le sens de la vie était celui que nous sommes prêts à lui donner ?<br />
Bien sûr c’est compliqué, tout est si compliqué, les choses étaient si faciles autrefois ! Enfin celles qui permettaient d’être conforme... conforme à une image défini par nos pères, leurs volontés dictées par nos politiques bien-pensants et adaptés à une époque qui faisait de l’évolution sociale et de l’accès au confort une priorité absolue ! Que chacun puisse manger à sa faim, se loger, se chauffer, pouvoir disposer de biens, de confort, de l’eau et du gaz à tous les étages, des toilettes dedans chez soi, non plus sur le palier… c’était les 30 Glorieuses, après-guerre. Fini ! Fini depuis 35 ans tout cela, encore que... jamais nous n’avons autant disposé facilement de biens qui ne nous satisfont plus… Alors que faire ?<br />
Société, la nôtre, la vôtre, la leur, un leurre, société mondiale en évolution, en ébullition, en révolution mais…. dans quel but ? Voilà qu’à mon tour je cherche un sens à tout cela !<br />
Évolution des technologies qui réduisent l’homme a un niveau inférieur ! Comment peut-on être jeune et ne pas être désespéré ! Ne plus vouloir, ne plus savoir quoi, comment faire, comment être, que faire et de ceux, dont on attend qu’ils gèrent nos sociétés, la politique, donc une partie de nos vies à nous tous, incapables qu’ils sont de dessiner une voie autre que celle du sparadrap sur une jambe fêlée ! Être un papa une maman, avec ou sans emploi, précaire ou non, endettés pour 20, 25, 30 ans… Une vague envie d’aller voir ailleurs si l’herbe y est plus verte…<br />
Démission des élites des politiques, des anciens, des parents désespérés !…<br />
Tout casser, l’anarchie, à feu et à sang ! Est-ce vraiment la seule solution ? Mais bon sang ! Que ferions-nous de notre intelligence alors ? Car nous le sommes tous ! Tous, du plus jeune au moins jeune ! Parole d’homme ! Intelligents ! Pas moi, nous tous !<br />
Faire, agir, décider, se grouper, parler, échanger respectueusement, s’écouter, s’entendre, s’entendre pour définir un monde, construire, bâtir, une orientation, un destin commun, le respect du choix de vie de chacun, avec ou non le désir de possession, le respect de la différence, de pensée, de… de… de… . Nous disposons aujourd’hui de tous les éléments pour parvenir à cette fin. »<br />
<br />
</div>Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-56616515204273450692014-07-06T14:46:00.000+01:002014-07-06T14:46:39.533+01:00Faire le vide chez soi et en soi<b>Libérez votre espace personnel </b><br />
<br />
Selon la philosophie <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Feng_shui" target="_blank">Feng Shui</a>, le désordre encombre autant votre maison que l'espace mental.<br />
<br />
<a name='more'></a><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC9jmgyYtRhagLpcH_WriS6OSgFbRcCRsLC1354apZDLZe80Bjx6-SiQuFjjrPZu-FuJEwgdHlpXRqF7MTxH-l1SymTvUuMTdOuuLfFNmFFyO4ELqI5RVsSksC2gb_gDlUr0gE8GvmJqNc/s1600/feng-shui1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC9jmgyYtRhagLpcH_WriS6OSgFbRcCRsLC1354apZDLZe80Bjx6-SiQuFjjrPZu-FuJEwgdHlpXRqF7MTxH-l1SymTvUuMTdOuuLfFNmFFyO4ELqI5RVsSksC2gb_gDlUr0gE8GvmJqNc/s1600/feng-shui1.jpg" height="211" width="320" /></a></div>
<br />
Les affaires qui traînent mobilisent votre attention et empêchent l'énergie vitale de circuler librement dans votre maison. Intégrez un maximum de rangements dans les pièces à vivre et évitez l'empilement quotidien de journaux, courriers, vêtements, sacs... Choisissez un intérieur plus dépouillé sans éléments de déco trop volumineux : votre esprit sera plus léger.<br />
<br />
<b>Quelques minutes de vide</b><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOyEAzaoE_7NIjrm9ZrTmfizLsxGSkUkrRT_hcGBavZzulW7X0bDc2Q1yWczOaXQhkRjtBjxx9siknZRSt6r_KXiJz-HNODwCXIQffXUkC4tLbXfv83FhpoGC_Xl44RxMmHqgj7FRoqQRn/s1600/Enfant-medite_fleurs.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOyEAzaoE_7NIjrm9ZrTmfizLsxGSkUkrRT_hcGBavZzulW7X0bDc2Q1yWczOaXQhkRjtBjxx9siknZRSt6r_KXiJz-HNODwCXIQffXUkC4tLbXfv83FhpoGC_Xl44RxMmHqgj7FRoqQRn/s1600/Enfant-medite_fleurs.jpeg" height="249" width="320" /></a></div>
<br />
Après une journée chargée au travail, au lieu de tout de suite rentrer chez vous et affronter les responsabilités familiales, prenez quelques minutes pour faire une promenade sans aucun but. Marchez dans la foule de la ville ou asseyez-vous seul à la terrasse d'un café. Observez les visages des passants, contemplez les bâtiments, admirez le ciel, sentez la pluie, écoutez les oiseaux... Flânez, rêvez, décontractez-vous !<br />
Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-91081578674647938582014-07-06T14:34:00.000+01:002014-07-06T14:34:10.705+01:00Mes citations favorites<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #444444;"><span style="font-size: small;"><b>Quelques citations que j'aime bien...</b></span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">
<br />
</span><span style="color: #a64d79;"><span style="font-size: small;">« Dans la vie, il faut être vulnérable et ouvert. Il faut s'avancer,
il faut s'exposer. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="color: #c27ba0;"><span style="color: #a64d79;">»</span> </span>(Cédric Villani, médaille Fields de mathématiques
2010)</span></span><br />
<a name='more'></a><span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgczmRGg9zlJOVCL2tUhEPmGEr71RB3UxC2t2EAcJWJHKGmVYSHtwsj0jN4QOKx7ayjX5OeQloRWwLlA_XGlVnDkE0CD2HSP9PpNrGoSJydilYr96Fz4vSIkQ3stELr1dq_QtEFnT_IiMN0/s1600/citations.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgczmRGg9zlJOVCL2tUhEPmGEr71RB3UxC2t2EAcJWJHKGmVYSHtwsj0jN4QOKx7ayjX5OeQloRWwLlA_XGlVnDkE0CD2HSP9PpNrGoSJydilYr96Fz4vSIkQ3stELr1dq_QtEFnT_IiMN0/s1600/citations.jpg" height="223" width="400" /></a></span></div>
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #38761d;"><br /></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #38761d;"><span style="font-size: small;">« Le Voyage pour moi ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est la
saveur de la journée qui s'ouvre, c'est l'imprévu de la prochaine
escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre
chose, c'est la curiosité de confronter ses rêves avec le monde, c'est
demain, éternellement demain. Je pars... </span></span><span style="font-size: small;"><span style="color: #38761d;">»</span> (Roland Dorgelès, journaliste
et écrivain)</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #a64d79;"><span style="font-size: small;">« Si je pouvais vivre une nouvelle fois ma vie.... Tout d'abord, j'essaierais de commettre plus d'erreurs. Je n'essaierais pas d'être si parfait. Je me relaxerais plus. Je serais plus fou que ce que j'ai été. Je prendrais très peu de choses au sérieux... Je courrais plus de risques, je ferai plus de voyages... J'aurais plus de vrais problèmes et moins d'imaginaires...Si je pouvais revivre ma vie, je voyagerais plus léger... Si j'avais une autre fois la vie devant moi... Mais j'ai déjà 85 ans et je sais que je vais mourir. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="color: #a64d79;">»</span> (Jorge Luis Borges, écrivain argentin)</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #38761d;"><span style="font-size: small;">« Tout ce qui doit arriver arrivera, quels que soient vos efforts
pour l'éviter. Tout ce qui ne doit pas arriver n'arrivera pas, quels que
soient vos efforts pour l'obtenir. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="color: #38761d;">»</span> (Râmana Mahârshi, maître spirituel
indien)</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><br /></span><span style="color: #a64d79;"><span style="font-size: small;">« Au lieu de voir les choses comme vous les imaginez,
apprenez à les voir comme elles sont. Quand vous pourrez voir chaque
chose comme elle est, vous vous verrez aussi tel que vous êtes. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="color: #a64d79;">»</span> (Sri
Nisargadatta Maharaj, maître spirituel indien)</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #38761d;"><span style="font-size: small;">« Aimer c'est l'art d'être avec d'autres, méditer c'est l'art d'être en relation avec soi même, laissez l'amour et la méditation être vos deux ailes. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="color: #38761d;">»</span> (Osho, </span><span style="font-size: small;">maître spirituel indien)</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #a64d79;"><span style="font-size: small;">« L'ignorant n'est pas celui qui manque d'érudition, mais celui qui ne se connaît pas lui-même. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="color: #a64d79;">» </span>(Krishnamurti</span><span style="font-size: small;">, </span><span style="font-size: small;">maître spirituel indien)</span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #38761d;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">« </span>Nous attirons exactement ce dont nous avons besoin à chaque instant. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="color: #38761d;"><span style="font-size: small;">»</span></span> (Edgar Cayce, maître spirituel américain)</span></span><br />
<br />
<span style="color: #a64d79;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">« </span></span>Certains regardent la vase au fond de l'étang, et d'autres contemplent la fleur de lotus à la surface de l'eau. Il s'agit d'un choix.</span></span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #a64d79;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;">»</span></span></span> (Dalaï Lama)</span></span><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">« C</span></span></span>elui qui vit en harmonie avec lui-même vit en harmonie avec le monde. </span></span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #38761d;"><span style="font-size: small;">»</span></span> (</span></span>Marc Aurèle, empereur romain et philosophe stoïcien) </span></span><br />
<br />
<span style="color: #a64d79;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">« </span></span></span></span>Vous êtes susceptibles d'être critiqués par trois sortes de gens : ceux qui font le contraire, ceux qui ne font rien, et ceux qui font la même chose.</span></span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #a64d79;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;">»</span></span></span></span></span> (Louis Pauwels, journaliste et écrivain français)</span></span><br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">« Il n'existe que deux espèces de folie contre lesquelles</span></span></span> on doit se protéger. L'une est la croyance selon laquelle nous pouvons tout faire. L'autre est celle selon laquelle nous ne pouvons rien faire. </span></span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #38761d;"><span style="font-size: small;">»</span></span> (</span></span>André Brink, écrivain sud-africain) </span></span><br />
<br />
<span style="color: #a64d79;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">« </span></span></span></span></span></span>L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l’amour le peut.<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;">»</span></span></span></span></span></span></span> (Martin Luther King)<br />
<br />
<span style="color: #38761d;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">« </span></span></span></span></span>Vouloir écarter de sa route toute souffrance signifie se soustraire à une part essentielle de la vie humaine.<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"> </span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">»</span></span></span></span></span></span> (Konrad Lorenz, biologiste et zoologiste autrichien)<br />
<br />
<span style="color: #a64d79;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">« </span></span></span></span></span></span>La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse ; la vieillesse est le temps de la pratiquer.<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;">»</span></span></span></span></span></span></span> (Jean-Jacques Rousseau) Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-20220759927344954552014-06-14T14:58:00.000+01:002014-06-14T14:58:13.974+01:00Le parisien et la parisienne...<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="color: blue;"><b>Le parisien</b></span> est pressé, arrogant, égoïste, malpoli, intelligent, cultivé, voyageur et dragueur.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="color: magenta;"><b>La parisienne</b></span> est pressée, indépendante, intelligente, cultivée, voyageuse, coquette, souvent pénible et insatisfaite. Elle affiche volontiers un air blasé pour se donner un genre, une contenance. Pour les hommes, elle est surtout "intéressante" de mai à septembre : les hommes parisiens, les vendeurs de fringues et les météorologues savent de quoi je parle... ;-)</span></span><br />
<a name='more'></a><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_oM5ZbP6q-kIafl9jltGX954BTmm6nC2U9E8Szx7A9zs2C6rIZkxhW_Bb1Kx2eDfiyTC13GGT4KLaKaKBNZb6clxhJLpQHrWeMIAbf9mnqqOAciQBmwsY8W19c-JqhNsN_VYOnBKLS_8q/s1600/parisien-humour1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_oM5ZbP6q-kIafl9jltGX954BTmm6nC2U9E8Szx7A9zs2C6rIZkxhW_Bb1Kx2eDfiyTC13GGT4KLaKaKBNZb6clxhJLpQHrWeMIAbf9mnqqOAciQBmwsY8W19c-JqhNsN_VYOnBKLS_8q/s1600/parisien-humour1.jpg" height="283" width="400" /></a></span></span></div>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">Le parisien et la parisienne sont donc des gens pressés, ils courent en permanence après le temps qui passe toujours trop vite pour eux. Leur cauchemar : laisser une case vide dans leur agenda déjà archi plein, un moment sans rien faire et c'est un petit drame à chaque fois que ça arrive, un constat d'échec personnel (c'est comme de louper un métro, cf. mon <a href="http://allonschezfred.blogspot.fr/2014/01/pourquoi-les-parisiens-font-presque.html" target="_blank">article sur le métro</a>), heureusement ils ont toujours leur iPhone sous la main pour jouer à des jeux débiles ou pour s'envoyer compulsivement des SMS... En fait, le parisien est particulièrement boulimique d'activités en tous genres, et il développe vite une angoisse et un stress à l'idée d'être privé d'une seule de ces activités, d'où son côté "égoïste et qui n'aime pas attendre" ou encore "moi je, moi je" ou "moi d'abord, toi après...".</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhozI0t94zzMst13Zhh-lpb9R4w5OZeL0Yl5k-h0HM0NXGRV_jDFIva6U_46NbziWNYfm8Cxam3oD6KovKWOdYN9sxpELCLeFPdWqbH3jGfOapyawMlx7ZK9_st0OHoQLGwwzlbgTrThjL0/s1600/parisien-humour2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhozI0t94zzMst13Zhh-lpb9R4w5OZeL0Yl5k-h0HM0NXGRV_jDFIva6U_46NbziWNYfm8Cxam3oD6KovKWOdYN9sxpELCLeFPdWqbH3jGfOapyawMlx7ZK9_st0OHoQLGwwzlbgTrThjL0/s1600/parisien-humour2.jpg" height="400" width="367" /></a></span></span></div>
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">Le parisien et la parisienne sont plus fragiles psychologiquement que les provinciaux, probablement la faute au stress, à l'agressivité latente, à l'agitation et à la surpopulation de cette ville (la pression constante de la foule a un énorme impact sur l'humeur des gens qui la subissent). L'être humain n'est pas fait pour vivre entassé contre ses semblables dès qu'il sort de chez lui, or c'est ce qui arrive très souvent... d'où son agressivité, d'où la tension qui se lit sur les regards, surtout dans le métro et le RER... Seuls moments de répit : juillet et août, les deux meilleurs mois pour vivre à Paris (il fait beau, les terrasses de café sont pleines, et comme la moitié des habitants sont partis en vacances on sent beaucoup moins la pression de la foule...).</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">Au fait, savez-vous <b>comment reconnaître un parisien ou une parisienne dans la rue ?</b> Ultra simple : c'est celui qui marche super vite en affichant un air grave et préoccupé, comme s'il se rendait à une réunion de crise du G20 ou de l'ONU... alors qu'il va juste prendre le thé chez sa tante... oui, il y a des claques qui se perdent, je vous le dis... ;-)</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">Le parisien et la parisienne ont quelques préjugés ? Non, vous n'êtes pas sérieux !!!... Vous plaisantez... Voyez donc cette magnifique carte de la capitale...</span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW05DSMs20AHwEGw7AIF4kBGKjm2IxKZM_cFLYWiKtlWbKHBATny5uLQE6kNSNdCpCmQu0dpKHUsGdxQoCs-Hx941OWFqD3mmCrrwREoDrtZnLxIaF5OUXoEvDZzlTsN20dKLVSZDiJEwx/s1600/Paris+vu+par+parisiens.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW05DSMs20AHwEGw7AIF4kBGKjm2IxKZM_cFLYWiKtlWbKHBATny5uLQE6kNSNdCpCmQu0dpKHUsGdxQoCs-Hx941OWFqD3mmCrrwREoDrtZnLxIaF5OUXoEvDZzlTsN20dKLVSZDiJEwx/s1600/Paris+vu+par+parisiens.jpg" height="311" width="400" /></a></div>
Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-25152854776429373822014-06-14T14:50:00.000+01:002014-06-14T14:50:33.166+01:00Pourquoi les parisiens font la gueule dans le métro ?<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">Eternelle question que se posent tous ceux qui ne sont pas nés à Paris et qui découvrent cette particularité locale...</span></span><br />
<a name='more'></a><span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"> </span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1yp7VqId-y2qmhJJHtogdpntCBBuAsVidzKredR9bJqWYUIdh9Bgqs17p0_ERBB09Nu-o6_-Q_EfWUw15SjoyIG-fDumzZTIsVQJd31pEAVHPPgqAVWe_bbzOZX8ZXQcVXBAK8PL83iW0/s1600/metro3.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1yp7VqId-y2qmhJJHtogdpntCBBuAsVidzKredR9bJqWYUIdh9Bgqs17p0_ERBB09Nu-o6_-Q_EfWUw15SjoyIG-fDumzZTIsVQJd31pEAVHPPgqAVWe_bbzOZX8ZXQcVXBAK8PL83iW0/s1600/metro3.jpg" height="153" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBRhxYVAGS3gLZ8rr_kDlmH23czSVF5xi9WuREu130SEsXIFr7dNpNmr-bme30tqeGUEqdtC68yLBsoWYjGYU_v6Rxdd30567QhhtJC7jxTydICXzhQviXaGtd0X8SIfkQ3NfEedtIvRXc/s1600/metro1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBRhxYVAGS3gLZ8rr_kDlmH23czSVF5xi9WuREu130SEsXIFr7dNpNmr-bme30tqeGUEqdtC68yLBsoWYjGYU_v6Rxdd30567QhhtJC7jxTydICXzhQviXaGtd0X8SIfkQ3NfEedtIvRXc/s1600/metro1.jpg" height="136" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggOHK-Ri3VgKd2U3XoUwwUFPJy7IyEDr7wWSS3cx_J1BKNtqOFnOIi0rSZtrUDU_UOu8WEQAsicZV9H9N11fHZmw_F5AH3RK9MpcOwDLY7pu00eSIGRSNYm8lWBEkhBVNn2qFru86u6psz/s1600/metro2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggOHK-Ri3VgKd2U3XoUwwUFPJy7IyEDr7wWSS3cx_J1BKNtqOFnOIi0rSZtrUDU_UOu8WEQAsicZV9H9N11fHZmw_F5AH3RK9MpcOwDLY7pu00eSIGRSNYm8lWBEkhBVNn2qFru86u6psz/s1600/metro2.jpg" height="112" width="200" /></a></span></span></div>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><b>Triste constat...</b></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">En tant que provincial (qui revendique ses origines), j'ai remarqué que Paris est une ville dans laquelle on perd vite toute humanité si on n'y prend garde... La très (trop) forte densité démographique (en comptant les gens qui n'habitent pas Paris mais qui traversent la ville) en est selon moi le principal responsable... Et je trouve que c'est dans le métro et le RER qu'on prend vraiment conscience de vivre dans <b>une ville humainement asséchée, dominée par la compétition, l’individualisme et le repli sur soi.</b> S’engouffrer dans le métro sans laisser le temps aux passagers de sortir, se ruer sur une place assise comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort... J'ai d'ailleurs pris quelques photos de parisiens entassés dans le métro aux heures de pointe, regardez à quoi ça ressemble <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjnAO4uA4aTbcbwm4VEojvCagEkWLqmhmeScQrqsZ81aq26A60B9qTgrEEyGOim32kHifwwC4fXSnI3NXBJEuIUQ0v6ic-85dsL4-CATx3n3hdi-sUkVQMOBtfrtAF8dA5i3lhPqE3dJPP/s1600/hierarchie+rats.jpg" target="_blank">ici </a>et <a href="http://www.faget-benard.com/bio/photos/illustrations/temple_of_rats.jpg" target="_blank">ici</a>. Et enfin <a href="http://images.lpcdn.ca/435x290/201310/14/756791-presque-aveugle-rat-taupe-nu.jpg" target="_blank">ici </a>un parisien qui sort d'un trajet métro + RER aux heures de pointe après s'être fait piétiner et insulter par d'autres passagers...</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><b>Hommes / rats : même combat ?... </b></span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">La prochaine fois que vous prendrez le métro, vous penserez donc aux rats de laboratoire qui deviennent agressifs dès lors qu'on les entasse dans des petites boîtes... ;-) Moi j'y pense souvent, je trouve qu'on n'est pas si éloignés d'eux, surtout quand presque tout le monde court dans l'escalier (sauf moi évidemment !) pour attraper le métro alors que le suivant arrive dans 2 mn... D'ailleurs j'ai pris une autre <a href="http://us.123rf.com/400wm/400/400/federicofoto/federicofoto1110/federicofoto111000500/10904695-troupeau-de-moutons-dans-les-montagnes-et-un-petit-ane.jpg" target="_blank">photo</a> dans les escaliers du métro...</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><b>Tentative d'explication...</b> </span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">Il semblerait que les gens se pressent car ils réduisent au minimum leur temps de transport afin de profiter d'autres choses (repos, amis, famille, loisirs). En effet le parisien et la parisienne sont des grands jouisseurs qui vivent dans la recherche permanente du plaisir et la consommation de loisirs. Et comme l'offre de loisirs est abondante à Paris, ils ne sont jamais rassasiés et cherchent à gagner du temps dns leur vie quotidienne pour pouvoir le consacrer à une nouvelle expo, un film, un théâtre, un apéro, etc. Un peu comme des drogué avec leur cocaïne. Ils partent donc de chez eux à la dernière minute et sont ensuite évidemment très pressés !... Autre explication : les parisiens courent dans les couloirs et les escaliers du métro car ils n'ont qu'une hâte : sortir de cet environnement hostile !...</span></span>Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-80909151431005703512014-06-14T14:42:00.000+01:002014-06-14T14:42:17.796+01:00Pourquoi les parisiens chics sont coincés ?Vaste question qui a toujours interpellé l'ex provincial que je suis, et que je pourrais formuler différemment : "Pourquoi les parisiens rive gauche sont-ils coincés ?". En effet, ce phénomène touche surtout les habitants des quartiers "riches" et beaucoup moins ceux des quartiers "populaires" que sont les 10ème, 11ème, 18ème, 19ème et 20ème arrondissements donc ceux situés sur la rive droite de la Seine.<br />
<a name='more'></a>Je ne parle évidemment pas ici de "coincé sexuellement" mais de "coincé dans l'attitude", "coincé socialement" c'est à dire :<br />
<ul>
<li>afficher une froideur, une distance, vis-à-vis des gens qu'on ne connaît pas, éviter de leur parler (et donc de sympathiser avec eux), à moins d'être absolument certain d'avoir affaire à quelqu'un "de bonne famille" (en gros : d'origine bourgeoise)</li>
<li>préférer les fréquentations des individus au look "bon chic bon genre" plutôt que des personnes qui arborent un look décalé (l'originalité c'est vulgaire)</li>
<li>pour les hommes, se laisser pousser la barbe de 3 jours parce que c'est à la mode et non parce qu'on en a simplement envie</li>
<li>éviter de rire aux éclats ou simplement de sourire spontanément (la spontanéité c'est vulgaire)</li>
<li>être en permanence obsédé par ce que les autres vont penser de soi, donc se conformer à des activités et des relations "passe-partout", sans grande originalité</li>
<li>parler la bouche en cul de poule, "comme s'ils nous chiaient des oeufs en or sur la tête" comme disent les québecois</li>
</ul>
Souvent, on a ce cliché que les anglais (les londoniens en particulier) sont des gens tellement coincés dans leur costume trois pièces et avec leur fameuse tasse de thé, mais à y regarder de près les londoniens sont souvent plus spontanés et originaux que les parisiens, à la fois dans leur attitude sociale et dans leur look vestimentaire.<br />
<br />
Alors, pourquoi cette "coincé attitude" ? La "rock'n roll attitude" c'est quand même plus sexy, non ?...<br />
<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjunhvPjt4wOUlDwwukCPMKfBGJoioWOymsPr3Gp10bMwbMb1D4Meee-1vxiMwYB55SS521wcD3LktPcijt73VZnp9M87wo3xzoUafJ-wjRtFV5SgnqQwS_kOCry-FzKewSu_d7wwQW7mxI/s1600/D%C3%A9coinc%C3%A9.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjunhvPjt4wOUlDwwukCPMKfBGJoioWOymsPr3Gp10bMwbMb1D4Meee-1vxiMwYB55SS521wcD3LktPcijt73VZnp9M87wo3xzoUafJ-wjRtFV5SgnqQwS_kOCry-FzKewSu_d7wwQW7mxI/s1600/D%C3%A9coinc%C3%A9.jpg" height="200" width="150" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGlyCeAyEgjViTwq8nOQAFr6tsAqo40W-DGfBJrkiJZWmLKGUw5aYgNnhiBzU6BPId1uQ_KpEi5f-68qfI6Pq_eJSuF2L1nBN8FeOOfyVIKB9llrnNvSp6mNx_C32AAaWlxFLpm7xdJJhf/s1600/BCBG.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGlyCeAyEgjViTwq8nOQAFr6tsAqo40W-DGfBJrkiJZWmLKGUw5aYgNnhiBzU6BPId1uQ_KpEi5f-68qfI6Pq_eJSuF2L1nBN8FeOOfyVIKB9llrnNvSp6mNx_C32AAaWlxFLpm7xdJJhf/s1600/BCBG.jpg" height="200" width="157" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkxErAcbPnAYBisIAUQafKZR84ZA3fOvQiZ_NdSYCsQZY3mewqSJZDbuUR-6N-cTFcqeGo2vnrBjtHFov8Hja2f5WS_tyFGJlIhHXt5s8aCr35wIUYoGNWvBj4zNzqXEFxKfHHUxxtZVeW/s1600/parisienne+chic+hotel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkxErAcbPnAYBisIAUQafKZR84ZA3fOvQiZ_NdSYCsQZY3mewqSJZDbuUR-6N-cTFcqeGo2vnrBjtHFov8Hja2f5WS_tyFGJlIhHXt5s8aCr35wIUYoGNWvBj4zNzqXEFxKfHHUxxtZVeW/s1600/parisienne+chic+hotel.jpg" height="198" width="200" /></a></div>
<br />Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-60393004990240547982014-06-12T22:03:00.001+01:002014-06-12T22:03:22.786+01:00Quelles parties du corps masserLe massage du visage, de la tête, des oreilles et des doigts apporte une détente profonde et un relâchement total, en harmonisant la relation entre le corps et le mental, le conscient et l'inconscient.<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFv2s-IHT8TROHmfmAfxwnFgTclrt4-6iauKsDIcEVcFBnNyB95Zs6FeywEGVIAOI37-dhpH7lEkWGxMT-_Ih9eNxCVM_A95hPF7K3q3ITMtrtYSlVJGGfNJYNkHZVhntmKOt6MWbUooVN/s1600/ambiance-massage2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFv2s-IHT8TROHmfmAfxwnFgTclrt4-6iauKsDIcEVcFBnNyB95Zs6FeywEGVIAOI37-dhpH7lEkWGxMT-_Ih9eNxCVM_A95hPF7K3q3ITMtrtYSlVJGGfNJYNkHZVhntmKOt6MWbUooVN/s1600/ambiance-massage2.jpg" height="132" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1diz6fFkizV4JymYohHNzUEJJ4CQ3qVXRnWm9Zjtzl7MUov3hc6W2-gu17sEbm_CKv8xwSR2pDmX-vQxOC7aJu1O0Xlx8pQeB2otzER9qwkkSEiq2rIadWKa9UBpD9Y6lFkzwoJWzSoq8/s1600/ambiance-massage4.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1diz6fFkizV4JymYohHNzUEJJ4CQ3qVXRnWm9Zjtzl7MUov3hc6W2-gu17sEbm_CKv8xwSR2pDmX-vQxOC7aJu1O0Xlx8pQeB2otzER9qwkkSEiq2rIadWKa9UBpD9Y6lFkzwoJWzSoq8/s1600/ambiance-massage4.jpg" height="132" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFzBM7dVhs6_EASmROKl_4L206kllvSrVV7bOz_Xzu-e41kWJ2EN26XHS2WUcEKhCxc-Pyqm9Kwv5UNMj6nuBJ9JDXf_9jeSGpAF4FdMUlAysnrE90OKFsNGvxILzgS2HrPhFmheHpDdrC/s1600/massage1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFzBM7dVhs6_EASmROKl_4L206kllvSrVV7bOz_Xzu-e41kWJ2EN26XHS2WUcEKhCxc-Pyqm9Kwv5UNMj6nuBJ9JDXf_9jeSGpAF4FdMUlAysnrE90OKFsNGvxILzgS2HrPhFmheHpDdrC/s1600/massage1.jpg" height="132" width="200" /></a></div>
<br />
Le massage de la poitrine favorise l'affection, l'amour de soi et le bien-être.<br />
<br />
Le massage des jambes est bénéfique pour la circulation sanguine, mais renforce également votre lien à la terre, vous aide à vous sentir stable, solide et fort.<br />
<br />
Le massage du dos agit sur la fatigue générale et équilibre la respiration.<br />
<br />
Le massage du ventre facilite la digestion mais élimine aussi les doutes, la jalousie, la colère...<br />
<br />
Voici un excellent exercice qui permet de se relaxer facilement. Massez votre main gauche, doucement et lentement, par petits mouvements circulaires et en appuyant suffisamment (un massage n'est pas une caresse). Commencez par la paume, effleurez les lignes de la main, frottez entre les doigts, puis massez le pouce, l'index, le majeur, l'annulaire, l'auriculaire... Ensuite passez à la main droite. A pratiquer chaque fois que vous sentez le stress vous envahir, chez soi, en réunion (à faire discrètement sous la table...), dans le bus ou dans le métro, etc.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9vVQLJcPSqQVSk2QrgevZpAOXunbrNsejoYEHy_RwROE4APYToY8egiAl1TNA7MGGAQ-ajGyH6l3-2Nm563S-SRJrgitxEkuhvbNAFJeQl8tyzNTBO7pCHPJ-tzPof_6UF6JhqUoI-tTn/s1600/ambiance-massage1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9vVQLJcPSqQVSk2QrgevZpAOXunbrNsejoYEHy_RwROE4APYToY8egiAl1TNA7MGGAQ-ajGyH6l3-2Nm563S-SRJrgitxEkuhvbNAFJeQl8tyzNTBO7pCHPJ-tzPof_6UF6JhqUoI-tTn/s1600/ambiance-massage1.jpg" height="123" width="400" /></a></div>
Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-86394194723103323722014-05-11T08:33:00.000+01:002014-05-11T08:33:09.597+01:00Voyages, voyages...<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;"><b><span style="color: maroon;">Ma grande passion ce sont les voyages lointains</span></b>, si possible en routard avec le sac à dos. </span>Ce
type de voyage "à l'aventure" me fait me sentir encore plus vivant. Je bouge, je rencontre, je
regarde, je découvre, j’apprends, et bien d’autres choses encore<span style="color: black;">. </span></span></span><br />
<a name='more'></a><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG9KVyxZ9ko8Wcp6JOeJwTBLRD7uu4ZRI2UHLWgkVunqO_V8IXfPWjYxtTibqSVy2WbOI1c2cWYpeqZgHAJOtZFCsiCnae-93PFC4xcHBx8I7THPz34wRh6p5_9zPTZr4095VbrWBC4XXx/s1600/voyage.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG9KVyxZ9ko8Wcp6JOeJwTBLRD7uu4ZRI2UHLWgkVunqO_V8IXfPWjYxtTibqSVy2WbOI1c2cWYpeqZgHAJOtZFCsiCnae-93PFC4xcHBx8I7THPz34wRh6p5_9zPTZr4095VbrWBC4XXx/s1600/voyage.png" /></a><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;"><b> Mes coups de coeur :</b> <a href="http://www.travelshop.fr/uploads/INDE/inde1.jpg" target="_blank">l'Inde</a> (4 fois, un pays magique), le <a href="http://www.mayhewinternational.org/places/nepal/nepal_headerfull.jpg">Népal</a> (2 fois, que c'est beau <a href="http://highhimalayaexcursion.com/wp-content/uploads/2011/11/Annapurna-Mountain1.jpg" target="_blank">l'Himalaya</a> !), l'Indonésie (<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPdVaYxWvNeXRp9-NY7xHTQ92yL-7oPPEakIR1SQRGJEWdlJ17Bk9HyW4U8bwBDHr4qiUuPMuAqQ1sksE_1xiAlS93r4aJrZSvDvIxL-qqBp57JPM_-2208Ewx9TmHSMUqFsSh1hg4UaU/s1600/bali+photo.jpg">Bali</a>, <a href="http://www.guideoftravels.com/wp-content/uploads/2011/05/lombok-indonesia.jpg" target="_blank">Lombok</a> et <a href="http://a398.idata.over-blog.com/600x450/3/46/63/69/2011-09-Java-Bali/2011-09-14-28-Java-Bali-032--Large-.JPG" target="_blank">Java</a>), le <a href="http://www.geo.fr/var/geo/storage/images/media/images/rubrique-geo-infos/dossier-special/voyage-au-cambodge/reflet-d-angkor-au-cambodge/582793-1-fre-FR/reflet-d-angkor-au-cambodge_940x705.jpg" target="_blank">Cambodge</a>, <a href="http://www.gngl.com/ImgProduits/Fiche%5CISLL17P01.jpg" target="_blank">l'Islande</a>, <a href="http://magazine.zankyou.com/fr/wp-content/uploads/2009/02/cuba.jpg" target="_blank">Cuba</a>, le <a href="http://www.vietnamparadisvoyage.com/Media/Tours/10664805-halong-bay-vietnam.jpg" target="_blank">Vietnam</a>, La Réunion et l'île Maurice.</span></span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;"><span style="color: black;"> </span> </span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">Vous pouvez visionner <b>mes plus belles photos de voyage</b> en cliquant sur les liens ci-dessous :</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">- <a href="http://www.monalbum.fr/Album=ERNM4LPX" target="_blank">Turquie</a> (2014) </span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">- <a href="http://www.monalbum.fr/Album=TVHKDJ4N" target="_blank">La Réunion / Ile Maurice</a> (2013)</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">- <a href="http://www.monalbum.fr/Album=LFCYNX7L" target="_blank">Inde du nord</a> (2013)</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">- <a href="http://www.monalbum.fr/Album=FYXEA8E6" target="_blank">Indonésie</a> (2012)</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">- <a href="http://www.monalbum.fr/Album=UBQJ4OPP" target="_blank">Cambodge</a> (2012)</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: inherit;">- <a href="http://www.monalbum.fr/Album=XF4UXSD4" target="_blank">Népal</a> (2011) </span></span><br />
(cliquer sur "diaporama" en haut à droite pour lancer le diaporama)<br />
<br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">J'ai aussi un autre blog qui est consacré à mon <a href="http://fredalaventure.blogspot.fr/" target="_blank">tour du monde</a>.</span></span> Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-60660167536753175692014-05-09T16:56:00.000+01:002014-05-09T16:59:16.361+01:00Voyage en Turquie<div style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; padding: 5px;">
Voici un aperçu de mon voyage en Turquie de 3 semaines au printemps 2014 :<br />
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Voici <b>l'itinéraire</b> (Google Maps) de mon périple (cliquer pour agrandir la carte) : </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_6TK_Yyq4SObL2_jHpcXzRrefY3_O9419Df3ij1CJRL-Z0qvaGg5MmfLRqU78Erj849IBOxdqe1w40PALPxnB86szx40uuytyU2zAKx8T1peBtBOaQaNkqHCJuup4KS73G_6wWZpSOeTy/s1600/Itin%C3%A9raire+Google+Maps.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_6TK_Yyq4SObL2_jHpcXzRrefY3_O9419Df3ij1CJRL-Z0qvaGg5MmfLRqU78Erj849IBOxdqe1w40PALPxnB86szx40uuytyU2zAKx8T1peBtBOaQaNkqHCJuup4KS73G_6wWZpSOeTy/s1600/Itin%C3%A9raire+Google+Maps.jpg" height="360" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
Vous pouvez visionner sur le lien qui suit mes plus belles <b><a href="http://www.monalbum.fr/Album=ERNM4LPX" target="_blank">photos de voyage</a></b> (cliquer sur "diaporama" en haut à droite pour lancer le diaporama).<br />
<br />
Voici également quelques jolies photos d'Istanbul :<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://lh6.googleusercontent.com/-xAXHDZPnK4E/U1LGIoOFuqI/AAAAAAAAAfA/Bbvvg0d9qNM/20140415_185513.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img height="150" src="https://lh6.googleusercontent.com/-xAXHDZPnK4E/U1LGIoOFuqI/AAAAAAAAAfA/Bbvvg0d9qNM/20140415_185513.jpg cursor: pointer;" style="border-radius: 2px; border: 1px solid currentcolor; padding: 5px;" width="200" /></a></div>
<a href="https://lh4.googleusercontent.com/-Rbfw2a8yZ6o/U1LGP6T6jGI/AAAAAAAAAfI/_THUIMBzm88/20140415_190336.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img height="150" src="https://lh4.googleusercontent.com/-Rbfw2a8yZ6o/U1LGP6T6jGI/AAAAAAAAAfI/_THUIMBzm88/20140415_190336.jpg cursor: pointer;" style="border-radius: 2px; border: 1px solid currentcolor; padding: 5px;" width="200" /></a><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://lh4.googleusercontent.com/-W3HTsSMKSmg/U1LGBtTv_aI/AAAAAAAAAe4/QRCqj0-_7xE/20140418_143952.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img height="153" src="https://lh4.googleusercontent.com/-W3HTsSMKSmg/U1LGBtTv_aI/AAAAAAAAAe4/QRCqj0-_7xE/20140418_143952.jpg cursor: pointer;" style="border-radius: 2px; border: 1px solid currentcolor; padding: 5px;" width="320" /></a></div>
<br />
<b>Impressions de voyage</b><br />
<br />
Comme c’était la moyenne saison touristique (le pic c’est de juin à septembre car l’eau y est suffisamment chaude pour la baignade) il n’y avait pas une foule énorme de touristes, c’était essentiellement des retraités allemands. Du coup il y avait beaucoup de place dans les hôtels et la plupart des hôtels baissaient de moitié leurs prix par rapport à la haute saison. J’ai eu une météo vraiment très agréable : températures douces et très peu de pluie.<br />
<br />
L’itinéraire que j'ai choisi est assez classique, j’ai passé 4 jours à Istanbul, 4 jours en Cappadoce (Goreme) puis je suis allé sur la côte : 2 jours à Alanya, 3 jours à Antalya, 2 jours à Kas, 1 jour à Bodrum et 2 jours à Selçuk à côté d’Ephes.<br />
<br />
Ce fut un très beau séjour, quelques sites archéologiques visités et très bonne gastronomique (mais grasse car tout baigne dans l’huile d’olive !) : des entrées aux desserts en passant par les vins, tout est bon.<br />
Personnellement, et je ne suis pas le seul, je classe la cuisine turque en numéro 3 mondial derrière la France (n. 1) et l’Italie (n. 2).<br />
<br />
Voici mes impressions sur chaque ville étape ou visitée :<br />
<b>Istanbul :</b> jolie ville, quelques superbes monuments, ambiance orientale sympathique et chaleureuse, mais pas le coup de foudre non plus.<br />
<b>Goreme (Cappadoce) :</b> sympathique jolie petite ville touristique, très agréable et très centrale ; la balade en montgolfière est jolie et agréable, mais pas exceptionnelle non plus (100 euros environ le vol classique : 1h et on est bien serrés dans la nacelle ; 150 euros environ le vol de luxe : 1h30 et on est moins nombreux dans la nacelle).<br />
<b>Alanya :</b> ne pas louper la superbe balade de la montée à la forteresse dans la vieille ville (à faire sur une demi-journée), avec panorama splendide tout en haut.<br />
Antalya : vielle ville sympa et très animée le soir, quelques très beaux sites archéologiques à quelques dizaines de kilomètres (pas de chance, le théâtre d’Aspendos est fermé jusqu’en juin 2014 pour restauration).<br />
<b>Kas :</b> sympathique jolie petite ville touristique en bord de mer, très agréable.<br />
<b>Kalkan :</b> mon 1er coup de coeur : sympathique ravissante petite ville touristique en bord de mer avec son joli petit port et ses maisons garnies de fleurs et blanchies à la chaux, très agréable et animée le soir.<br />
<b>Kaputas beach :</b> mon 2ème coup de coeur : à ce qu’il se dit c’est peut-être l’une des plus belles plages du monde, coincée entre des parois rocheuses, eau turquoise, gros rouleaux comme en Bretagne, et petite île au large pour créer une jolie perspective et faire de sublimes photos.<br />
<b>Ile de Kekova :</b> jolie petite excursion/croisière à la journée, malheureusement la météo n’était pas au rendez-vous ce jour-là, du coup je n’ai pas pu en profiter pleinement.<br />
<b>Bodrum :</b> LA déception de mon voyage. Des boutiques et des distributeurs de billets en veux-tu en voilà, le temple du shopping et du bling bling « m’as-tu vu », bref une horreur (et encore ce n’était pas la haute saison !). Ici le touriste bling bling est roi et sa devise est « J’achète donc je suis ». Seul point positif : le très beau château/musée à visiter sur le port.<br />
<b>Selçuk et Ephes :</b> Selçuk est une sympathique jolie petite ville touristique tranquille et très agréable ; Ephes est un superbe site archéologique à ne pas louper.<br />
<br />
<b>Transports sur place :</b> les bus sont très modernes et très confortables (ils ont tous des sièges inclinables et des écrans, et certains ont même le WI-FI) ; voyager ne bus de nuit sur les longs trajets permet d’économiser des nuits d’hôtel et de ne pas perdre une journée en transports au lieu de visiter le coin.<br />
<br />
<b>Hébergements :</b> hôtels pas chers (15 à 25 euros la nuit car moyenne saison) et plutôt bien tenus.<br />
<br />
Au final, un beau voyage et une bonne préparation pour mon tour du monde (affaires à emporter, poids du sac à dos, utilisation du smartphone en WI-FI et en GPS, rencontres avec d'autres voyageurs...).<br />
<br />Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0Göreme, Turquie38.6449312 34.8278722tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-9136649611289617412014-03-29T10:24:00.000+00:002014-04-10T12:32:56.056+01:00 Les retraites méditatives<b>Les retraites méditatives pour se régénérer</b><br />
<br />
Dans une société sous pression, le désir de se couper du monde - pour quelques jours - se fait de plus en plus impérieux. Se retrouver, faire le point, se ressourcer, autant de raisons pour effectuer une retraite méditative. Sarah Deprugney, du Centre d'information et de documentation religieuse, revient sur cet engouement pour les retraites religieuses. Tandis que Dominique, 40 ans, nous explique ce que les retraites - en abbaye - ont changé dans sa vie...<br />
<a name='more'></a><br />
<b>Retraites : la mise au vert</b><br />
<br />
Chaque année, des milliers de personnes, seules, en couple ou en famille, effectuent une retraite dans une communauté religieuse. Démarche spirituelle pour les uns, manière de faire le point pour les autres, la retraite répond à de multiples besoins.<br />
<br />
<b>Se mettre en pause</b><br />
<br />
Une retraite permet d'échapper quelques jours à l'agitation et au vacarme trépidant de la vie urbaine, pour s'entendre enfin respirer. "Beaucoup éprouvent le besoin de se retrouver eux-mêmes, comme s'ils s'étaient perdus de vue ou oubliés dans les méandres de l'effervescence quotidienne, explique Sarah Deprugney, du Centre d'information et de documentation religieuse. Ils viennent ainsi s'isoler pour prendre le temps de se poser". Si l'époque est à la vitesse, s'offrir le plaisir de la lenteur est un luxe désormais accessible à tous. La retraite semble ainsi correspondre à une véritable recherche, au même titre qu'une psychothérapie, "une recherche de sens", estime Sarah Deprugney. S'aérer l'esprit, mettre un rempart entre soi et son environnement habituel, prendre de la distance avec ses problèmes, commencer un travail de deuil, tenter de mieux se comprendre : les motivations sont aussi diverses que les individus.<br />
<br />
<b>Un lieu ouvert à tous...</b><br />
<br />
Les communautés accueillent indifféremment croyants et non croyants. Elles deviennent même de véritables lieux de séjours. "Les communautés religieuses ont modifié leur fonctionnement, indique Sarah Deprugney. Avant, elles réservaient des moments spécifiques aux retraites religieuses. Désormais, elles offrent un véritable accueil hôtelier tout au long de l'année. Les gens ne sont pas obligés d'assister aux offices et trouvent une qualité de vie, d'environnement et de silence". Le phénomène correspondrait ainsi à une nouvelle attente. Ces nouveaux retraitants ne sont pas tous poussés par la quête d'un dialogue avec Dieu. "Certains ont envie de faire un peu le point sur leur vie, d'autres veulent se mettre au vert et savent qu'ils vont trouver une qualité d'accueil chez les religieux", commente Sarah Deprugney.<br />
<br />
<b>Une expérience enrichissante</b><br />
<br />
Les règles de silence imposées par la retraite poussent au face à face avec soi-même. Malgré tout, les échanges restent possibles, parfois avec les autres retraitants, surtout avec certains membres de la communauté. La plupart proposent d'ailleurs un accompagnement, si le besoin s'en fait sentir. Les quelques moines avec qui le contact est autorisé apportent calme, réconfort et sérénité. Ils apprennent aux retraitants à travailler sur eux-mêmes. Pourtant, l'absence de moyens de communication peut se révéler insupportable. On est coupé du monde. Autant se poser les bonnes questions avant d'entamer une retraite. Si vous ne supportez pas la solitude et le silence, si vous ne pouvez pas vous passer de télévision ni de votre portable, mieux vaut sans doute vous orienter vers une autre démarche !<br />
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<b>Les retraites en pratique</b><br />
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Les retraites méditatives apportent une solution à portée de main pour s'isoler l'espace de quelques jours et faire le point. Sarah Deprugney, du Centre d'information et de documentation religieuse, nous explique pourquoi elles sont de plus en plus plébiscitées...<br />
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Depuis quelques années, on observe un engouement croissant pour les retraites méditatives. Pourquoi ce besoin de se couper du monde ?<br />
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Sarah Deprugney : Nous vivons dans une société de consommation où l'avoir est privilégié au détriment de l'être. Pressions professionnelles, obligation de rester le plus performant possible dans tous les domaines, la compétition est constante et l'individu se perd sous des monceaux d'apparences à préserver. La retraite permet de souffler, de décompresser et de retrouver qui l'on est véritablement. On redéfinit ses désirs et on évacue le superflu acquis par automatisme. Une retraite méditative est une redécouverte de soi...<br />
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<b>Est-on obligé de s'isoler au sein d'une abbaye pour se retrouver ?</b><br />
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S.D. : Qui tient absolument à s'isoler peut séjourner dans un petit hôtel à l'écart ou dans un gîte rural au fond des bois. Pour faire une coupure avec le quotidien, pas besoin d'aller bien loin. Mais pour se retrouver, de plus en plus de personnes préfèrent se retirer quelques jours derrière les murs d'un monastère, d'une abbaye ou d'un couvent. Le cadre est propice à la méditation et l'encadrement des moines bénéfique à la réflexion...<br />
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<b>Comment procède-t-on pour choisir l'endroit de sa retraite ?</b><br />
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S.D. : Tout dépend de ce que l'on recherche. Mieux vaut prendre ses renseignements sur les abbayes pour connaître leur mode de fonctionnement et les règles à respecter. Les tarifs sont le plus souvent évalués en fonction des moyens financiers. Parfois même, vous déposez discrètement votre participation avant de partir. Des personnes de tous âges viennent ainsi frapper à la porte des abbayes, des couvents et des monastères. La première fois, elles ne choisissent pas vraiment le lieu et se laissent guider par le hasard. Quand elles décident d'entamer une deuxième retraite, elles restent souvent fidèles à la même communauté.<br />
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<b>Qu'apporte une retraite méditative ?</b><br />
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S.D. : Malgré des moments difficiles, tous les retraitants reconnaissent la richesse d'une telle expérience. Cette pause, conjuguée au silence, est parfois salutaire. Enfin, l'atmosphère qui se dégage de ces endroits, souvent anciens, ajoute une dimension insoupçonnée. L'histoire, la liturgie, le côté spirituel, les rites, le fait d'être complètement consacré à la contemplation, à la méditation, font ressentir quelque chose de très fort, même sans être croyant . Pénétrer une communauté permet<br />
ainsi de sortir de soi-même, de se décentrer, en étant happé dans un tourbillon spirituel. Le contact avec la nature vient ajouter une dimension plus universelle...<br />
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<b>La retraite, pour une transformation intérieure : témoignage</b><br />
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Dominique, 40 ans, a effectué une première retraite en 1996 à l'abbaye de Bellefontaine, dans le Maine-et-Loire. Puis une seconde en 1998. Une expérience qui a contribué... à le transformer.<br />
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"Je ne suis pas croyant, mais j'ai toujours été fasciné par les abbayes. Depuis longtemps, je rêvais de passer de l'autre côté de ces hauts murs pour pénétrer leurs secrets. J'ai franchi le pas pour m'isoler et faire le point. Je suis atteint du sida et je sais que le psychisme a un fort impact sur ma santé. Je voulais canaliser les énergies, essayer de mieux vivre et mieux gérer ma maladie ". Le voilà donc pour une semaine dans une cellule de 5 m² , pourvue du strict minimum. " Pour moi qui ne parle pas<br />
beaucoup, les deux premiers jours ont été très durs. Le silence est total. On n'a pas le droit de communiquer à l'intérieur du bâtiment puisque chacun est là pour se recueillir et méditer. Pendant les repas, on écoute les moines lire les journaux. Une lecture diffusée par haut-parleurs, car les retraitants ne partagent pas le même espace que les religieux. J'assiste aux offices. Sauf celle de 5 h du matin, je n'ai jamais réussi à me lever. J'ai regretté car celle de 21 h donne déjà une atmosphère assez particulière. Il fait nuit, l'église est très peu éclairée, et le chant des moines ajoute une dimension particulière. Pendant cette retraite, j'ai finalement peu réfléchi sur ma vie. J'ai beaucoup lu, je me suis promené dans le parc. J'ai essayé de comprendre pourquoi j'étais autant attiré parles abbayes, les Inuits, les esquimaux, les Indiens... Je crois que c'est l'harmonie qui se dégage de ces communautés, on s'y sent en sécurité.<br />
<br />
Il y a une sérénité qui émane des moines. Je suis fasciné par leur calme intérieur, c'est ce que je recherche. On est comme envoûté par l'atmosphère qui jaillit des murs de cette vieille abbaye. On a<br />
l'impression de vivre dans une autre dimension. Le lieu dégage une spiritualité, une profondeur, quelque chose qui nous met en paix avec nous-mêmes. C'est plus tard que je me suis rendu compte que cette expérience m'avait transformée. J'ai trouvé un équilibre et je gère mieux la maladie. J'ai réussi à décrocher un CDI. J'ai dû dégager une harmonie et une stabilité que je n'avais pas avant ". Depuis, Dominique est toujours resté en contact avec le moine hôtelier. " J'ai une photo de lui<br />
dans mon salon, à côté de celle de mon médecin. Ils font partie de ma vie. Tous deux m'ont permis de prendre une trajectoire différente".<br />
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<b>En savoir plus...</b><br />
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- Centre spirituel Penboc'h, 20, chemin de Penboc'h, 56610 Arradon. Tél. : 02 97 44 00 19.<br />
- Maison de prière de Ti Mamm Doué. Beauregard. 56480 Cleguerec. Tél. : 02 97 38 06 84<br />
- Couvent Ste-Marie de la Tourette. BP.0105. 69591 L'Arbresle Cedex. Tél. : 04 74 01 01 03<br />
- Abbaye Sainte-Cécile. Ecrire à Villa Ste-Anne. 21 rue Jules-Alain, 72300 Solesmes.<br />
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<b>A lire :</b><br />
- Guide des lieux de silence, Joachim Bouflet, éd. Le Livre de Poche.<br />
- Guide des pèlerinages et des lieux d'accueil spirituel, Jean-Pierre Bousquel, librairie Arthème Fayard.<br />
- Accueil spirituel, étapes vacances repos et résidences pour retraites, guide édité par l'association St-Christophe. Tél. : 01 56 24 76 99<br />
- Les Editions Paris-Notre-Dame publient chaque année deux fascicules :<br />
Retraites spirituelles en France, Belgique et Suisse Francophone,<br />
Maisons d'accueil et de prière en Ile-de-France.<br />
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© Psychonet.fr 2002Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-48338043876964204792014-03-15T09:52:00.001+00:002017-10-03T08:51:08.179+01:00La règle des 3 M : Moins Mais Mieux<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<b>Moins Mais Mieux.</b> Moins consommer de tout, moins remplir son caddy, moins manger, moins jeter, moins fumer, moins rouler, moins polluer, moins râler, moins remplir son agenda, moins courir dans la rue ou dans les transports, moins cliquer, moins téléphoner, moins regarder la télé, moins croire ce qu’on nous raconte… pour vivre mieux, tout simplement...<br />Observer. Respirer. Ralentir. Faire une pause. Fréquenter moins de gens, faire le tri dans ses relations pour écarter les "relations toxiques" et se concentrer sur les personnes qui nous font du bien.<br />
<br />
Écouter son corps. Prendre du temps pour soi. Ressentir en conscience la vie qui coule en soi. Prendre quelques minutes pour faire une promenade sans aucun but.
S'assoir seul à la terrasse d'un café. Observer les visages des
passants, contempler les bâtiments, admirer le ciel, sentir la pluie,
écouter les oiseaux... Profiter de l'instant présent. Vivre pleinement le « ici et maintenant ».<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0BNU2PpNwoit7LHXtetQ3NPptDcHRu5SiT3BPpLPriXUedrj5m0IlucfWGKWL8qqQYP7XQiM76LRXESeo7iMJf9_SE5OcPMTAsyutIfBnM0oUiZFI3PprFmZhKEoGiwUustRN3XCYZz1M/s1600/Image+de+fond+titre+5-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0BNU2PpNwoit7LHXtetQ3NPptDcHRu5SiT3BPpLPriXUedrj5m0IlucfWGKWL8qqQYP7XQiM76LRXESeo7iMJf9_SE5OcPMTAsyutIfBnM0oUiZFI3PprFmZhKEoGiwUustRN3XCYZz1M/s1600/Image+de+fond+titre+5-1.jpg" width="320" /></a></div>
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Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-31991721992277045532014-03-14T20:42:00.000+00:002017-09-17T22:49:24.471+01:00Mes stages de jeûne et randonnée<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Je souhaite témoigner de deux expériences très enrichissantes que j'ai vécues en octobre 2013 et en juillet 2017 : participer à un stage d'une semaine de jeûne et randonnée. Oui, oui, une semaine SANS MANGER. Mais en buvant 3 litres d'eau par jour !<br />
<a name='more'></a><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRWrlZarVFnwRXZttIraCBAEW-Q8t24ql4IOo3Jz3hP9__g7bIe_xPZPvz2mHCJTASr-Ff5zuudjdmX97uUqK9adZKmgguOGDxVVQvX68vK__iFESgi4I6l0jqP-JPl3VhdpvtWxRdqJL3/s1600/Humour-jeune.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="312" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRWrlZarVFnwRXZttIraCBAEW-Q8t24ql4IOo3Jz3hP9__g7bIe_xPZPvz2mHCJTASr-Ff5zuudjdmX97uUqK9adZKmgguOGDxVVQvX68vK__iFESgi4I6l0jqP-JPl3VhdpvtWxRdqJL3/s1600/Humour-jeune.gif" width="320" /></a><br />
<b>Pourquoi faire ce stage ?</b><br />
Lorsque j'ai annoncé mon inscription à mon entourage familial, amical et professionnel (surtout la première fois), j'ai évidemment eu droit à de nombreuses réactions du genre "Tu vas payer 500 euros pour ne pas manger pendant une semaine !!! Mais t'es malade ou quoi ???...". Alors oui, pourquoi me priver de manger durant une semaine ? Parce que j'avais envie de ressentir ce dont mon corps a vraiment besoin au niveau alimentaire, qu'est-ce qui est nécessaire, qu'est-ce qui est superflu.<br />
<br />
<b>Récit de mon premier stage </b><br />
Je l'ai effectué dans un centre spécialisé situé en forêt d’Orléans, chez Martine Destin (une organisatrice expérimentée et compétente de ce type de stage).<br />
Voici son site officiel :<br />
<a href="http://www.jeune-relaxation-randonnee.com/">http://www.jeune-relaxation-randonnee.com</a><br />
Extraits vidéo : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=d8BUIYQT8YM">http://www.youtube.com/watch?v=d8BUIYQT8YM</a><br />
Prix : 570 euros tout compris. Cette cure s’est globalement très bien passée, je n’ai jamais eu faim alors qu’on ne « mangeait » que du liquide (tisanes, un peu de jus de fruits et un bouillon de légumes le soir), idem pour les 16 autres participants (moitié des actifs, moitié des retraités). Pour éviter la fonte de nos muscles on avait 3h de randonnée chaque jour + 1h de gymnastique à 9h + 1h de sophrologie à 18h, ainsi qu’une salle de fitness, un jacuzzi et un sauna à disposition. On a tous perdu du poids (entre 3 et 6 kg, pour moi ce fut -4,2 kg) et on était tous très contents de cette expérience très enrichissante. Un excellent naturopathe nous a également donné plein de bons conseils de diététique (adopter un régime dissocié, faire une journée de mono-diète hebdomadaire, etc.) pour adopter de saines habitudes alimentaires.<br />
<br />
<b>Récit de mon deuxième stage </b><br />
Je l'ai fait en Drôme provençale chez les Bölling, le fameux et passionnant couple d'allemands qui a introduit le concept du "jeûne et randonnée" en France dans les années 1990.<br />
Voici leur site officiel :<br />
<a href="http://www.jeune-et-randonnee.com/">http://www.jeune-et-randonnee.com/</a><br />
Et aussi un article ainsi qe deux vidéos qui en parlent :<br />
<a href="http://www.drome-hebdo.fr/blog/2016/07/28/drome-fait-de-la-semaine-jeune-et-randonnee/">http://www.drome-hebdo.fr/blog/2016/07/28/drome-fait-de-la-semaine-jeune-et-randonnee/</a><br />
<a href="https://www.youtube.com/watch?v=rBYO4YAuxXg">https://www.youtube.com/watch?v=rBYO4YAuxXg</a><br />
<a href="https://www.youtube.com/watch?v=_HxV2Car45s">https://www.youtube.com/watch?v=_HxV2Car45s</a><br />
On y pratique le jeûne Buchinger (3 litres d'eau par jour + jus de citron + 1/2 verre de jus de légumes bio lacto-fermenté + 1/2 verre de jus de pommes bio).<br />
Prix : 400 euros (inclut un guide de moyenne montagne pour les randos + des conférences sur le jeûne et une soirée méditation) + 70 euros d'hébergement confortabl en dortoir de 4 (possibilité de louer des gîtes pour 100 à 200 euros).<br />
Bilan : près de 7 kg perdus, un groupe plein de bonnes énergies (ça motive de jeûner à plusieurs), de très belles randos, une pêche d'enfer, plein de bons conseils pour maîtriser mon alimentation (notamment la pratique du <a href="http://regimefasting.fr/fasting/" target="_blank">jeûne intermittent</a>), un corps bien "detox" et les idées claires (un jeûne d'une semaine en groupe permet aussi une detox du mental). Bref que du positif. Cette cure detox m'a fait le plus grand bien !<br />
En conclusion, un bilan très positif, la sensation d’avoir « remis les pendules à zéro » dans mon corps (et dans ma tête aussi), et l’envie de recommencer lorsque le besoin s'en fera sentir, par exemple dans l'un des centres homologués par la Fédération Francophone de Jeûne et Randonnée <a href="https://www.ffjr.com/">https://www.ffjr.com/</a> car c'est un gage de sérieux.<br />
Je trouve que ça vaut le coup de le faire au moins une fois dans sa vie, surtout pour ceux qui débutent dans le jeûne ou pour ceux qui manquent de volonté.<br />
<br />
<b>Quelques sites intéressants pour approfondir le sujet</b><br />
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<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Je%C3%BBne" target="_blank">Le jeûne (Wikipedia) </a><br />
<a href="http://www.psychologies.com/Bien-etre/Prevention/Hygiene-de-vie/Articles-et-Dossiers/Temoignage-J-ai-jeune-en-marchant-!-pendant-une-semaine" target="_blank">Témoignage : J’ai jeûné (en marchant !) pendant une semaine</a><br />
<a href="http://guerir-l-angoisse-et-la-depression.fr/jeuner-faire-un-jeun" target="_blank">Je vais jeûner pendant 7 jours ! Découvrez pourquoi</a><br />
<a href="http://www.ffjr.com/calendrier-stages-jeune-et-randonnee/" target="_blank">Tous les stages de jeûne et randonnée en France, mois par mois</a><br />
<a href="https://vitagate.ch/fr/forme_beaute/alimentation/jeune/suite_arret_jeune" target="_blank">A l'occasion d'un jeûne, bien des gens examinent de près leur mode de vie</a><br />
<a href="http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article302" target="_blank">Le jeûne, une tradition de toutes les religions</a><br />
<br />
<b>Quel est l'intérêt du jeûne ?</b><br />
<br />
Dans les pays occidentaux, les cas de diabète, d’hypertension, d’obésité, de cancers se multiplient et la consommation de médicaments explose. Et s'il existait une autre voie thérapeutique ? Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste : le jeûne. Réputé pour sa source d'eau chaude, le sanatorium de Goriachinsk, dans la plaine sibérienne, est aussi connu pour son centre de jeûne, créé en 1995. Atteints d'asthme, de diabète, de rhumatisme, d'allergie… les patients, très encadrés, n'ingurgitent rien à part de l'eau durant douze jours en moyenne mais la cure se prolonge parfois trois semaines. Passée la douloureuse crise d'acidose des débuts, ils se sentent plus en forme et les deux tiers voient leurs symptômes disparaître après une ou plusieurs cures. Remboursé, ce traitement s'appuie sur quarante ans d'études scientifiques, malheureusement non traduites, qui ont démarré sous l'ère soviétique. Bien qu'elles soient inconnues hors de Russie, des médecins et chercheurs occidentaux creusent aussi ce sillon, même si, aux pays du médicament-roi, ils bénéficient de peu de subventions.Le but de cette pratique millénaire est d’éliminer les surcharges de l’organisme en mettant le système digestif au repos. Le corps, privé d’aliments solides se nourrit alors de l’intérieur. Aidé par l’oxygénation et le mouvement, il va dissoudre les déchets à une vitesse accélérée. Jeûner et marcher, c’est mettre en synergie deux pratiques apparemment opposées et pourtant, l’expérience le démontre à chaque fois, tellement complémentaires. La restriction alimentaire amène à puiser dans ce que nous stockons en toxines et en déchets. La marche accélère les processus d’élimination tout en préservant la masse musculaire. Peu de temps après l’entrée dans le jeûne, la sensation de faim disparaît laissant place à une grande vitalité et à un profond bien-être. Moins c’est plus, telle est la philosophie du jeûne. Manger moins pour se désintoxiner, gagner en santé, retrouver sa vitalité, renouveler ses énergies... et faire l’incroyable expérience de la liberté par rapport à la nourriture.<br />
Le temps du jeûne est celui de la méditation et du discernement nécessaire pour nous soustraire des habitudes sclérosantes. Ce sera le moment des prises de conscience sur notre façon de nous alimenter et sur nos habitudes à ce niveau là, le moment de revoir notre hygiène de vie alimentaire et peut-être aussi notre hygiène de vie générale. Le jeûne, c'est un moment de rupture avec nos habitudes.<br />
<br />
<b>Réapprenez la faim : ne mangez que lorsque vous avez faim </b><br />
<br />
Prenez des aliments qui satisfont votre corps et non votre gourmandise ! La plupart des gens mangent parce qu'ils sont anxieux ou qu'ils s'ennuient. L'obésité résulte de la difficulté à affronter les problèmes de la vie. <br />
Mangez quand vous avez faim. Savourez pleinement chaque bouchée. Arrêtez de manger lorsque vous n'avez plus faim. Apprenez à ne manger que lorsque votre estomac a faim et non parce que c'est l'heure de se mettre a table, que vous êtes désireux de vous « récompenser » après un travail stressant, que vous êtes déprimé ou en colère.<br />
Il faut d'abord identifier la sensation de « faim », puis celle d'avoir « assez » mangé. II faut aussi apprendre à distinguer ce que votre corps voudrait manger de ce que vos envies vous dictent. Lorsque vous voyez un gâteau qui vous tente, essayez de vous poser la question : « Est-ce que je préfère le gâteau ou un corps dans lequel je me sens bien ? » Et enfin, apprendre à vraiment goûter la saveur des aliments.<br />
<br />
<b>Jeûne et sommeil</b><br />
<br />
La qualité du sommeil est meilleure car le taux de sucre dans le sang est bas. Ne pas manger durant 12 à 16 heures serait suffisant pour remettre en route notre cycle de sommeil, ce qui peut s’avérer très utile pour récupérer d’un décalage horaire.<br />
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<b>Témoignages trouvés sur internet</b><br />
<br />
Voici un beau témoignage, recueilli sur Facebook, sur <b>un autre effet du jeûne, le nettoyage du mental</b> : « J'ai fini il y a peu un jeûne hydrique de 4 jours et demi. Ce qui me surprend dans l'après jeûne, est plutôt le côté psychologique. J'ai changé. J'ai moins de patience avec certains et le soucis de ne pas perdre de temps avec eux, doublé d'un désintérêt total pour ce que ceux-là peuvent penser, ce qui n'a pas toujours été le cas. Je m'engage aussi plus facilement dans ce qui me tient à coeur et avec une volonté plus tenace. Ce jeûne me permet d'être mieux avec moi-même je crois. »<br />
<br />
« Je pense que le jeûne nous relie à nos besoins fondamentaux comme la faim et la soif que l'on à tendance à perdre dans ce monde occidental où l'on mange trop et où l'on gaspille. J'ai vécu une période de jeûne et le meilleur souvenir que j'en ai aujourd'hui est une sensation de liberté et de légèreté une fois passé le manque. Le manque est pour moi lié au manque de nourritures affectives, il est fait de compensations sucrées, salées ou pimentées selon mes besoins insatisfaits. »<br />
<br />
« Dans notre société européenne le plus souvent suralimentée et certainement mal alimentée, le jeûne ne peut être que bénéfique, aussi bien pour nos âmes que pour notre tour de taille ! Mais attention à cette mode de riches, si souvent prônée par des sectes new age plus ou moins hindouistes ! Ne vaudrait il pas mieux, tout au long de l'année se nourrir frugalement, selon nos stricts besoins, par égard à tous ceux, si près de nous, qui n'ont rien à manger ? »<br />
<br />
« On peut jeûner au niveau alimentaire, mais aussi faire un jeûne de télé, d'ordinateur, de cigarettes, de tricot, de point de croix... en fait se priver de quelque chose que l'on adore pour se remémorer les souffrances du Christ, c'est ce que j'ai expliqué à mes enfants, qui tous les ans, se privent pendant le carême de quelque chose qui leur tient à cœur, comme moi d'ailleurs. »<br />
<br />
« Comme une évidence. Les corps humains sont gavés comme des oies et l'essentiel de leur énergie passe à conserver quelques nutriments et à éliminer des tonnes de déchets. Arrêter cette folie ne peut qu'aider l'organisme à lutter contre ses ennemis. »<br />
<br />
« Ne pas manger est un grand moment d’intériorité. Assez étonnant. Je découvre les capacités de mon corps, sa façon très sophistiquée de fonctionner. C’est un apprentissage assez fascinant. »</div>
Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-42570856931369744362014-03-13T09:09:00.000+00:002016-12-11T10:33:11.260+00:00Mes vidéos favorites...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRkS9OtOl76wl8iT4_INeE-QpXjFUpjX6glQlO5SE5PwIaTWxtnOtCVUBdtmaM1QkLVUBkKmBjIekHRFCkA631QA9Kwa1tutMsgYwl-K24-REp_yj5lQ8uXQhhyphenhyphenYFR5LQnNNyM-d6Kp6oA/s1600/Video1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="263" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRkS9OtOl76wl8iT4_INeE-QpXjFUpjX6glQlO5SE5PwIaTWxtnOtCVUBdtmaM1QkLVUBkKmBjIekHRFCkA631QA9Kwa1tutMsgYwl-K24-REp_yj5lQ8uXQhhyphenhyphenYFR5LQnNNyM-d6Kp6oA/s1600/Video1.jpg" width="320" /></a><b>Quelques vidéos que j'aime bien...</b><br />
<b>Des vidéos rigolotes... </b><br />
<br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=HE3MDSTaK2o&feature=youtu.be" target="_blank">Travaille ! Obéis ! Consomme !</a> (petit clip de campagne de l'Eglise de la Très Sainte Consommation)<br />
<br />
<a href="http://youtu.be/yF9FM6KqCu4" target="_blank">La No Pants Subway Ride</a> (balade collective en slip dans le métro)<br />
<a href="http://improveverywhere.com/2012/01/11/no-pants-subway-ride-2012/" target="_blank">Plus d'infos sur cette sympathique association de déjantés</a><br />
<br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xiefjv_police-de-l-amour-dans-le-metro-de-new-york_webcam" target="_blank">La Police de l’Amour dans le métro New-yorkais</a></div>Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-25761987716073084892014-03-09T21:20:00.001+00:002014-03-09T21:21:08.201+00:00Népal le pays de mon coeurIl y a des pays qui vous marquent pour longtemps, certains diront pour toujours... Le Népal en fait indéniablement partie, en particulier pour la chaleur et la spontanéité tranquille de son peuple des montagnes. Les népalais des montagnes sont pour la plupart de religion bouddhiste à cause de l'influence du Tibet, pays frontalier. Les népalais des plaines sont quant à eux généralement hindouistes du fait de la proximité géographique avec l'Inde.<br />
<a name='more'></a><br />
J'ai déjà fait 2 treks de 3 semaines dans l'Himalaya du Népal : le tour du Manaslu, puis le mythique<br />
grand tour des Annapurnas. Des rêves de gosse qui se réalisent... Tintin au Tibet... ;-)<br />
<br />
Voici quelques photos de ces deux merveilleux séjours...<br />
<br />
<b>Tour du Manaslu (2009) </b><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnRAv9c7cEwiGCelrqeIamgDBiOFXrvimIeRf34n6-sMC6Bz3lwIqow_U7elWNtXrf7IqeZuykO4Web2n1cC86I1zytzD_dUdDPhp0vuVYvlgV7zghueog08bvqTQJGbdayzarkJT6mmcr/s1600/DSCF2254.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnRAv9c7cEwiGCelrqeIamgDBiOFXrvimIeRf34n6-sMC6Bz3lwIqow_U7elWNtXrf7IqeZuykO4Web2n1cC86I1zytzD_dUdDPhp0vuVYvlgV7zghueog08bvqTQJGbdayzarkJT6mmcr/s1600/DSCF2254.JPG" height="150" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiT3JrySztiyD-3BqcrmrDqd62RkARZIQFfw3FjKWAYxmvJ8VBNx_amy11JxImbpRe6m5ty9kuUEx-Lnd6xUOrgvlN4ll1Mr2xFhgy02ZdNFl6uepE8iQpjRKncKr5n3TYfbiZLEqpxvE4/s1600/DSCF2423.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiT3JrySztiyD-3BqcrmrDqd62RkARZIQFfw3FjKWAYxmvJ8VBNx_amy11JxImbpRe6m5ty9kuUEx-Lnd6xUOrgvlN4ll1Mr2xFhgy02ZdNFl6uepE8iQpjRKncKr5n3TYfbiZLEqpxvE4/s1600/DSCF2423.JPG" height="150" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjOy_U7G2_HB2hlnNLMwmHEoF0Ns0YPkSWBamtToLAkOJ-Gr-UdtaJ-spE8Ek2zIzVh4O8ff-nFPqrw-yzYItu-WtaAdz275_5Q_rE6WhdVTgSEiSegC9g8DtUEiz9TvGHncrOmqI5cAGL/s1600/DSCF2398.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjOy_U7G2_HB2hlnNLMwmHEoF0Ns0YPkSWBamtToLAkOJ-Gr-UdtaJ-spE8Ek2zIzVh4O8ff-nFPqrw-yzYItu-WtaAdz275_5Q_rE6WhdVTgSEiSegC9g8DtUEiz9TvGHncrOmqI5cAGL/s1600/DSCF2398.JPG" height="150" width="200" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<br />
<b> Grand tour des Annapurnas (2011)</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAq8PNO9XKafvPu9dgjIcopLkHx9P405MxPwNvQ1FwwavApTJSlgHvHL46zEVBV02Q3s6E_0jtr0R1xl7MA7Skxnxr9ZTuNExcc0V0459Zq3ggi56Vhp-jFW47lzxufAOSm4j06hliE0eE/s1600/DSCF3780.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAq8PNO9XKafvPu9dgjIcopLkHx9P405MxPwNvQ1FwwavApTJSlgHvHL46zEVBV02Q3s6E_0jtr0R1xl7MA7Skxnxr9ZTuNExcc0V0459Zq3ggi56Vhp-jFW47lzxufAOSm4j06hliE0eE/s1600/DSCF3780.JPG" height="150" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKFcHoBf4pFHkMbEYWwgmmk-U4MOyFZGejd5owl1FLgi6DtpUJganvn0h_EjDiNJDX6gGbpAlnJtwae8KKpq8LzRXmP8DzHhYRaKcfHWmpdHq6qCDXUBddWmybhBg-eQYwlgJnDn_0-r1H/s1600/DSCF3606.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKFcHoBf4pFHkMbEYWwgmmk-U4MOyFZGejd5owl1FLgi6DtpUJganvn0h_EjDiNJDX6gGbpAlnJtwae8KKpq8LzRXmP8DzHhYRaKcfHWmpdHq6qCDXUBddWmybhBg-eQYwlgJnDn_0-r1H/s1600/DSCF3606.JPG" height="150" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtSeCo66dnhPlJTLPey_byC1IVUAfEH0intz42zHWEoHb5JOXth3WNuJtpduqq02xtgDgYqURhuXJ4-hSjHw1ljGCKP0tTp_GmaNy8wul_5xyDphq5yqZEEJytd-H7nQQkgR4esDxSS3QL/s1600/DSCF3684.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtSeCo66dnhPlJTLPey_byC1IVUAfEH0intz42zHWEoHb5JOXth3WNuJtpduqq02xtgDgYqURhuXJ4-hSjHw1ljGCKP0tTp_GmaNy8wul_5xyDphq5yqZEEJytd-H7nQQkgR4esDxSS3QL/s1600/DSCF3684.JPG" height="150" width="200" /></a></div>
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<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTOiivIqER1iue3EwWqsjsrk9o7EPC5b7ft-QEsGw6JIorT7np-6qBxaSZ43td570tcYZudlBnjmO3T5olgIakEccoqb37le3QPj3VaITp8A-W_3p23GdcTkgz48FKFznkSacRiLxiNFJ_/s1600/DSCF3922.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTOiivIqER1iue3EwWqsjsrk9o7EPC5b7ft-QEsGw6JIorT7np-6qBxaSZ43td570tcYZudlBnjmO3T5olgIakEccoqb37le3QPj3VaITp8A-W_3p23GdcTkgz48FKFznkSacRiLxiNFJ_/s1600/DSCF3922.JPG" height="150" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcB4RQ-ovIUImpJC3OqkqZlg1tsAQB7siJEUuopop8SImkKw1ilIwKPnJb5P5po3A9QStZ_gpgk-y620xRF9i2iiiywu-1uaf2NP6gm5QeYzM6GavyiCC8ANV7yw3Q8UUC71degSWL08Eb/s1600/DSCF3790.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcB4RQ-ovIUImpJC3OqkqZlg1tsAQB7siJEUuopop8SImkKw1ilIwKPnJb5P5po3A9QStZ_gpgk-y620xRF9i2iiiywu-1uaf2NP6gm5QeYzM6GavyiCC8ANV7yw3Q8UUC71degSWL08Eb/s1600/DSCF3790.JPG" height="150" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggy4_sAp6g_iDPtRRdtAxqta43YTl1BjNf9qen8G7S-SUEf7eYtZI7sS-lxbnr9c5nUMfv6JoZEvHJv4lmh7_pnZUOVV_XJGmAk0vkuob7-VIZqIDsdbUlm7ItcA4MNKZ55cgo9sorP7A-/s1600/DSCF3867.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggy4_sAp6g_iDPtRRdtAxqta43YTl1BjNf9qen8G7S-SUEf7eYtZI7sS-lxbnr9c5nUMfv6JoZEvHJv4lmh7_pnZUOVV_XJGmAk0vkuob7-VIZqIDsdbUlm7ItcA4MNKZ55cgo9sorP7A-/s1600/DSCF3867.JPG" height="150" width="200" /></a></div>
<br />
Une certitude : je retournerai un jour au Népal. C'est une évidence. Ceux qui connaissent ce pays, ses montagnes et ses habitants savent de quoi je parle.<br />
<br />Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-69676592473547953712014-02-26T16:41:00.004+00:002014-02-26T16:48:32.016+00:00Sénèque, le plus moderne des anciens<b>Redevenir maîtres de notre temps</b><br />
« Seul le temps est à nous. » C’est notre bien le plus précieux et, pourtant, nous le gaspillons si volontiers ! La vie n’est jamais trop courte, jamais trop longue quand on sait en user, lui donner un sens et non plus simplement la remplir ou s’y accrocher à tout prix. La vieillesse même est « pleine de douceur si l’on sait s’y prendre avec elle ». Nous devons donc apprendre à nous concentrer sur le présent, au lieu de nous consumer dans le regret du passé et la crainte de l’avenir. Nous devons vivre chaque jour comme s’il était le dernier, c’est-à-dire le premier. Seule importe l’intensité du moment vécu, qui devient alors éternel.<br />
<br />
<a name='more'></a> <br />
<b>“Réduire ses bagages”</b><br />
Il nous faut également apprendre à nous simplifier, à nous dépouiller. « Regarde tout ce qui t’entoure comme les meubles d’une chambre d’hôtel. » Il ne cesse de dénoncer l’agitation laborieuse des occupatissimi (les gens très pris) que nous sommes, nos bougeottes en tout genre, nos indigestions de lectures, de nourritures extravagantes, de plaisirs éphémères et décevants, d’objets superflus. Nous nous étourdissons au lieu de nous rassembler, nous croulons sous le trop-plein au lieu de nous consacrer à notre perfectionnement moral, notre progrès spirituel. <br />
<br />
<b>Fuir l’opinion</b><br />
Nous sommes esclaves de l’opinion du plus grand nombre, du « politiquement correct » toujours triomphant. Or, la foule nous fait du mal. L’erreur multipliée n’en devient pas plus vraie. Nous devons affronter le risque – la chance – de la solitude, nous adonner au loisir fécond, aux fréquentations nourricières. Loin de tout prosélytisme, nous ne devons parler qu’à ceux qui sont prêts à entendre. Sans provocations inutiles. « A l’intérieur, dissidence totale ! A l’extérieur, faisons comme tout le monde ! »<br />
<br />
<b>Edifier une “citadelle intérieure”</b><br />
En distinguant « ce qui ne dépend pas de nous » (Epictète) de ce qui en dépend, nous apprendrons à moins souffrir des maux inévitables : la maladie, la souffrance, la mort, les coups du sort. Nous nous aguerrirons. Notre vertu, notre volonté, notre jugement, notre liberté intérieure demeureront en notre pouvoir. En effet, nous souffrons moins des choses que de la représentation que nous nous en faisons, victimes de nos préjugés. Seule l’adhésion à l’inéluctable nous procurera la véritable « tranquillité de l’âme », cette joie grave qui nous escorte jusqu’à la fin. <br />
<br />
<b>“La sagesse est ouverte à tous”</b><br />
Attention : ce stoïcisme revu et revécu par Sénèque n’est pas une exaltation de l’égoïsme et de l’indifférence. Bien au contraire. Nous appartenons à un cosmos, un ordre naturel, un grand tout. Le sage, tout comme les autres, se doit à la communauté humaine : « Vivre, c’est être utile à soi. Vivre, c’est être utile aux autres. » Même dans sa retraite, il se consacre aux destinataires de ses œuvres, présents et futurs. Tous les êtres méritent le respect, même les esclaves, même les victimes des jeux du cirque, dénoncés en des termes inoubliables par cette conscience très en avance sur son temps. En tout pays, à toute époque, chacun peut s’anoblir s’il le veut : « De n’importe où, on peut s’élancer vers le ciel ! »<br />
<br />
<b>Citation : </b>" Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. "<br />
<br />
<b>Biographie :</b><br />
<br />
“Apprendre à vivre”. A travers ce choix de “Lettres à Lucilius”, le philosophe enseigne ce que doivent être les fondements d’une vie : savoir vivre pour savoir mourir, trouver le courage de supporter l’inéluctable (traduit par Alain Golomb, Arléa, 2001).<br />
<br />
“La Vie heureuse”. Les conseils de Sénèque pour parvenir à la paix de l’âme et au bonheur suprême (Mille et une nuits, 2000).<br />
<br />
“La Philosophie comme manière de vivre” de Pierre Hadot. L’un des plus grands spécialistes des Anciens nous délivre l’essence de cette philosophie si utile pour notre époque (Albin Michel, 2001). <br />
<br />
© psychologies.comFredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-80504423496552829622014-02-26T16:37:00.002+00:002014-02-26T16:48:41.955+00:00Petites leçons d'estime de soi<b>Pourquoi ce sujet nous concerne-t-il tant ?</b><br />
<br />
L’estime de soi est un aspect central tant chez l’individu « normal » que chez le sujet dépressif, schizophrène ou boulimique. Car elle est un indicateur, une sorte de tableau de bord de notre état psychologique, émotionnel, comportemental. L’estime de soi est fluctuante, elle résulte à la fois du regard que je porte sur moi et de ce que j’imagine être le regard des autres sur ma personne. C’est un « sociomètre » qui n’aurait pas grand sens si nous étions seuls au monde. Il signifie que nous sommes des animaux sociaux, que nous nous soucions de notre place parmi les autres.<br />
<br />
<a name='more'></a><br /><br />
<b>Vouloir s’affranchir du jugement d’autrui est donc illusoire ?</b><br />
<br />
Oui. Parce que l’estime de soi est la résultante de deux compétences propres à l’humain. Premièrement, nous sommes dotés d’une conscience réflexive, c’est-à-dire de la capacité à s’interroger sur soi. Pour le meilleur, et pour le pire : certains se noient dans une introspection trop douloureuse. Deuxièmement, nous sommes capables d’empathie : nous mettre à la place de l’autre, imaginer ce qu’il ressent face à nous. Là encore, c’est une richesse, mais aussi la source de dérapages possibles : être dans l’hypersensibilité au jugement d’autrui jusqu’à en devenir un peu paranoïaque – « Tiens, il a été un peu froid… Pourquoi ne m’a-t-il pas dit bonjour ? Il m’en veut, c’est sûr… » De fait, on ne peut pas ne pas tenir compte du jugement d’autrui, à moins d’une grande sagesse ou d’une grande folie. Le tout est d’en faire bon usage.<br />
<br />
<b>Qu’est-ce qu’une bonne estime de soi ?</b><br />
<br />
Qu’elle soit haute ne suffit pas. Elle doit aussi être stable, capable de résister au désamour, à l’échec. Etre harmonieuse, équitablement répartie entre l’apparence physique, la réussite professionnelle, l’affection des amis, nos talents propres. Etre évaluée sur un référentiel personnel : que je me sente progresser en me comparant à moi-même, et pas seulement en surveillant ce que font les autres ou en cherchant leur approbation. Certains peuvent avoir une grande estime de soi, se montrer sûrs d’eux, mais être très fragiles, car ils auront essentiellement misé sur la reconnaissance des autres. Ces personnalités narcissiques ne supportent pas de ne pas être les préférées, les plus fortes. Elles mettent en place des mécanismes de défense tels que l’agressivité et la mauvaise foi, et sont vulnérables aux revers et aux traversées du désert.<br />
<br />
<b>Comment progresser ?</b><br />
<br />
L’idée n’est pas d’avoir « zéro défaut », mais de ne plus transformer ses complexes en obsessions. D’être capable de constater ses faiblesses sans s’en vouloir ni s’en punir, et de travailler tranquillement à les faire évoluer, sans oublier ses qualités. Il y a deux manières d’améliorer son estime de soi : en travaillant le lien à soi et le lien aux autres. La première passe par une chose à la fois très simple et très compliquée : l’acceptation de soi. Ce n’est pas de la résignation, c’est la capacité de faire avec ce que l’on est. Elle ne remplace pas l’action, mais la rend plus efficace. Ensuite, on progresse par le « jardinage de soi », des petites initiatives mises bout à bout, comme cesser de prétendre aller bien quand on va mal, essayer la sincérité et constater que l’on n’en est pas moins aimé. Pour développer son lien avec les autres, il faut apprendre à faire bon usage de leur regard sur nous, savoir admettre que leur désapprobation nous atteint, savoir entendre les compliments et les démonstrations d’amitié. Cultiver l’estime de soi est un travail de longue haleine, voire de toute une vie. Mais la pratique régulière est vite payante : les grands voyages sont faits de petits pas. <br />
<br />
© psychologies.com, avec Christophe André (psychiatre et psychothérapeute)Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-62119833880015399972014-02-26T16:32:00.003+00:002014-02-26T16:48:59.330+00:00Eloge de l’audace, ou comment dépasser ses peursPlus notre monde est sécurisé, et plus nous sommes craintifs. Pourtant, c’est en nous risquant à de nouveaux comportements, en osant l’inhabituel, que nous progressons. Et gagnons en plaisir de vivre.<br />
<br />
<a name='more'></a><br /><br />
C’est la question qui tue, comme disent les ados : « Quels risques avez-vous pris dans votre vie ? » Si vous pensez « aucun », vous avez probablement de quoi vous lamenter. Comment se réjouir en effet d’un parcours où l’on ne s’est jamais exposé, mesuré aux difficultés, à l’inconnu ?<br />
<br />
« Il meurt lentement celui qui devient l’esclave de l’habitude […] celui qui ne prend pas de risques<br />
pour réaliser ses rêves […] » écrivait le futur prix Nobel de littérature chilien Pablo Neruda en 1921 (In "Il meurt lentement" poème).<br />
<br />
<b>Sclérose collective</b><br />
<br />
Ces vers n’ont jamais autant semblé d’actualité. La société française actuelle est vue par de nombreux observateurs (quel que soit leur horizon) comme un no man’s land pétrifié dans le doute et l’immobilisme. C’est la « société du risque zéro », la « société de la peur ("La Société de la peur" Plon, 2005) », selon le titre du best-seller de Christophe Lambert. Ce publicitaire créatif a ainsi posé le diagnostic d’une France « déprimée, bloquée, irréformable, négative, paranoïaque (dans un entretien paru dans L’Entreprise n° 239 de novembre 2005) ».<br />
<br />
Les psys, toutes écoles confondues, font le même constat, si l’on en croit la profusion d’écrits consacrés à l’angoisse et aux « phobies sociales », selon la dernière expression en vogue dans ce domaine. Nos peurs se seraient sensiblement déplacées… Les « grandes peurs » subsistent, bien sûr, alimentées par les menaces de destruction collective (grippe aviaire, catastrophes naturelles, risque nucléaire…). Mais peu à peu – est-ce parce que nous avons sécurisé tous azimuts notre environnement ? –, un mal plus insidieux se répand : la peur du regard de l’autre.<br />
<br />
Dans "Comment vaincre ces peurs qui nous paralysent" (Editions de la Lagune, 2006), le sociologue espagnol Francisco Gavilan, vient d’en répertorier les multiples formes : peur de laisser un message sur un répondeur, de vieillir, de parler à des inconnus, d’avoir l’air médiocre, de prendre des décisions… Ainsi, l’auteur annonce-t-il que « presque tout le monde aujourd’hui a déjà souffert ou souffre d’une forme de phobie sociale ». Et, enfonçant le clou, il décrit les individus qui en sont atteints : « En résumé, ils craignent d’agir sans contrôle, de façon impulsive et socialement inacceptable. De ne pas être à la hauteur des circonstances et de ne pas satisfaire les attentes des autres. Face à ces perspectives… ils préfèrent rester chez eux à collectionner des timbres des îles Seychelles. »<br />
<br />
<b>Des héros du quotidien</b><br />
<br />
Pour contrer cette tendance décourageante, nous avons conçu les pages qui suivent. Et posé la fameuse « question qui tue » à nos internautes : « Quels risques avez-vous pris dans votre vie ? » La lecture de leurs témoignages a un effet dynamisant et réconfortant. Kharima, 22 ans, raconte comment elle prend le risque chaque jour de vivre avec un Français, alors que si son père l’apprend, « il nous tue tous les deux ! »… Frédéric, 40 ans, a quitté un emploi salarié pour monter son entreprise d’import-export. Alexandra, 32 ans, décrit ce jour où elle a accepté de partir travailler en Australie avec un contrat d’un an (seulement !) en poche, en disant à son chéri du moment : « Peut-être nous reverrons-nous… Peut-être pas… »<br />
<br />
Aujourd’hui, ils ont fondé une famille à Sydney. « Mais il aurait pu ne jamais me suivre… et j’aurais pu me retrouver au bout d’un an sans boulot et sans amour ! » explique-t-elle. A chaque histoire, une victoire sur la mollesse, la léthargie, les « oui, mais… » qui sapent le moral et justifient l’inertie. Chaque fois, des actes héroïques au quotidien. A partir de ces témoignages, nous avons vu certains risques apparaître de façon récurrente. Pas forcément spectaculaires, mais décisifs, car engageant la personne dans son intégrité : prendre le risque de renoncer, de se tromper, de cesser d’être victime, de déplaire, de dire non, de plonger dans l’inconnu… Rien qu’à leur énumération, on frémit. Parce qu’ils semblent négatifs. Parce qu’ils font peur. <br />
<br />
<b>Avancer vers ses rêves</b><br />
<br />
Pourtant, ces risques sont aussi à voir comme des étapes à franchir, « ce sont ceux qui permettent la construction de soi, nous a confirmé la psychologue et thérapeute Isabelle Filliozat. Ils impliquent des actions absolument nécessaires si l’on veut enfin se positionner dans sa famille, dans le monde, dans la société… Si l’on veut oser dire “Je”. » Renoncer, d’abord. Ce verbe n’a guère la cote en notre époque de performance et de toute-puissance. Pourtant, pour plonger dans une passion artistique, il faut parfois abandonner ses sécurités matérielles ; pour vivre un amour intense, mettre de côté ses désirs de papillonnage…<br />
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Se tromper ? Reconnaître ses torts ? Voilà des failles, des faiblesses qui ne nous attirent guère. Pourtant, ces capitulations débloquent les situations verrouillées, dissolvent les barrières, les rigidités. Parfois aussi, pour faire avancer nos projets, il nous faut prendre le risque de déplaire, si incongru dans notre société attachée à l’image et à la perfection. Mais aussi cesser de se poser en victime, pour se sentir à nouveau pleinement responsable de sa vie.<br />
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« Oser dire non est un autre passage incontournable, poursuit Isabelle Filliozat. Celui qui n’a pas refusé à un moment – que ce soit à l’adolescence ou plus tard – ce que sa famille, ou son petit copain, ou son employeur exigeaient de lui, ne pourra pas ensuite offrir de vrais oui. » On peut alors plonger dans l’inconnu, commencer ce nouveau boulot ou accepter de s’installer en couple, en perdant les repères que l’on avait construits jusque-là. « C’est la fameuse traversée du désert dont parle la Bible, avance la psychologue, celle qui oblige à plonger à l’intérieur de soi pour construire ses propres repères. »<br />
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Ces risques peuvent dessiner une topographie intérieure. Plus on ose les traverser, plus on a de chance de gagner en confiance en soi. « C’est un processus dynamique qui augmente ou régresse suivant ce que nous vivons », conclut Isabelle Filliozat. Entendez : plus vous osez, plus vous gagnez en confiance en vous, et plus vous oserez… Notre test vous aidera à voir où vous en êtes du côté de cette audace. Et, dans un esprit à contre-courant que nous aimons bien, Alain Delourme, psychothérapeute, révèle que c’est en restant inspirés par l’avenir, et en ayant une vision de notre futur, que nous avons le plus de chances de nous accomplir. Certaines pensées, certains textes donnent des ailes. Nous espérons que pour vous ceux-ci en feront partie.<br />
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Pascale Senk<br />
© psychologies.com - mars 2006Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-39695611563126227062014-02-26T16:26:00.001+00:002014-02-26T16:49:08.697+00:00Comment faire accepter ses idées à son chef ?Quoi de plus motivant que de développer ses idées dans le cadre de son travail ? Mais apprenez à bien préparer le terrain. Votre démarche aura de bien meilleures chances d'aboutir.<br />
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<a name='more'></a><br /><br />
<b>....... Mettre les formes</b><br />
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Votre patron compte sur votre énergie et votre inventivité... mais il ne veut certainement pas être mis en concurrence avec le petit jeune qui monte ! "Tout patron a deux objectifs contradictoires. Le premier est d'obtenir le meilleur des collaborateurs. Et le deuxième est d'affirmer son rôle de chef", explique François Lelord. Les plus assurés seront prêts à accueillir vos idées, les autres pourront se sentir menacés dans leur position si vous paraissez trop entreprenants. Il convient donc de mettre particulièrement les formes pour présenter vos idées !<br />
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<b>Choisir le moment ad hoc</b><br />
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Pour évoquer votre idée, vérifiez que votre patron n'est pas préoccupé et qu'il peut vous consacrer toute son attention. "Préférez l'annonce de l'idée en tête-à-tête plutôt qu'au cours d'une réunion, conseille le psychiatre. Il aura davantage la liberté de vous poser des questions, d'y réfléchir, d'hésiter."<br />
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<b>Bien présenter l'idée</b><br />
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"Un chef acceptera d'autant plus facilement une idée qu'il aura l'impression de l'avoir inspirée", remarque François Lelord. "Commencez par lui citer l'une de ses réflexions, puis présentez votre idée comme si elle en découlait naturellement." Flatteur et efficace ! Puis, quand vous développerez votre idée, mettez en exergue tous les points qui sont en accord avec les objectifs de votre supérieur.<br />
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<b>Et en cas de refus ?</b><br />
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Il est bien possible que l'on mette votre idée au rebut, si bonne soit-elle. "Mais soyez toujours force de proposition, et non force de revendication", conseille le psychiatre. Si votre chef n'accepte pas votre idée, ne sombrez pas dans le désespoir. "N'hésitez pas à la représenter quelque temps plus tard dans des conditions plus favorables, en lui ayant laissé le temps d'y réfléchir", conclut François Lelord.<br />
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© Psychonet.fr - Tous droits réservésFredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-24599463729361870712014-02-26T16:24:00.000+00:002014-02-26T16:49:21.664+00:00« Je suis souvent de mauvaise foi »Pris la main dans le sac, ils nient farouchement et vous perdent dans leurs fausses justifications. Menteurs et manipulateurs à l’extrême, d’où leur vient cet aplomb sidérant pour tordre la vérité ?<br />
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<a name='more'></a><br /><br />
Mais non, je te jure, je n’ai pas touché au gâteau ! » Quel enfant n’a pas, les joues couvertes de chocolat, clamé haut et fort son innocence ? Un gros mensonge ? Pas seulement. Car malgré les preuves évidentes qui le trahissent, l’enfant continue de défendre sa cause, au point de sembler lui-même croire en son innocence. Parce qu’il ne doute pas du fait que son entourage puisse percevoir le monde comme lui et à travers lui. « Les personnes de mauvaise foi restent dans l’exercice de cette toute-puissance infantile, explique Yolande Mayanobe, psychologue clinicienne. Par leur comportement, elles témoignent d’un ego surdimensionné, d’une prétention à se considérer au-dessus de tout, y compris de la vérité. »<br />
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<b>Un rapport faussé à la vérité</b><br />
D’après le philosophe Jean-Paul Sartre, qui fut l’un des premiers à la théoriser dans L’Etre et le Néant, la mauvaise foi est « un mensonge à soi », une fuite volontaire et consciente face à la vérité. Derrière ce comportement, il existe souvent un rapport biaisé à la vérité qui s’enracine dans l’enfance : la valeur du « vrai » n’a pas été intégrée. Pourquoi ? Parce que dans l’environnement familial, mensonge et vérité n’ont pas été clairement distingués et que le mensonge n’était pas puni. Ou, à l’inverse, parce que les fautes avouées étaient toujours sévèrement réprimées, et le courage d’avouer, jamais reconnu. « Quand le mensonge tient lieu de bouclier, la mauvaise foi peut devenir un mode de fonctionnement systématique et perdre sa dimension immorale », précise Yolande Mayanobe.<br />
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<b>Une fragilité narcissique</b><br />
Cette force de conviction révèle souvent une fragilité narcissique profonde. « Quand mon supérieur m’a fait remarquer que j’avais oublié de lui rendre un dossier, j’ai assuré l’avoir déposé sur son bureau. J’avais trop peur qu’il me vire ! raconte Pierrick, juriste de 26 ans. Et j’ai été si affirmatif qu’il m’a cru. » Pour la personne de peu d’assurance, devoir défendre ses arguments envers et contre tous devient paradoxalement un moyen de s’affirmer.<br />
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<b>Une incapacité à exprimer ses désirs</b><br />
Mais la mauvaise foi n’est pas seulement un problème de « soi à soi ». Elle s’inscrit aussi dans la relation à l’autre et relève alors d’« un processus dans lequel une personne cache ce qu’elle veut afin de mieux l’obtenir, persuadée que c’est le seul moyen d’y parvenir », remarque Hervé Magnin, thérapeute spécialisé dans la communication. « Je m’arrange toujours pour aller au cinéma avec quelqu’un, témoigne Hélène, 34 ans. Mais je ne dis jamais que c’est juste pour éviter d’être seule. » Cette incapacité à exprimer ses vrais désirs tient au fait que l’adulte n’a pas bénéficié, enfant, d’une écoute et d’une mise en confiance suffisantes. « S’il ne peut pas passer par la porte, il passera par la fenêtre », conclut Hervé Magnin.<br />
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<b>Conseils à l’entourage</b><br />
Sans entrer dans le jeu de votre interlocuteur, vous pouvez commencer par jouer au faux naïf, un peu à la manière de l’inspecteur Columbo. Prenez tout ce qu’il dit au premier degré, de façon à le mettre face à ses incohérences… sans agressivité.<br />
Il continue dans le même registre ? Peut-être vous faut-il restaurer sa confiance. Vous pouvez par exemple lui expliquer, progressivement et respectueusement, l’importance qu’a, à vos yeux, l’honnêteté dans une relation. Vous arriverez peut-être alors à aviver sa confiance en vous et à lui donner le goût du « parler vrai ».<br />
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Anne Laure Gannac - © Psychologies.com 2006Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-5779268024725790332014-02-26T16:20:00.000+00:002014-02-26T16:49:36.005+00:00Les vertus du silence<b>Le silence nous fait peur ? Pourquoi et comment l'apprivoiser.</b><br />
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<b>Pourquoi le silence fait-il souvent peur ?</b><br />
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Nous vivons, pour la plupart d'entre nous, dans une société très bruyante. Outre les sonneries des portables, le vacarme des voitures, le brouhaha de la foule, il est de plus en plus difficile d'entrer dans un magasin qui ne diffuse pas de la musique par exemple.<br />
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<a name='more'></a><br /><br />
Qui plus est, notre époque est celle de la communication, de la parole. Celui qui se tait inquiète son entourage ou son conjoint : pourquoi ne dis-tu rien ? Tu n'es pas content ? Tu n'es pas d'accord ? Ça ne va pas ?<br />
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Marquer une pause silencieuse, c'est rompre le rythme de l'échange. Cela dérange l'autre qui, bien souvent, ne peut pas se contenter d'une présence attentive et chaleureuse. La parole est aujourd'hui reine. Elle nous fait exister, crée le lien. Le silence est plutôt considéré comme un espace à remplir, de façon souvent boulimique, car il risque autrement de révéler ce que nous croyons être notre part d'ombre. Pour beaucoup, il devient insupportable de se retrouver seul avec les autres, ou avec soi. Le bruit sert alors de paravent, de barrage, de carapace.<br />
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<b>Que nous apporte le silence ?</b><br />
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Le silence nous remet en accord avec la musicalité de notre vie. Il nous offre cette possibilité extraordinaire de renouer avec notre intériorité. Quand le silence se fait peu à peu autour de vous et en vous, alors commence à émerger notre être intérieur, avec ses voix et sa vie propre.<br />
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Le silence s'apparente à une sphère qui nous accorde avec le monde. Il vous donne le goût, l'envie profonde de se retrouver en paix. Avec soi-même, et donc avec le monde qui nous entoure. Au Japon, par exemple, pays aux villes souvent très bruyantes, où la promiscuité n'est pas un vain mot, les habitants apprennent à faire silence afin de se retrouver.<br />
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Il est souvent banal de dire que le silence est l'un des meilleurs remèdes au stress. Mais c'est pourtant une hygiène de vie que l'on devrait tous s'imposer : rester silencieux quelques instants et se persuader que s'arrêter de parler ne signifie pas pour autant ne plus exister.<br />
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<b>Comment apprivoiser le silence ?</b><br />
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Avant d'apprivoiser le silence, il faut être conscient que se mettre en quête de silence, c'est un peu comme entrer en résistance ! Afin de pas céder aux impératifs de disponibilité et de communication. C'est emprunter des chemins de traverses, quitter les grandes artères bruyantes pour découvrir des sentiers plus sereins.<br />
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La marche est d'ailleurs l'un des beaux moyens d'accéder au silence : une randonnée en forêt offre bien souvent un calme et un sentiment de paix profond. La fraîcheur d'une église, d'un monastère, permet aussi, en milieu citadin, de renouer avec le silence.<br />
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Mais la quête du silence passe aussi par un cheminement plus personnel, plus thérapeutique, car c'est une quête d'intériorité. C'est apprendre à ne plus avoir peur du silence et de sa résonnance et accepter d'écouter ce qui se passe en soi. Apprivoiser le silence, s'en faire un allié, c'est libérer sa force intérieure. Celle dont vous vous nourrirez ensuite pour obtenir le silence en vous, où que vous soyez.<br />
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David Le Breton<br />
Sociologue, professeur à l'université de Strasbourg, il a publié plusieurs ouvrages, dont “Du silence”, (Métailié, 1997) et “Eloge de la marche”.Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-14835190384295217262014-02-26T16:16:00.001+00:002014-02-26T16:49:59.757+00:00La maladie du bonheur<span style="color: #a64d79;"><b>Attention ! Une épidémie mondiale est en train de se propager à une allure vertigineuse.</b></span><br />
<span style="color: #a64d79;"><b>L'OMB (Organisation Mondiale du Bien-Etre) prévoit que des milliards d'individus seront contaminés dans les dix ans à venir. Voici les symptômes de cette terrible maladie :</b></span><br />
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<a name='more'></a><br /><br />
1 - Tendance à se laisser guider par son intuition personnelle plutôt que d'agir sous la pression des peurs, idées reçues et conditionnements du passé. <br />
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2 - Manque total d'intérêt pour juger les autres, se juger soi-même et s'intéresser à tout ce qui engendre des conflits. <br />
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3 - Perte complète de la capacité à se faire du souci (ceci représente l'un des symptômes les plus graves) <br />
<br />
4 - Plaisir constant à apprécier les choses et les êtres tels qu'ils sont, ce qui entraîne la disparition de l'habitude de vouloir changer les autres. <br />
<br />
5 - Désir intense de se transformer soi-même pour gérer positivement ses pensées, ses émotions, son corps physique, sa vie matérielle et son environnement afin de développer sans cesse ses potentiels de santé, de créativité et d'amour. <br />
<br />
6 - Attaques répétées de sourire, ce sourire qui dit "merci" et donne un sentiment d'unité et d'harmonie avec tout ce qui vit. <br />
<br />
7 - Ouverture sans cesse croissante à l'esprit d'enfance, à la simplicité, au rire et à la gaieté. <br />
<br />
8 - Moments de plus en plus fréquents de communication consciente avec son âme, ce qui donne un sentiment très agréable de plénitude et de bonheur. <br />
<br />
9 - Plaisir de se comporter en guérisseur qui apporte joie et lumière plutôt qu'en critique ou en indifférent. <br />
<br />
10 - Capacité à vivre seul, en couple, en famille et en société dans la fluidité et l'égalité, sans jouer ni les victimes, ni les bourreaux. <br />
<br />
11 - Sentiment de se sentir responsable et heureux d'offrir au monde ses rêves d'un futur abondant, harmonieux et pacifique. <br />
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12 - Acceptation totale de sa présence sur terre et volonté de choisir à chaque instant, le beau, le bon, le vrai et le vivant. <br />
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<span style="color: #38761d;"><b><span style="color: #a64d79;">Si vous voulez continuer à vivre dans la peur, la dépendance, les conflits, la maladie et le conformisme, évitez tout contact avec des personnes présentant ces symptômes. Cette maladie est extrêmement contagieuse ! <br /><br />Si vous présentez déjà des symptômes, sachez que votre état est probablement irréversible. Les traitements médicaux peuvent faire disparaître momentanément quelques symptômes mais ne peuvent s'opposer à la progression inéluctable du mal. Aucun vaccin anti-bonheur n'existe. <br /><br />Comme cette maladie du bonheur provoque une perte de la peur de mourir, qui est l'un des piliers centraux des croyance de la société matérialiste moderne, des troubles sociaux graves risquent de se produire, tels des grèves de l'esprit belliqueux et du besoin d'avoir raison, des rassemblements de gens heureux pour chanter, danser et célébrer la vie, des cercles de partage et de guérison, des crises de fou-rire et des séances de défoulement émotionnel collectives.</span></b></span><br />
<span style="color: #38761d;"><b><span style="color: #a64d79;"><br /></span></b></span>
<span style="color: #38761d;"><b><span style="color: #a64d79;">Prenez garde à cette affreuse maladie...</span></b></span>Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5251954519945916811.post-41957202450523453752014-02-24T20:30:00.000+00:002014-02-24T20:42:40.832+00:00Vive la France !J'ai l'immense privilège d'habiter dans un charmant pays qui cumule les distinctions internationales :<br />
<ul>
<li>champion du monde de l'utilisation du nucléaire civil</li>
<li>champion du monde de la consommation d’anxiolytiques et d'antidépresseurs</li>
<li>champion du monde de l'utilisation de pesticides pour l'agriculture</li>
<li>champion du monde de l'utilisation du diesel dans l'industrie automobile</li>
</ul>
<br />
Bref, un vrai bonheur ! Et une vraie fierté !...<br />
<br />
Vive la France !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1JKxBS2W-IEYvBBnmr22mb_ve-PeMH_WWZzYj2_PGkUeIyVASYToRe4TJRPhlImnPQo-wb-ja8ACJ4w0ju_QVqGu0pwVpj29-FQJTu7YYaBbg1toCgNZ4YbHb0MEG1_42FvDg9y9zQyrx/s1600/Vive+la+France+film.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1JKxBS2W-IEYvBBnmr22mb_ve-PeMH_WWZzYj2_PGkUeIyVASYToRe4TJRPhlImnPQo-wb-ja8ACJ4w0ju_QVqGu0pwVpj29-FQJTu7YYaBbg1toCgNZ4YbHb0MEG1_42FvDg9y9zQyrx/s1600/Vive+la+France+film.jpg" height="261" width="400" /></a></div>
Fredhttp://www.blogger.com/profile/10564266307634919592noreply@blogger.com0